Accord d'entreprise "Accord sur les droits sociaux fondamentaux relatifs à la Diversité et à l'Egalité professionnelle pour les années 2022 - 2025" chez JURIDICA (Siège)
Cet accord signé entre la direction de JURIDICA et le syndicat CFE-CGC et CFDT le 2022-10-03 est le résultat de la négociation sur l'égalité salariale hommes femmes, l'égalité professionnelle, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, la diversité au travail et la non discrimination au travail.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFDT
Numero : T07822012175
Date de signature : 2022-10-03
Nature : Accord
Raison sociale : JURIDICA
Etablissement : 57207915000189 Siège
Diversité : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif diversité pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-10-03
ACCORD SUR LES DROITS SOCIAUX FONDAMENTAUX RELATIFS A LA DIVERSITE ET A L’EGALITE PROFESSIONNELLE AU SEIN DE JURIDICA POUR LES ANNEES 2022 - 2025
Entre la Société Juridica, représentée par XXX, agissant en qualité de Directrice Générale
d’une part,
et les organisations syndicales représentatives signataires
d’autre part,
Il a été conclu le présent accord.
PREAMBULE |
L’engagement du Groupe Axa en France pour placer les garanties sociales fondamentales au cœur de son dialogue social est affirmé par l’accord RSG du 13 juillet 2005 sur les droits sociaux fondamentaux relatifs à la Diversité et à l’Egalité professionnelle au sein d’Axa en France. Cet accord de Groupe a pour triple objectifs de :
Juridica qui s’est déjà fortement engagé de par ses nombreuses réalisations, notamment en matière de recrutements dans un parfait souci et respect de la diversité, s’inscrit pleinement dans le cadre des principes et recommandations développés en ce sens par l’accord RSG du 13/07/05. Dans cette perspective, Juridica entend :
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C’est sur ce constat que les parties signataires du présent accord souhaitent, dans une approche citoyenne, s’engager solidairement dans le but de favoriser la poursuite, l’amélioration et la progression de la reconnaissance et de la mise en œuvre des principes de Diversité, de mixité et d’Egalité professionnelle des femmes et des hommes collaborateurs de Juridica. Juridica s’inscrit ainsi en adhésion des dispositions de l’accord RSG du 13/07/05 sur les droits sociaux fondamentaux relatifs à la diversité et à l’égalité professionnelle au sein de Juridica en précisant néanmoins pour ce qui la concerne, les modalités de déclinaison utile. Juridica s’engage plus généralement au regard de l’Egalité professionnelle des femmes et des hommes à se doter périodiquement d’objectifs de progrès définis, précisant les éventuelles actions de rééquilibrage susceptibles d’être engagées compte tenu des orientations prioritaires retenues pour la période considérée. Le présent accord s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’accord de branche Mixité-diversité et Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans les sociétés d’assurances du 2 octobre 2020. Il marque l’ambition de Juridica de poursuivre la dynamique engagée en faisant notamment figurer les nouveaux objectifs pour la période 2022 / 2025. Article 1. La portée de l’accord |
Les parties signataires, à travers le présent accord, entendent faire évoluer les comportements au quotidien permettant d’assurer l’égalité des droits et des chances au delà des différences d’origine, de sexe, de race, de mœurs, d’orientation sexuelle, d’âge, de situation de famille, des caractéristiques génétiques, de l’appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une race, des opinions politiques, des activités syndicales ou mutualistes, des convictions religieuses, de l’apparence physique, du patronyme, de l’état de santé ou du handicap, de la domiciliation en zone urbaine sensible (notamment au regard de l’article L1132-1 du Code du travail). Les principes essentiels relatifs à la Diversité et à l’Egalité professionnelle définis au présent accord concernent l’ensemble des salariés de Juridica. Seront précisés, autant que de besoin, les axes de progrès et/ou engagements spécifiques plus particulièrement adaptés à l’une ou l’autre des catégories de personnels, eu égard aux différents contextes d’exercice de ces fonctions. |
