Accord d'entreprise "Accord en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de la qualité de vie au travail" chez SUD RHONE-ALPES DEPLACEMENTS DROME ARDECHE (Siège)

Cet accord signé entre la direction de SUD RHONE-ALPES DEPLACEMENTS DROME ARDECHE et le syndicat UNSA et CFDT et CFTC le 2023-04-24 est le résultat de la négociation sur la diversité au travail et la non discrimination au travail, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, l'égalité professionnelle, l'égalité salariale hommes femmes.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat UNSA et CFDT et CFTC

Numero : T02623005125
Date de signature : 2023-04-24
Nature : Accord
Raison sociale : SUD RHONE-ALPES DEPLACEMENTS DROME ARDECHE
Etablissement : 75228681500010 Siège

Égalité HF : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2023-04-24

Accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de la qualité de vie au travail

Entre les soussignés,

Sud Rhône Alpes Déplacements Drôme Ardèche (SRADDA), Société publique locale au capital de 3 410 000 €, immatriculée au RCS de Romans sur Isère sous le numéro 752 286 815, dont le siège est situé 131 avenue des Auréats 26000 VALENCE, représentée par M, en sa qualité de Directeur

Ci-après désignée « la SRADDA »

d’une part,

et

Les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, représentées respectivement par leur délégué syndical,

  • M, pour la CFDT,

  • M, pour l’UNSA,

Ci-après désignées « les organisations syndicales »,

Ci-après désignées ensemble « les parties »,

d’autre part,

Préambule

La Direction et les Organisations Syndicales, considérant que la mixité, la diversité et l’égalité de traitement entre les Femmes et les Hommes constituent des facteurs d’efficacité, de modernité, de cohésion sociale et des sources de progrès dans l’entreprise, se sont réunies pour négocier un nouvel accord sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie au travail. La SRADDA veille à ce que la Qualité de Vie au Travail soit intégrée aux valeurs et aux conditions de travail applicables en son sein et souhaite continuer à fournir des conditions de travail et de bien-être propices à l’épanouissement professionnel ainsi qu’à l’engagement des collaborateurs et collaboratrices.

Le 1er juillet 2015 et le 31 janvier 2020, la direction et les partenaires sociaux ont déjà pris des mesures importantes en faveur de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Dans le cadre de ce nouvel accord, les parties signataires entendent réaffirmer leur engagement et poursuivre leurs actions.

Il est rappelé que l’accord doit comporter 3 domaines d’actions parmi les suivants :

  • L’embauche

  • La formation

  • La promotion professionnelle

  • La qualification

  • La classification

  • Les conditions de travail

  • La sécurité et la santé au travail

  • L’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale

  • La rémunération (obligatoire)

Pour chaque thème retenu, il convient de définir un objectif de progression, des actions permettant d’atteindre ces objectifs ainsi que des indicateurs chiffrés.

Les parties se sont appuyées dans leur réflexion sur les dispositions de la Convention collective nationale des transports routiers et activités auxiliaires du transport et de l’accord de Branche du 04 juin 2020 pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, sur la Base de Données Economiques, Sociales et Environnementales (BDESE), dans l’Index Egalité Homme/Femme conformément à la loi du 5 Septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, sur le diagnostic de situation comparée et sur le bilan des actions déjà mises en œuvre au sein de l’entreprise.

Le diagnostic sur la situation comparée des femmes et des hommes, réalisé sur le support mis à disposition par l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT), fait apparaitre les éléments suivants pour l’année 2022 :

  • Une répartition globale à 34% de femmes et 66% d’hommes ;

  • L’âge moyen des femmes est de 49,7 ans (52,3 ans pour les hommes) et leur ancienneté moyenne est de 8,5 ans (7,8 pour les hommes)

  • Un déséquilibre entre les femmes et les hommes dans les catégories Ouvrier.ère (30% de femmes), Employé.e (89% de femmes) et Maitrise (28% de femmes) ;

  • Un déficit de candidatures féminines sur certains postes de l’entreprise, réputés « masculins », notamment sur le poste de conducteur.trice ;

  • Un déséquilibre entre les femmes et les hommes en termes d’heures de formation pour la catégorie Ouvrier.ère ;

  • Un manque de communication et de suivi des dispositifs existants en matière d’articulation entre la vie professionnelle et personnelle,

  • Des rémunérations de base liées à la grille des salaires, excluant ainsi des inégalités entre les femmes et les hommes.

