Accord d'entreprise "ACCORD PORTANT SUR LA MISE EN PLACE DE L'ACTIVITE PARTIELLE LONGUE DUREE" chez EUROVIA BRETAGNE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de EUROVIA BRETAGNE et le syndicat CFDT et CGT et CFE-CGC le 2020-12-14 est le résultat de la négociation sur divers points.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT et CFE-CGC

Numero : T03521007324
Date de signature : 2020-12-14
Nature : Accord
Raison sociale : EUROVIA BRETAGNE
Etablissement : 72202858600526 Siège

Autres points : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions UN ACCORD SUR LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL (2019-09-23) UN ACCORD RELATIF AU FONCTIONNEMENT DU CSE (2019-09-23) Un Accord relatif à la Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels (2020-10-19) ACCORD PORTANT SUR LA MISE EN PLACE DE L'ACTIVITE PARTIELLE DE LONGUE DUREE (2022-12-09)

Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2020-12-14

ACCORD PORTANT SUR LA MISE EN PLACE DE L’ACTIVITE PARTIELLE DE LONGUE DUREE

Entre les soussignés :

La Société EUROVIA BRETAGNE dont le Siège Social est 45, rue du Manoir-de-Servigné

35043 RENNES CEDEX.

Représentée par XXXXXXXXXX, en qualité de Président ;

D’UNE PART,

Et

Les organisations syndicales :

L’Organisation Syndicale C.F.D.T., représentée par XXXXXXXX en qualité de délégué syndical central ;

L’Organisation Syndicale C.G.C., représentée par XXXXXXXXXX en qualité de déléguée syndicale centrale ;

L’Organisation Syndicale C.G.T., représentée par XXXXX en qualité de délégué syndical central ;

D’AUTRE PART.

Il a été convenu et arrêté ce qui suit :

Préambule

Devant la situation exceptionnelle liée à la propagation de la Covid-19 à laquelle la France est confrontée, la Direction de l’entreprise Eurovia Bretagne a informé les organisations syndicales de la baisse significative et durable de l’activité et la nécessité de maintenir l’emploi dans ce contexte particulier.

Le secteur des travaux publics a été fortement impacté par la crise sanitaire.

Ainsi sur l’ensemble du 2ème trimestre de l’année 2020, la chute d’activité dans le secteur des travaux publics s’établit à -26,8% par rapport au second trimestre de 2019. Depuis le mois de juin la commande publique ne représente toujours que les deux tiers de la commande publique enregistrée en 2019. Sur l’ensemble du secteur des TP, il est constaté une baisse d’activité équivalent à 17.2% des travaux réalisés.

Les prévisions du secteur des travaux publics sur le chiffre d'affaires d'ici la fin de l'année sont alarmantes et représentent une tendance de – 15% à -20% par rapport à l’année précédente.

Bien que la société Eurovia Bretagne ait pu reprendre son activité depuis le mois de mai, nous subissons une baisse durable de notre activité liée à la situation économique difficile, conséquence directe de la pandémie.

En effet le niveau de prise de commandes est en recul de près de 30% à fin août 2020 par rapport à N-1.

Alors que la période estivale est normalement chargée en études d’affaires (même en période post-électorale), l’été 2020 a été particulièrement calme et le carnet de commandes va donc en pâtir dans les prochains mois. Les plans de charges des agences sur les 3 prochains mois varient entre 50% et 100% en fonction des activités mais dans tous les départements et les budgets ont été revus à la baisse.

La perte d’activité et la baisse des commandes publiques risquent d’impacter fortement le plan de charge de certains de nos salariés sur les prochains mois.

En effet le niveau de commande à fin septembre est nettement en recul. Pour l’ensemble de la région le montant du carnet de commande pour la fin de l’année 2020 est de 30 712K€ alors qu’il était de 37 200K€ à fin septembre 2019 (soit 6 488K€ représentant environ 20% de moins).

Si l’on mesure agence par agence c’est l’agence du Morbihan qui est la plus impactée par la chute du carnet de commande ; et le planning des équipes, notamment d’assainissement, ne va pas jusqu’à la fin d’année, le carnet de commande est de 6 397K€ contre 9 765K€ l’an passé soit 35% de moins.

Nous avons déjà 2 équipes de Lorient en déplacement sur Brest et prochainement une équipe d’enrobé à Quimper ainsi que du personnel sur Rennes. Mais cela ne sera sans doute pas suffisant pour assurer un plan de charge à 100%.