Chapitre 1 – Diversité et éthique sociétale pour l’Egalité des droits et des chances au sein de Juridica Les parties signataires entendent, à travers les dispositions qui suivent, favoriser la poursuite et le progrès de la reconnaissance et de la mise en œuvre du principe de Diversité. Article 2. Une dynamique démontrée dans la période 2018/2021 Juridica confirme sa volonté de développer son action en vue de proscrire toute forme de discrimination. A cet égard :
Parmi ceux-ci, Juridica entend tout particulièrement souligner son engagement sur les concepts fondamentaux suivants : |
Ces concepts ont été illustrés via la mise en œuvre d’actions diverses en faveur de la promotion de la Diversité, notamment au travers de diverses actions de sensibilisation :
Les parties signataires rappellent leur attachement à la politique en faveur de la Diversité menée au sein de Juridica et s’engagent à poursuivre les actions déjà engagées. |
Article 3. La gestion de la Diversité
En parfaite cohérence avec les concepts fondamentaux inscrits dans la Charte de la Diversité cités ci-dessus, Juridica et les Organisations Syndicales signataires entendant favoriser le pluralisme, conviennent de la nécessité de gérer la Diversité au travers des recrutements, de l’intégration dans les équipes et de la conduite des carrières de nature à accroître l’effet positif de l’image de l’entreprise vis à vis de ses salariés, de ses clients, de ses prestataires extérieurs. Juridica entend poursuivre la politique de non-discrimination et de Diversité qu’elle a d’ores et déjà engagée en faveur de la Diversité culturelle, ethnique et sociale. 3.1 Le cadre conventionnel Dans le respect des dispositions de la loi du 03/02/05 pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées, Juridica confirme sa volonté de s’inscrire dans une démarche dynamique et à long terme, en faveur de l’emploi des personnes handicapées. Elle a consacré, à travers l’adhésion à l’accord RSG en date du 4 mai 2004 sur le droit syndical, l’importance qu’elle accorde à la contribution de l’ensemble des instances représentatives du personnel et organisations syndicales à la vie de l’entreprise et ce faisant à la reconnaissance de leur évolution professionnelle et personnelle. |
3.2 Une attitude globale Elle poursuit les initiatives en cours, de nature à améliorer le respect de la diversité d’origine, notamment dans le domaine des recrutements : - Mise en place d’un suivi des candidatures reçues et des recrutements effectués, dans le strict respect des recommandations de la CNIL quant à la mesure de la diversité dans l’entreprise. (cf. notamment la recommandation du 16/05/2007 de la CNIL afin d’éclairer les employeurs sur les conditions de mesure de la diversité des origines de leurs employés). - Diversification des canaux de recrutements tels que partenariat avec associations, organismes gouvernementaux (notamment Pôle Emploi, APEC, missions locales pour l’emploi, etc) comportant :
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3.3 Poursuite des actions de nature à favoriser la Diversité Juridica entend continuer à étudier la mise en œuvre de divers types d’actions de nature à favoriser l’intégration de tous dans l’entreprise. 