L’index égalité femmes-hommes au titre de l’année 2022 est le suivant :

  • Ecart de rémunération : 40 / 40

  • Ecart de taux d’augmentations individuelles : 35 / 35

  • % de salariées ayant bénéficié d’une augmentation suivant leur retour de congé maternité non calculable

  • Nbre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations 10 / 10

Au regard de ces constats, les parties se sont rencontrées au cours de 2 réunions et se sont accordées pour prendre des mesures ciblées autour des thèmes suivants :

  • L’embauche

  • La formation

  • L’articulation entre la vie professionnelle et personnelle

  • Les conditions de travail

  • La rémunération.

Ceci exposé, il est convenu ce qui suit :

Article 1 – Favoriser un égal accès des femmes et des hommes à l’embauche

Les parties conviennent qu’il n’y a pas de métiers spécifiquement féminins ou masculins et que le processus de recrutement devra garantir des recrutements fondés sur les seules compétences, aptitudes, qualifications et expériences professionnelles permettant d’assurer une égalité de traitement des candidat.es.

Article 1.1 - Situation de la SRADDA en matière de recrutement

La part des femmes dans l’effectif de la SRADDA, après avoir été en constante progression, est stable depuis 5 ans. Dans un secteur tendu en terme d’emploi, la SRADDA est souvent amenée à passer des annonces de recrutement, et l’on constate notamment un déficit de candidatures féminines sur des métiers réputés masculins, tels que les métiers de conduite, techniques ou d’exploitation.

L’objectif des parties est donc de favoriser la mixité dans les emplois de la SRADDA.

Article 1.2 – Actions à mettre en place et indicateurs chiffrés

Les parties se sont accordées sur les actions suivantes :

Action Indicateur chiffré Echéancier prévu Coût prévisionnel
Lors de l’arrivée d’une femme dans une équipe masculine, l’informer de la politique de l’entreprise en matière d’égalité femmes / hommes et faire un suivi de son intégration au regard de cette politique. 100% des personnes dans cette situation bénéficieront de cet accompagnement 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Mener des campagnes de sensibilisation auprès des femmes sur le cœur de métier de la SRADDA : la conduite (actions de sensibilisation de nos partenaires de recrutement et affiches de recrutement ciblées, notamment sur le site internet de la SRADDA ou via l’utilisation des girouettes) 1 action de sensibilisation auprès des partenaires 31.12.2023 Aucun coût supplémentaire
Diffusion de 2 affiches de recrutement ciblées par an 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Sensibiliser les personnes amenées à recruter pour la SRADDA aux bonnes pratiques de recrutement Création d’1 guide des bonnes pratiques du recrutement 31.12.2023 Aucun coût supplémentaire
Effectuer le suivi sexué des recrutements via les annonces pour repérer des éventuels biais dans le processus d’embauche Outil de suivi des annonces utilisé à 100% 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire

Article 2 – Garantir un égal accès des femmes et des hommes à la formation professionnelle

La formation représente un levier majeur du maintien et du développement des compétences de l’entreprise et constitue un investissement indispensable pour la SRADDA comme pour les collaborateurs et un droit ouvert à tous les salariés.

Article 2.1 - La situation de la SRADDA en matière de formation

La SRADDA veille généralement à organiser des formations dans les locaux de l’entreprise ou au plus près du lieu d’habitation des salariés et pendant les heures de travail lorsque cela est possible.

Le diagnostic de situation comparée pour l’année 2022 a montré un déséquilibre du nombre d’heures de formation entre les femmes et les hommes au sein de la catégorie des ouvriers / ouvrières.

L’objectif des parties est de connaitre la raison de cette différence et de rééquilibrer l’accès des femmes et des hommes à la formation professionnelle le cas échéant.