En termes de perspective, nous avons démarré l’année 2020 avec un carnet de commande de 66 288K€, actuellement nous n’avons en commande pour l’année prochaine que 32 495K€ soit plus de 30 000K€ moins. Compte tenu du volume appel d’offre actuel et malgré le travail de l’encadrement pour maximiser les efforts de prospections et faire fonctionner la solidarité inter agence, cela ne suffira sans doute pas pour garantir une activité à temps plein pour l’ensemble des salariés.

A l’examen des carnets de commandes à fin novembre, nous avons 70 M€ de commandes pour 82 M€ à la même période, soit -15%.

Précisément, l’état du carnet de commande à fin novembre est le suivant ;

• Brest 11,9 M€ contre 9,3 M€ à fin Novembre 2019

• Morlaix hors GC 7 M€ contre 9,6 M€ (fin du chantier Siemens)

• Quimper 12,9 M€ contre 15,3 M€ (RN 164 en Commande)

• Lorient 11,4 M€ contre 16,4 M€ la baisse est surtout concentrée sur le secteur de Kervignac avec 6,4 M€ contre 11,5 M€ en 2019

• Rennes 11 M€ contre 14,2 M€ (Aéroport de Rennes)

• St Brieuc 11,2 M€ contre 11,7 M€

C’est donc surtout à Kervignac que la situation est préoccupante, quatre équipes de blanc et les trois d’enrobés n’ont pas d’activité pour démarrer 2021.

Le recours n’est pas non plus exclu sur les autres agences mais il y aura certainement assez d’activité pour le mois de janvier.

Ce phénomène peut se prolonger durant plusieurs mois, sa durée et son ampleur dépendront principalement de nos futures réussites aux prochains appels d’offres, sous réserve qu’il y en ait rapidement de nouveaux.

Face au ralentissement inédit de l’activité socio-économique du pays, le dispositif d’activité partielle mis en place par les pouvoirs publics pendant la période de confinement, a été le principal levier utilisé pour préserver l’emploi et les compétences des salariés.

Depuis le début de la crise, l’entreprise n’a procédé à aucun licenciement économique, plan social ou plan de restructuration. L’engagement de l’entreprise perdure aujourd’hui et le nouveau dispositif d’activité partielle de longue durée prévu par la loi du 17 juin 2020 permettrait de s’adapter de manière durable à la réduction d’activité, sans compromettre la pérennité de l’entreprise et en octroyant une indemnisation plus favorable aux salariés.

C’est sur la base de ce diagnostic que les organisations syndicales et la direction ont convenu de déployer le dispositif d’activité partielle de longue durée au sein du présent accord, afin d’assurer le maintien dans l'emploi des salariés malgré la forte baisse d’activité engendrée par la crise sanitaire.

I - Mise en œuvre du dispositif d’activité partielle de longue durée

Article 1- Activités et salariés concernés de l'entreprise

En application du présent accord la mise en œuvre du dispositif d'activité réduite, tous les salariés de l’entreprise peuvent bénéficier du dispositif quelle que soit la nature de leur contrat de travail (CDD, CDI, contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation) et leur statut professionnel.

Le dispositif d'activité partielle longue durée ne peut pas être cumulé sur une même période et pour un même salarié, avec le dispositif d'activité partielle prévue à l'article L 5122-1 du code du travail.

Sans préjudice des dispositions de l'alinéa précédent, les parties rappellent que la société ayant recours au dispositif d'activité partielle de longue durée pour une partie de ses salariés peut concomitamment recourir au dispositif d'activité partielle prévu à l'article L.5122-1 du code du travail pour d'autres salariés, pour les motifs prévus à l'article R.5122-1 du code du travail, à l'exclusion du motif de la conjoncture économique.

Article 2 - Réduction maximale de l'horaire de travail dans l'entreprise

En application du présent accord, les parties conviennent que la réduction de l’horaire maximale dans l’entreprise sera de 40% de la durée légale du travail (soit 321 heures sur 6 mois). Cette réduction s'apprécie sur la durée d'application de l’accord. Son application peut conduire à la suspension temporaire de l'activité sur certaines périodes.

La limite maximale visée au précédent alinéa peut être dépassée, sur décision de l'autorité administrative, pour des cas exceptionnels résultant de la situation particulière de l'entreprise. Toutefois, la réduction de l'horaire de travail ne peut être supérieure à 50% de la durée légale du travail.

Un planning prévisionnel sera transmis chaque mois et individuellement aux salariés visés par la baisse d’activité. Toute modification de ce planning sera communiquée aux salariés concernés dans un délai raisonnable.

Lors de chaque réunion ordinaire de CSE d’établissement, un point complet sera réalisé sur l’activité économique et les perspectives. Le cas échéant, un planning prévisionnel du recours à l’activité partielle sera remis aux élus. Le bilan sera réalisé mensuellement avec mention des heures chômées par catégorie de personnel.