3.3.1 Mesure destinée à faciliter l’organisation personnelle et professionnelle des salariés en situation de handicap Une attention toute particulière est portée aux salariés reconnus travailleurs handicapés, les parties signataires convenant que ces salariés ont droit à des absences spécifiques autorisées. En effet, pour une raison médicale directement en rapport avec son handicap ou une démarche administrative en lien avec le handicap, conditionnée par les horaires d’ouverture de l’autorité compétente (sur présentation de justificatifs comportant la raison sociale de la structure ainsi que la date et les horaires d’arrivée et de départ de la structure), un salarié handicapé pourra demander à s’absenter de façon exceptionnelle, dans la limite de 5 jours par an (pris par journée entière ou demi-journée), sous réserve de l’autorisation préalable de la Mission Inclusion et après information du manager. En outre, il est rappelé qu’en cas de perturbation et difficultés liées à des grèves de transport en commun, après avis favorable de la RH, les salariés reconnus travailleurs handicapés peuvent bénéficier d’un complément de temps de présence effectif de 2 heures par jours à concurrence de 7h17 (ou à concurrence de la durée conventionnelle journalière à temps plein) pouvant être porté à une demi-journée (cf. accord RSG du 12.10.2001 sur les congés exceptionnels, article 7.3 et accord d’adhésion AXA France du 5.03.2004). Les demi-journées ou journées d’absence éventuellement prises par le salarié au-delà de ce volume de 5 jours devront être posées sur le solde de JRA, JRTT ou congés payés. 3.3.2 Mise en place d’une dynamique multigénérationnelle L’inclusion multigénérationnelle étant l’un des piliers de la politique de Juridica, l’entreprise affirme sa volonté d’accompagner les collaborateurs à développer leur employabilité et leurs perspectives de carrière à tout âge. |
Chapitre 2 – Egalité professionnelle : enjeu de cohésion sociale Au-delà de la démarche relative à la Diversité dans sa perception globale, les parties signataires entendent affirmer tout spécialement l’intérêt et l’attachement qu’elles portent à la question de la mixité au sein de Juridica, en particulier en ce qui concerne l’égalité des chances des femmes et des hommes à tous les stades de la vie professionnelle. L’égalité de traitement des femmes et des hommes leur apparaît comme un enjeu important de la cohésion sociale dans Juridica, c’est pourquoi ils conviennent des principes et actions qui suivent. |
Article 4. L’égalité des droits et des chances des femmes et des hommes.
L’accord RSG a mis en exergue les enjeux que recouvre l’égalité professionnelle des femmes et des hommes en tant que facteur d’une politique sociale réussie au sein du Groupe. Juridica entend participer activement à la dynamisation de cette politique d’égalité professionnelle qui nécessite à la fois, un engagement affirmé de la Direction et une implication de l’ensemble des acteurs, notamment les managers, les instances représentatives du personnel et les organisations syndicales. A ce titre, Juridica s’inscrit dans le prolongement de l’accord RSG du 13/07/05 et dans le respect des dispositions légales, pour organiser, en cas de besoin, une réflexion en vue de la détermination des objectifs de progrès pour l’Egalité professionnelle. |
Les programmes d’action à définir dans Juridica ont à s’articuler, en tenant compte de deux types d’éléments : - les lignes directrices définies ci-après, dans le prolongement de l’Accord National Interprofessionnel du 1er mars 2004 sur la mixité et l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et des axes de progrès de l’accord RSG. - les conclusions sur l’analyse des données chiffrées préalablement présentées. Les axes de progrès de l’égalité professionnelle ainsi retenus pourront alternativement ou cumulativement comporter des indicateurs ou objectifs relatifs aux domaines suivants : Recrutement, rémunérations, conditions de travail, formation, qualification, classification, évolution professionnelle. |
