Accord d'entreprise "AVENANT A L'ACCORD D'ETABLISSEMENT RELATIF AU REGIME DE PREVOYANCE PERSONNEL NON CADRES" chez GRAND PORT FLUVIO-MARITIME DE L'AXE SEINE (HAROPA PORT - DT DU HAVRE)
Cet avenant signé entre la direction de GRAND PORT FLUVIO-MARITIME DE L'AXE SEINE et le syndicat CFE-CGC et CFDT et CGT le 2022-12-13 est le résultat de la négociation sur les dispositifs de prévoyance.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFDT et CGT
Numero : T07623009269
Date de signature : 2022-12-13
Nature : Avenant
Raison sociale : GRAND PORT FLUVIO-MARITIME DE L'AXE SEINE
Etablissement : 89961480400024 HAROPA PORT - DT DU HAVRE
Prévoyance : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Accords de prévoyance collective
PROTOCOLE D'ACCORD PORTANT SUR LA TRANSPOSITION DE L'ACCORD CADRE INTER ETABLISSEMENTS DU 27/01/21 (2021-06-30)
Avenant au protocole d'accord relatif aux mesures particulières d'incitation au départ anticipé des salariés ayant été exposés à l'amiante (2022-07-06)
ACCORD D'ETABLISSEMENT REALTIF AU REGIME DE PREVOYANCE PERSONNEL CADRES (2022-12-13)
ACCORD D'ETABLISSEMENT RELATIF AU REGIME DE PREVOYANCE DES RETRAITES (2022-12-13)
Avenant à l'accord d'établissement relatif au régime de prévoyance personnel inscrits maritimes (2023-06-15)
Avenant à l'accord d'établissement relatif au régime de prévoyance personnel cadres (2023-06-15)
Accord d'établissement relatif au régime de prévoyance personnel non -cadres (2023-06-15)
Conditions du dispositif prévoyance pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2022-12-13
Avenant à l’accord d’établissement relatif au régime de prévoyance
Personnel « Non-Cadres »
Entre :
D’une part,
Et
Le Syndicat Général CGT,
La C.F.D.T,
L’Association Syndicale des Ingénieurs et Cadres,
D’autre part,
Préambule
L’accord de branche du 17 décembre 2015 a pour objet de définir, au niveau de la branche, les garanties collectives obligatoires de prévoyance complémentaire minimales en cas d’incapacité de travail, d’invalidité et de décès devant être instituées au profit des salariés ne relevant pas des articles 4 et 4 bis de la convention nationale du 14 mars 1947.
Au niveau de l’entreprise, il est apparu nécessaire de compléter ces dispositions de branche afin de maintenir le niveau de garanties dont bénéficient actuellement les salariés visés par cet accord.
C’est dans ce cadre que les parties signataires se sont réunies fin 2017, afin de mettre en place un régime de prévoyance en complément du régime de branche du 17 décembre 2015 au bénéfice des salariés ne relevant pas des articles 4 et 4 bis de la convention nationale du 14 mars 1947. Cet accord a une durée déterminée de 5 ans qui expire le 31 décembre 2022.
Le 1er juin 2021, l’ Etablissement a été créé. C’est dans ce contexte, qu’il a été décidé de faire un avenant à cet accord, le temps de faire un appel d’offre pour la prévoyance des non cadre.
Cet avenant modifie les dispositions antérieures de même nature portant sur le régime de prévoyance.
Article 1 : L’objet de l’avenant
Le présent avenant définit :
les garanties collectives obligatoires de prévoyance complémentaires en cas d’incapacité de travail, d’invalidité et de décès devant être instituées au profit des salariés visés à l’article 2 de l’avenant.
La répartition du financement de ces garanties
Les garanties définies viennent en complément du régime conventionnel de branche précisé par accord du 17 décembre 2015 relatif au régime de prévoyance.
Article 2 : Les bénéficiaires
L’avenant s’applique aux salariés ne relevant pas des articles 2.1. et 2.2. de l’accord national interprofessionnel relatif à la prévoyance des cadres du 17 novembre 2017.
Il s’applique également aux salariés ne relevant pas des articles 2.1. et 2.2. de l’accord national interprofessionnel relatif à la prévoyance des cadres du 17 novembre 2017 qui bénéficient de départs en amiante et pénibilité.
Le régime couvre l’ensemble des salariés visés ci-dessus sans condition d’ancienneté. L’adhésion à ce régime est obligatoire pour l’ensemble de ces salariés.
Article 3 : Prestations
Pour les salariés ne relevant pas des articles 2.1. et 2.2. de l’accord national interprofessionnel relatif à la prévoyance des cadres du 17 novembre 2017, les prestations accordées au titre du présent régime consistent à assurer la couverture des salariés bénéficiaires du régime pour les risques « incapacité-invalidité-décès ».