Article 2.2 - Actions à mettre en place et indicateurs chiffrés

Les parties se sont accordées sur les actions suivantes :

Action Indicateur chiffré Echéancier prévu Coût prévisionnel
Mettre en place un suivi spécifique de l’accès à la formation des conductrices et des conducteurs Création d’1 outil de suivi sexué des participants aux formations 31.12.2023 Aucun coût supplémentaire
Favoriser la réadaptation à leur poste de travail des salarié.e.s qui ont été absents plus de 6 mois (maladie, congé familial, etc.) en les rendant prioritaires pour effectuer des formations à leur retour Programmer 1 formation dans l’année suivant son retour à 100% des salarié.e.s concerné.es 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Programmer 1 audit par le formateur interne au moment du retour du personnel de conduite 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire

Article 3 – Favoriser une meilleure articulation entre les temps professionnels et personnels

D’une part, l’activité de la SRADDA et les missions de service public qu’elle assure s’accompagnent de rythmes de travail particuliers : horaires décalés, coupés ou en équipe. D’autre part, certaines tâches domestiques reviennent en grande partie aux femmes et aux parents isolés. Les parties signataires considèrent que la nécessité d’articuler les temps professionnels et personnels est indispensable aux salarié.es et à la vie de l’entreprise et souhaitent mettre en place des actions compatibles avec la réalisation des missions de cette dernière.

Article 3.1 - La situation de la SRADDA

En matière d’articulation des temps, la SRADDA a déjà mis en place plusieurs mesures :

  • Intégration de paragraphes consacrés au congé maternité, paternité et parental dans le livret d’accueil remis à tous les nouveaux salariés ;

  • Mise en place de réunions d’information sur la retraite pour les salariés de plus de 45 ans ;

  • Suivi des congés paternité et incitation à le prendre auprès des salariés ;

  • Maintien du salaire (subrogation) des salariés en congé paternité, quelle que soit leur ancienneté ;

  • Adaptation de la durée des contrats de travail à temps partiel pour mieux concilier son travail avec sa vie privée ;

  • Mise en place d’un document de demande d’indisponibilités pour le personnel de conduite ;

  • Possibilité d’adapter ses horaires de travail pour le personnel sédentaire ;

  • Mise en place de plannings des samedis travaillés sur une période de 3 mois avec possibilité d’échanger entre collègues ;

  • Signature d’un accord sur le droit à la déconnexion

La SRADDA accorde une grande importance à la qualité de vie au travail de ses salariés et recherche continuellement à améliorer celle-ci.

Article 3.2 – Actions à mettre en place et indicateurs chiffrés

Les parties se sont accordées sur les actions suivantes :

Action Indicateur chiffré Echéancier prévu Coût prévisionnel
Communiquer sur la thématique de l’égalité professionnelle dans une rubrique spécifique du journal interne 4 articles sur le sujet par an 31.12.2023 Aucun coût supplémentaire
Mise en place d’un entretien avant tout congé parental. L’entretien sera téléphonique si la salariée est en congé maternité et ne revient pas avant le congé parental Proposition d’entretien faite à 100% des personnes concernées 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Communiquer par écrit au moins 8 jours avant le début des sessions de formation le type d’action, les dates, horaires et lieux de formation Information à 100% des salariés 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Transmettre aux conducteurs et conductrices le planning prévisionnel des FCO au moins 6 mois à l’avance et les informer individuellement en cas de changement Information à 100% du personnel de conduite 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Valider les dates des congés d’été au plus tard le 28 février Modification de la procédure de pose de congés 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Pratiquer le maintien de salaire des salariées en arrêt maternité, même si l’ancienneté d’un an n’est pas acquise 100% des arrêts maternité maintenus 31.12.2025 Avance du salaire de la salariée

Prise en charge par la Sradda d’1 jour « enfant malade » par année civile, sans ancienneté minimale et à 2 conditions :

  • L’enfant doit avoir moins de 11 ans (16 ans en cas de handicap)

  • Un justificatif doit être fourni au service RH

Nombre de jours payés par an pour enfant malade 31.12.2023 Coût estimé de 40 journées de travail par an

Article 4 – Maintenir de bonnes conditions de travail pour tous

Les conditions de travail au sein de la SRADDA sont identiques pour les femmes et les hommes, qui ont accès aux mêmes types d’équipements. Les conditions de travail sont au cœur de la politique sociale de la SRADDA car leur amélioration permet aux salariés de se sentir bien dans leur entreprise, ce qui est un gage de qualité de service, de fidélisation et de qualité de vie au travail.