4.1. Recrutement Juridica reconnaît comme principe que, dans ses recrutements, la part des femmes et des hommes doit refléter, à compétences, expérience et profil équivalents, l’équilibre de la mixité des emplois du personnel administratif, compte tenu de la répartition des femmes et des hommes dans le métier considéré. Dans cette perspective, elle porte une attention particulière au rapport entre le nombre des candidatures reçues de chaque sexe et le nombre d’embauches réalisées pour chacun d’eux, dans le respect des critères d’embauche qui sont les siens et dans le cadre de l’objectif de mixité à toutes les étapes du recrutement (définition de poste et compétences requises, offre d’emploi, sélection des candidats). 4.1.1. Rémunérations Les parties signataires adhèrent au principe énoncé aux termes de l’accord du 13/07/05 selon lequel l’approche des problématiques salariales femmes / hommes ne peut se limiter aux distorsions induites par des effets de structure ou de secteurs, l’âge, l’ancienneté, le temps partiel, la maternité, les emplois/classifications et l’évolution professionnelle. Ainsi, afin d’être en mesure de corriger les éventuelles différences de traitement qui pourraient être constatées et qui s’avéreraient non justifiées par des critères objectifs, Juridica entend définir une méthode en vue d’identifier, d’examiner et de définir un plan d’action prévoyant la mise en place de mesures concrètes, sans recourir à une expression en termes de quota. Le plan d’action mis en place en exécution du présent accord est par nature collectif et ne saurait avoir de conséquence au titre des périodes antérieures à la prise d’effet de l’accord. |
4.1.2. Conditions de travail – organisation et temps de travail Les parties signataires reconnaissent que :
Au-delà de la confirmation de ces principes, Juridica entend poursuivre la politique d’égalité professionnelle et de cohésion sociale qu’elle a d’ores et déjà conduites à travers un certain nombre d’accord. 4.1.3. Formation Juridica reconnaît que la formation est le plus sûr moyen de faire évoluer les compétences des salariés femmes et hommes pour préserver le capital humain de l’entreprise et sa compétitivité, préservant ainsi l’employabilité des personnes. C’est dans cette perspective que l’accord Juridica du 22 décembre 2020 en vue de la dynamisation des parcours professionnels et de la formation professionnelle tout au long de la vie au sein de Juridica, entend porter ses effets. Les partenaires sociaux, en confirmation des dispositions du chapitre 1 de cet accord, rappellent leur volonté de favoriser l’égalité d’accès des femmes et des hommes à la formation professionnelle qui constitue un facteur essentiel du développement de l’égalité entre les femmes et les hommes. |
4.1.4. Parcours professionnel Les parties signataires reconnaissent que la politique de mixité des emplois implique notamment que les femmes et les hommes puissent avoir les mêmes parcours professionnels, les mêmes possibilités d’évolution de carrière et les mêmes accès aux postes de responsabilité. Dans cette perspective, le parcours professionnel peut dépendre de la formation, y compris en ayant recours à la Validation des Acquis de l'Expérience (VAE) ou au Compte Personnel de Formation (CPF), ainsi que de la mobilité, que celle-ci soit géographique ou fonctionnelle. La pratique des Entretiens Annuels d’Appréciation des Performances (EADP), des Entretiens mi carrière ou encore l’entretien en vue de l’orientation professionnelle des salariés à l’issue des congés maternité et parentaux, constituent également un excellent vecteur de facilitation, voire de stimulation, d’égale réussite de parcours professionnel pour les femmes et les hommes, avec l’appui des managers.
4.2 Les objectifs d’amélioration pour la période 2022 / 2025
En application de l’article 4 de l’accord du 6 décembre 2006 et du bilan présenté aux partenaires sociaux qui constituent les axes de progrès de Juridica, les parties signataires conviennent de se doter de quatre objectifs d’amélioration, venant compléter les dispositions de l’article 4.2. de l’accord du 6 décembre 2006 dont l’atteinte progressive est organisée sur une nouvelle période de quatre ans allant du 1er juillet 2022 au 31 juillet 2025, dans les termes suivants : 4.2.1 La suppression progressive d’éventuels écarts de rémunération injustifiés entre les femmes et les hommes