Pour les salariés ne relevant pas des articles 2.1. et 2.2. de l’accord national interprofessionnel relatif à la prévoyance des cadres du 17 novembre 2017 qui bénéficient de départs en amiante et pénibilité, les prestations accordées au titre du présent régime consistent à assurer la couverture des salariés bénéficiaires du régime pour le seul risque « décès ».
Ces prestations, telles qu’en vigueur à la date de prise d’effet du régime, sont résumées, à titre d'information, dans le document joint en annexe.
Toutefois, ces prestations ne constituent, en aucun cas, un engagement pour l’entreprise, qui n’est tenue, à l’égard de ses salariés, qu’au seul paiement des cotisations, et, au respect de ses obligations légales et conventionnelles en la matière.
En conséquence, les prestations figurant en annexe relèvent de la seule responsabilité de l'organisme assureur.
Article 4 : Cotisations
4.1. Montant et répartition des cotisations
Pour les salariés ne relevant pas des articles 2.1. et 2.2. de l’accord national interprofessionnel relatif à la prévoyance des cadres du 17 novembre 2017, le régime est financé conjointement par l’entreprise et les salariés dans les conditions suivantes :
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Tranche A |
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Tranche B |
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En application des accords d’entreprise du 5 juillet 2002, du 24 novembre 2014 et à l’avenant du 06 juillet 2022 pour les salariés ne relevant pas des articles 2.1. et 2.2. de l’accord national interprofessionnel relatif à la prévoyance des cadres du 17 novembre 2017 qui bénéficient de départs en amiante et pénibilité, le régime est financé de la manière suivante :
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Tranche A |
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Tranche B |
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Il est rappelé que :
La tranche A correspond à la tranche de rémunération inférieure ou égale au plafond de la sécurité sociale ;
La tranche B correspond à la tranche de rémunération comprise entre 1 et 4 plafonds de la sécurité sociale
Pour les salariés à temps partiel, la base de cotisation est celle d’un temps plein reconstitué.
4.2. Evolution ultérieure de la cotisation
Il est précisé que les augmentations de cotisations futures pouvant résulter notamment d’une révision du tarif par l’assureur à la suite d’un changement de réglementation et/ou d’une dégradation du rapport sinistre à primes seront réparties dans les mêmes conditions.
Article 5 : Suspension du contrat de travail
L’adhésion des salariés est maintenue en cas de suspension de leur contrat de travail, quelle qu’en soit la cause, dès lors qu’ils bénéficient, pendant cette période, d’un maintien, total ou partiel, de salaire (quelle qu’en soit la dénomination), d’indemnités journalières complémentaires financées au moins en partie par l’employeur, qu’elles soient versées directement par l’employeur ou pour son compte par l’intermédiaire d’un tiers ou d’un revenu de remplacement versé par l’employeur.
Dans ces hypothèses, le financement est maintenu et la société verse une contribution calculée sur le montant de l’indemnisation versée au salarié concerné, selon les mêmes modalités que celles prévues pour les salariés dont le contrat de travail n’est pas suspendu, et pendant toute la période de suspension du contrat de travail indemnisée. Parallèlement, le salarié doit obligatoirement continuer à acquitter sa propre part de cotisation.
Article 6 : Portabilité
En cas de cessation du contrat de travail, non consécutive à une faute lourde, ouvrant droit à prise en charge par le régime d’assurance chômage, les anciens salariés dont les droits à couverture complémentaire ont été ouverts dans l’entreprise bénéficieront du maintien des garanties de la couverture complémentaire prévoyance « incapacité – invalidité – décès » en vigueur dans l’entreprise, dans les conditions prévues à l’article L. 911-8 du code de la sécurité sociale.
Ce dispositif de portabilité couvre également les départs en amiante et pénibilité.
Article 7 : Pratique de la subrogation
Il est convenu que la subrogation est pratiquée pour les salariés en contrat à durée déterminée.
Il est rappelé que la subrogation est le fait qu’en cas d’absence d’un salarié pour maladie, maternité, ou accident du travail, ce dernier peut autoriser l’employeur à percevoir pour son compte les indemnités de maladie versées par la sécurité sociale. En contrepartie, l’employeur doit maintenir le salaire à hauteur des indemnités perçues.
Article 8 : les délais de la garantie de ressources :
Il est convenu que les délais de la garantie de ressources restent inchangés. Les dispositions conventionnelles applicables éventuellement complétées par des pratiques locales ne sont pas remises en cause par l’accord. Au titre de ces pratiques locales, figure le délai de 103 jours (120 jours calendaires) durant lequel l’entreprise assure la rémunération des salariés avant la prise en charge par l’organisme en charge de la prévoyance.