Article 4.1 - La situation de la SRADDA

Des mesures sont déjà en place au sein de la SRADDA autant au niveau matériel qu’organisationnel ou humain :

  • Renouvellement systématique des autocars avec climatisation et boite automatique ;

  • Groupes de travail avec l’exploitation et le personnel de conduite pour réviser les fiches horaires ;

  • Participation d’un représentant du personnel dans le choix des vêtements de travail, des véhicules, de la mutuelle ;

  • Formations internes modulables, au plus près des besoins des salariés ;

  • Améliorations des équipements par le service technique (ventilateurs, changement de place des boutons du poste de conduite pour une meilleure ergonomie, rehausseurs d’écrans, etc.) ;

  • Intégration du personnel par le formateur interne pour le personnel de conduite et par le responsable de service pour les sédentaires ;

  • Formation des managers aux risques psycho-sociaux ;

  • Accord systématique aux demandes de reprise à temps partiel thérapeutique après maladie ;

Article 4.2 – Actions à mettre en place et indicateurs chiffrés

Action Indicateur chiffré Echéancier prévu Coût prévisionnel
Mettre en place un entretien systématique de fin de période d’essai pour faire un point avec le salarié sur son intégration et ses premiers mois dans l’entreprise Entretien pour 100 % des nouveaux salariés 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
S’assurer que le temps partiel est choisi. Si ce n’est pas le cas, s’assurer que si des postes à temps complet se libèrent, ils seront proposés aux salariés à temps partiel disposant des compétences nécessaires et souhaitant augmenter leur temps de travail 100% des salariés à temps partiel sondés chaque année via la mise en place d’1 questionnaire distribué en fin d’année scolaire 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Faciliter l’accès à tous les postes de travail aux salariés ayant une reconnaissance de travailleur handicapé en effectuant à leur demande une étude de leur poste en vue d’améliorer son ergonomie Nombre de demandes transmises et nombre d’études réalisées 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Favoriser le dialogue et le droit d’expression des salariés afin que chacun puisse s’exprimer librement et faire part des difficultés rencontrées au quotidien Organisation d’1 réunion interservices lors de la rentrée scolaire ou à la demande de salariés 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Transmettre un questionnaire aux salarié.es démissionnaires pour connaitre la ou les raisons de leur départ 100% des salarié.es interrogés 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire

Article 5 – Garantir l’égalité de rémunération

Dans une entreprise, les écarts de rémunération peuvent être expliqués par le fait les femmes et les hommes n’occupent pas le même poste et/ou les mêmes fonctions, et n’ont pas la même ancienneté sur leur poste. Par ailleurs, la rémunération est le résultat d’un parcours : recrutement, mobilité, accès à la formation, à la promotion et articulation des temps de vie.

Article 5.1 - La situation de la SRADDA

Le diagnostic de situation comparée montre que les rémunérations de base sont liées à la grille des salaires, excluant ainsi des inégalités entre les femmes et les hommes. Cependant, les éléments variables de rémunération peuvent créer des différences et les parties veulent s’assurer que les moyennes reflètent bien la situation par une analyse plus fine.

Article 5.2 – Actions à mettre en place et indicateurs chiffrés

Afin de veiller à une égalité de traitement entre les salarié.es de l’entreprise, les parties se sont accordées sur les actions suivantes :

Action Indicateur chiffré Echéancier prévu Coût prévisionnel
Vérifier que les écarts sont liés à l’ancienneté et à la part des variables 1 étude réalisée par an et par établissement 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Veiller à l’absence de discrimination dans l’attribution des éléments variables de rémunération (occasionnels) % de salarié.e.s ayant bénéficié d’éléments variables 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire
Veiller à ce que, si un emploi à plus forte responsabilité se libère, les sexes sous-représentés puissent y avoir accès Nombre de poste concernés 31.12.2025 Aucun coût supplémentaire

Article 6 – Modalités de mise en œuvre de l’accord

Article 6.1 – Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée de 3 ans, conformément à l’accord de méthode signé le 29 janvier 2020 avec les partenaires sociaux.

Article 6.2 – Suivi de l’accord

Un document de synthèse sur les indicateurs de résultat sera communiqué aux salariés et affiché avec le présent accord dans les différents locaux de la SRADDA. La mise en œuvre et le suivi du plan d’action seront présentés une fois par an aux membres du CSE.

Article 6.3 – Publicité et entrée en vigueur

Le présent accord sera déposé sur la plateforme nationale « Téléaccords » du ministère du travail par le représentant légal de la SRADDA, ainsi qu’au greffe du conseil de prud’hommes de Valence.

L’accord entre en vigueur, conformément aux dispositions légales, à compter du lendemain de son dépôt.

Fait en 3 exemplaires originaux à Valence, le 24 avril 2023.

Pour la SRADDA, Pour la CFDT, Pour l’UNSA,

M. M. Mme

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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