Dans le but de corriger les éventuels écarts non justifiés de rémunération entre les femmes et les hommes, une analyse aussi fine que possible est réalisée chaque année depuis 2006 visant à identifier par classe, métier, tranche d’âge, ancienneté dans le groupe, ancienneté dans le poste, les collaborateurs et collaboratrices susceptibles de présenter, au terme d’une approche objective, une telle différence salariale non justifiée. En pratique, l’écart entre la médiane de rémunération des femmes et celle des hommes, calculée sur des effectifs significatifs, constitue une mesure d’appréciation de l’égalité professionnelle. Après pré-identification, un examen de la situation objective des intéressées est réalisé conjointement avec les Ressources Humaines et le management de proximité, en vue de déterminer : Le caractère justifié ou non justifié de la situation constatée, La mesure d’ajustement à prendre pour le futur. En effet, le comblement graduel d’éventuels écarts ne saurait avoir aucun caractère d’automaticité ; il est systématiquement le résultat d’un processus d’examen décrit en annexe 1 de l’accord du 6 décembre 2006 et fait partie intégrante du présent avenant. Les managers sont rendus attentifs en vue d’une prise en compte équilibrée des process respectifs d’augmentation individuelle (AI), d’une part, et d’augmentation salariale intervenant au titre d’ajustement éventuellement justifié, d’autre part. A l’issue de ces processus d’identification, une mesure d’ajustement sous forme d’un montant en Euros est définie afin de remédier, pour le futur, à l’écart de rémunération non justifié, sans rétroactivité au titre des périodes antérieures à la prise d’effet du présent accord. Si sa situation le justifie, une même personne est susceptible de bénéficier de plusieurs mesures d’ajustement consécutives, réparties sur plusieurs années. Le bilan réalisé en mai 2022 a permis de constater l’absence d’écarts de rémunération injustifiés entre les femmes et les hommes. Les parties signataires entendent néanmoins reconduire ce dispositif aux fins de veiller à l’équité de rémunération de la situation respective des femmes et des hommes et maintenir l’absence d’écarts non justifiés de rémunération entre les femmes et les hommes, ceci conformément à la législation. Une attention particulière sera portée aux salariées ayant une ancienneté supérieure à 10 ans. A ce titre, Juridica inscrit annuellement une enveloppe budgétaire, affectée à la correction des écarts de rémunération injustifiés respectivement entre les femmes et les hommes. Cette enveloppe budgétaire sera réitérée pendant 3 ans et totalement indépendante des augmentations générales (AG) ou individuelles (AI) annuelles, affectée à cette démarche. Les parties signataires conviennent que l’indicateur retenu pour suivre cet objectif portera sur le nombre de collaborateurs bénéficiaires de la mesure d’ajustement versé aux termes de l’article 4.2.1. 4.2.2. L’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale 4.2.2.1 La prise en charge du congé légal de paternité et d’accueil de l’enfant
Le bilan de mai 2022 a permis de constater la prise du congé légal de paternité par les salariés de Juridica ayant déclaré la naissance d’un enfant. Juridica prévoit, pour la période 2022/2025, de poursuivre le maintien de l’indemnisation complémentaire à celle de la Sécurité Sociale, accordée aux salariés prenant, lors de l’arrivée d’un enfant, le congé légal de paternité et d’accueil de l’enfant. 4.2.2.2 Le renforcement de l’information sur le congé de paternité et d’accueil de l’enfant Les parties signataires réaffirment le souhait de renforcer l’information sur le congé de paternité et d’accueil de l’enfant, notamment en ce qui concerne ses modalités d’exercice. La loi du 4 août 2014 sur l’égalité réelle entre les hommes et les femmes prévoit que le conjoint de la femme enceinte ou la personne liée à elle par un pacte civil de solidarité ou vivant maritalement avec elle, bénéficie d’une autorisation d’absence pour se rendre à trois des examens médicaux obligatoires de suivi de la grossesse maximum. Une information générale sera réalisée à ce sujet chaque année auprès des salariés. De plus, une communication individualisée sera réalisée auprès du futur père ou conjoint dès la déclaration de la paternité ou d’accueil de l’enfant pour l’informer de ses droits. L’indicateur retenu afin de suivre les mesures définies aux articles 4.2.2.1 et 4.2.2.2 seront :