L’entreprise privilégiera une réduction des horaires plutôt qu’une suspension complète du travail de manière à lisser l’activité et répartir l’activité partielle de manière équitable (par exemple par la mise en place d’un jour non travaillé par semaine). Selon les situations, et les spécialités des équipes, il pourra cependant y avoir une suspension temporaire de l'activité sur certaines périodes.

Article 3 - Indemnisation des salariés en activité réduite dans l'entreprise

En application des dispositions fixées par la loi et le décret n°2020-926 du 28 juillet 2020, l’employeur verse une indemnité au salarié en activité partielle longue durée équivalent à 70% de son salaire brut avec un plancher à 8,03€ par heure et un plafond fixé à 70% de 4,5 SMIC.

Les indemnités de paniers, zones et primes diverses liées aux conditions de travail ne sont pas maintenues pour les jours d’activité partielle longue durée

Cette indemnité est exonérée de charges sociales. Elle ne supporte que la CSG et la CRDS, à un taux susceptible de varier selon la situation fiscale du salarié :

- Le taux de principe est fixé actuellement à 6,7% (6,2% de CSG et 0,5% de CRDS)

- Le taux de la CSG peut être réduit à 3,8% voire à 0% selon le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année précédente la période d’allocation partielle.

Ces prélèvements sont à la charge du salarié. Le taux retenu est donc fonction de la situation fiscale de chacun.

Par ailleurs, l’indemnité horaire d’activité partielle entre dans l’assiette de l’impôt sur le revenu.

La société verse les indemnités au salarié à l'échéance normale de la paie.

II - Les engagements pris par l’employeur

Article 1 - Engagements de l'entreprise en matière d’emploi

En contrepartie des mesures susvisées, l'entreprise Eurovia Bretagne s'engage à ne pas procéder à des licenciements pour motif économique pendant la durée d'application dudit accord. Cet engagement porte sur l’ensemble des salariés de l’entreprise que ces derniers soient visés ou non par l’activité réduite.

Article 2 - Engagements de l'entreprise en matière de formation professionnelle

Les parties conviennent de l’importance de continuer à former les salariés afin d’accompagner au mieux la relance de l’activité dans l’entreprise.

Il est rappelé que tous les dispositifs de formation en vigueur peuvent être mobilisés dans le cadre d’un projet de formation élaboré conjointement par l’employeur et le salarié.

Dans cette optique, l'employeur s'engage à proposer à chaque salarié concerné par l’activité réduite un entretien individuel en vue d'examiner les actions de formation susceptibles d'être organisées durant les périodes d’activité partielle longue durée, dans les mêmes conditions que celles relatives à la mise en œuvre du plan de formation pendant le temps de travail. Ces actions peuvent être engagées pendant les heures chômées. Sont visées les actions de formation, de bilan de compétences, de validation des acquis de l'expérience etc. Il n'est pas prévu de formalisme particulier concernant cet entretien.

Le comité social et économique (CSE) sera tenu informé du bilan des actions au titre du plan de développement des compétences.

En outre, l’entreprise s’engage à maintenir un effort de formation d’au minimum 0.5% de la masse salariale de l’entreprise en complément de la contribution légale obligatoire à la formation professionnelle continue (1% de la masse salariale de l’entreprise) et à organiser les sessions de formation pendant les périodes d’activité partielle.

Article 3 - Mobilisation du compte personnel de formation

Le CPF est alimenté par l’Entreprise qui verse dessus une somme annuelle en euros, plafonnée à 500 euros pour une année de travail complète, dans la limite d'un plafond total de 5 000 euros.

Compte tenu de l’importance accordée par l’Entreprise et les Organisations Syndicales signataires au CPF, et convaincues qu’il peut jouer un grand rôle dans le développement des compétences des salariés, elles ont convenu que les salariés en activité partielle longue durée bénéficieront d’un abondement de leur CPF lorsqu’ils souhaiteront suivre une formation qualifiante en lien avec leur poste (mais non éligibles au dispositif FNE-Formation) mais que leur crédit CPF disponible sera insuffisant pour couvrir la formation. Dans cette hypothèse, l’Entreprise s’engage à recevoir le salarié afin d’examiner sa demande d’abondement et de formaliser une demande de financement complémentaire auprès de son opérateur de compétences (Constructys pour les travaux publics)

Ces abondements n'entrent pas en compte dans les modes de calcul des droits qui sont crédités sur le compte du salarié chaque année et du plafond.