Article 9 : Information et suivi de l’avenant
9.1 . Information
En sa qualité de souscripteur, l’entreprise remettra à chaque salarié et à tout nouvel embauché, une notice d'information détaillée, établie par l’organisme assureur, résumant notamment les garanties et leurs modalités d'application.
Les salariés seront informés préalablement et individuellement, selon la même méthode, de toute modification de leurs droits et obligations.
9.2. Suivi de l’avenant
Une commission de suivi d'application de cet avenant est constituée et composée de deux représentants de chaque organisation syndicale signataire et de trois représentants de l’entreprise.
Elle se réunira chaque année afin notamment :
d'examiner les comptes de résultats de l’exercice écoulé ;
d’étudier les conditions d’application du présent avenant et de proposer, le cas échéant, des adaptations.
Article 10 : Changement d’organisme assureur
Conformément à l’article L.912-3 du Code de la sécurité sociale, les rentes en cours de service, à la date du changement d’organisme assureur, continueront à être revalorisées selon le même mode que le contrat précédent. Les garanties décès seront également maintenues au profit des personnes bénéficiant des prestations incapacité ou invalidité à la date d’effet de la résiliation du contrat d’assurance.
Les prestations décès, lorsqu’elles prennent la forme de rente, continueront à être revalorisées après la résiliation du contrat de garanties collectives.
Article 11 : Durée, effet, révision, dénonciation de l’avenant et rendez-vous
Le présent avenant est à durée déterminée de 3 mois. Il prend effet le 1er janvier 2023.
Il se substitue à toutes les dispositions résultant d’accords collectifs, de décisions unilatérales ou de toute autre pratique en vigueur dans l’établissement et portant sur le même objet que celui prévu par le présent avenant.
Les Parties conviennent de se réunir à l’initiative de la plus diligente afin de discuter des éventuelles adaptations à apporter à l’avenant, notamment au regard des propositions qui auraient pu être formulées par la commission visée à l’article 7.
Indépendamment de cette clause de rendez-vous, le présent avenant pourra, à tout moment, être modifié ou dénoncé en respectant la procédure prévue respectivement par les articles L. 2222-5, L. 2261-7 et suivant et L. 2222-6 et L. 2261-9 et suivants du Code du travail.
La demande de révision, qui peut intervenir à tout moment à l’initiative de l’une des parties, doit être notifiée par lettre recommandée avec avis de réception aux autres parties.
L’ensemble des partenaires sociaux se réunira alors dans un délai d’un mois à compter de la réception de cette demande afin d’envisager l’éventuelle conclusion d’un avenant de révision.
L’éventuel avenant de révision se substituera de plein droit aux dispositions du présent avenant qu’il modifiera.
Conformément aux articles L. 2222-6 et L. 2261-9 et suivants du Code du travail, les parties signataires du présent avenant ont également la possibilité de le dénoncer moyennant un préavis de trois mois.
La dénonciation par l’une des parties signataires doit être notifiée par lettre recommandée avec avis de réception aux autres signataires et faire l’objet d’un dépôt conformément à l’article L. 2231-6 du Code du travail.
L’ensemble des partenaires sociaux se réunit alors dans un délai d’un mois à compter de la réception de la notification afin d’envisager l’éventuelle conclusion d’un accord de substitution.
L’avenant dénoncé continue donc à produire effet jusqu’à l’entrée en vigueur du nouvel accord qui lui est substitué ou, à défaut, pendant une durée d’un an à compter de l’expiration du préavis de trois mois.
En tout état de cause et sauf accord contraire des parties, y compris de l'organisme assureur, la dénonciation ne pourra avoir d'effet qu'à l'échéance de la convention d'assurance collective.
Article 12 : Dépôt et publicité
Un exemplaire du présent avenant sera déposé sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail, et, auprès du secrétariat greffe du Conseil de prud’hommes du lieu de sa conclusion, avec les pièces accompagnant le dépôt prévues aux articles D. 2231-6 et D. 2231-7 du Code du travail.
En outre, un exemplaire sera établi pour chaque partie.
Le présent avenant sera notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’Etablissement.
Enfin, le présent avenant sera transmis aux représentants du personnel.
Le présent avenant sera consultable au sein de l’entreprise.
Enfin, le présent avenant fera l’objet d’une publication en version anonymisée sur la base de données nationale, en application des articles L. 2231-5-1 et R. 2231-1-1 du Code du travail.
Le Havre, le
Le Syndicat Général CGT,
La C.F.D.T,
L’Association Syndicale des Ingénieurs et Cadres,
Annexe :
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