4.2.3 La formation
4.2.3.1 L’accompagnement au retour des congés liés à la parentalité
Les parties signataires réaffirment le souhait de favoriser l’égal accès de tous les salarié(e)s à la formation laquelle constitue un facteur essentiel du développement personnel et professionnel. Ainsi, un entretien sera proposé par les Ressources Humaines dans les 2 mois suivant une reprise d’activité consécutive à un congé de maternité, un congé d’adoption, un congé parental d’éducation ou un congé de soutien familial, d’une durée supérieure à 4 mois. Cet entretien aura pour objectif de déterminer l’accompagnement nécessaire dans le cadre de la reprise d’activité. De plus, les parties signataires conviennent de la nécessité de rappeler, à cette occasion, l’existence des services accessibles figurant dans le livret d’accueil ainsi que les modalités d’accès aux différents accords (CESU, Organisation du temps de travail, Télétravail) L’indicateur retenu s’appréciera au vu du taux de réalisation des entretiens, proche des 100%. 4.2.4 L’embauche Les parties signataires conviennent d’accentuer les mesures déjà mises en œuvre pour permettre d’accroître les candidatures du sexe sous-représenté sur les emplois non ou peu mixtes au sein de l’entreprise. |
Article 5 – Dispositions générales relatives à l’accord
5.1 Suivi de l’accord Le suivi de l’accord sera assuré par la commission Egalité Professionnelle qui se réunira une fois par an afin de veiller notamment à l’évolution, année par année, de l’ensemble des objectifs d’amélioration précisés pour la durée considérée à l’article 1 du présent avenant. Elle peut être amenée à signaler toute anomalie de situation qui lui paraitrait devoir être traitée. |
5.2 Durée - Effet Le présent accord prend effet à l’issue d’un délai de 8 jours suivant la date de notification à sa signature excepté son article 4.2 qui a pris effet le 1er juillet 2022, pour une période déterminée se terminant le 31 juillet 2025. Ses dispositions viennent remplacer celles de l’accord du 6 décembre 2006. Les parties signataires se rencontreront au moins trois mois avant la fin de l’exercice 2025 afin de faire le point sur la période quadriennale en voie d’achèvement et évaluer les perspectives du programme adapté à la période à venir et examineront alors les conditions dans lesquelles peut être reconduit un dispositif comparable. Les dispositions du présent avenant pourront être révisées dans les conditions prévues par l’article L.2261-7-1 et suivants du code du travail, notamment en cas d’évolution des dispositions légales, conventionnelles ou interprofessionnelles en vigueur ou dans l’hypothèse de changements fondamentaux susceptibles d’impacter l’organisation. |
5.3 Publicité
Le présent accord fera l’objet dans le respect des articles L 2231-5 et L 2231-6, D. 2231-2 et D. 2231-4 du Code du travail, d’un dépôt :
Fait à Marly le Roi, le 27 septembre 2022 |
Pour JURIDICA : XXX
Directrice Générale
Pour les syndicats : XXX
Déléguée Syndicale CFE-CGC
XXX
Déléguée Syndicale CFDT
ANNEXE 1
Eléments méthodologiques afférents au chapitre 4.2.1 portant sur la suppression progressive d’éventuels écarts non justifiés entre les rémunérations H/F
Analyse par : *classe,
*métier,
*tranche d’âge,
*ancienneté dans le groupe, le poste.
Comparaison salaire médian femme / salaire médian homme en fonction de :
*de la classe,
*du métier,
*de la tranche d’âge.
Pré identification des salariés éligibles en situation d’écart d’au moins 10% par rapport au salaire médian homme pour une classe, un métier ou une tranche d’âge donnés.
-Critère subsidiaire : la Garantie Minimale de Point (GMP).
-Examen conjoint par le GRH et l’encadrement de proximité de la situation objective des intéressées en vue de déterminer :
*le caractère justifié ou non justifié de la situation constatée,
*la mesure d’ajustement à prendre pour le futur.
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