Article 4 - Les conditions de prises des congés payés

Préalablement ou concomitamment à la mise en œuvre du dispositif d’activité réduite, les salariés bénéficiaires pourront être incités à prendre leurs congés payés acquis et leurs jours de repos (RTT, congés d’ancienneté…) étant entendu qu’il n’y aura pas de report de congés toléré cette année.

Article 5 – La mise à disposition entre agences

Préalablement à la mise en œuvre du dispositif d’activité réduite, l’entreprise s’engage à étudier toutes les possibilités de mise à disposition de personnel entre agences.

III - Situation du salarié pendant l’application du dispositif

Article 1 - Impact sur le droit à congés payés, le 13ème, la participation et l’intéressement

Toutes les heures chômées au titre de l’activité partielle n’impactent pas :

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- le calcul des droits à congés payés (en revanche, les allocations perçues n’ont pas la nature juridique d’une rémunération. Par conséquent elles ne sont pas inclues dans la rémunération servant de base de calcul de l’indemnité de congés payés)

- le calcul du 13ème mois

- le calcul de la répartition de la participation et de l'intéressement.

Article 2 - Les cotisations de frais de santé et de prévoyance

Elles seront prélevées en période d’activité partielle et le salarié continuera de bénéficier des prestations comme le prévoit la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 et indépendamment de ce que prévoient nos accords de groupe sur ces thématiques, sauf dispositions plus favorables prises au niveau national et dans le cadre d’échanges menés au sein de la commission de suivi sur les accords Frais de santé et de Prévoyance.

IV - Dispositions finales

Article 1 - Périmètre de l’accord

Le présent accord est directement applicable à l’ensemble des salariés définit à l’article 1 du présent accord et appartenant aux établissements de la société Eurovia Bretagne :

Article 2 - Prise d’effet et durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 6 mois et prendra effet le premier jour du mois civil au cours duquel la demande de validation est transmise à l’autorité administrative, soit le 1er décembre 2020.

Article 3 - Modalités de suivi de l’accord

Le suivi de l’application du présent accord sera assuré les organisations syndicales selon une information faite à l’initiative de l’entreprise tous les mois. Les informations transmises porteront en particulier sur les activités et salariés concernés par le dispositif, sur les heures chômées, ainsi que sur le suivi des engagements en matière d'emploi et de formation professionnelle.

Il est par ailleurs prévu qu’un point particulier sur l’activité et sur les perspectives soit réalisé mensuellement dans chaque CSE.

Par ailleurs, avant l'échéance de chaque période d'autorisation d'activité réduite de six mois, l'employeur transmet à l'autorité administrative, en vue du renouvellement de l'autorisation, un bilan portant sur le respect des engagements en matière d'emploi, de formation professionnelle et d'information des instances représentatives du personnel sur la mise en œuvre de l'activité réduite.

Article 4 - Procédure de validation et publicité

Le présent accord est transmis à l'autorité administrative via la plateforme activitepartielle.emploi.gouv.fr. La Direccte dispose de 15 jours pour valider l’accord. La décision est rendue pour une durée de six mois et est renouvelé par période de six mois.

Article 5 – Révision

Le présent accord peut être révisé à tout moment pendant sa période d'application, par accord collectif conclu sous la forme d'un avenant. A la demande d'engagement de la procédure de révision sont jointes les modifications que son auteur souhaite voir apporter au présent accord. La demande est adressée, par tout moyen permettant de lui conférer date certaine, à l’employeur et à l'ensemble des organisations habilitées à négocier. Les conditions de validité de l'avenant de révision obéissent aux conditions posées par l'article L.2232-6 du Code du travail.

Article 6 - Formalités de publicité et de dépôt

Conformément aux articles D.2231-2 et D.2231-4 du Code du travail, le texte du présent accord sera déposé sur la plateforme téléaccords.travail-emploi.gouv.fr et auprès du greffe du Conseil des Prud’hommes.

Chaque signataire recevra un exemplaire de cet accord.

La décision de validation de l’autorité compétente est portée à la connaissance des salariés par voie d'affichage sur leurs lieux de travail ou par tout autre moyen permettant de conférer date certaine à cette information.

Cet accord est remis ce jour en main propre aux délégués syndicaux centraux signataires.

Un exemplaire sera remis aux représentants du personnel en agences.

Un exemplaire sera affiché sur le panneau d’information du personnel dans chaque Etablissement.

Fait en 5 exemplaires à Rennes

Le 14 décembre 2020

Pour la société Eurovia Bretagne Pour l’Organisation Syndicale CGC

XXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXX

Pour l’Organisation Syndicale CFDT Pour l’Organisation Syndicale CGT

XXXXXXXXXXXXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXX

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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