Accord d'entreprise "AVENANT (NUMERO 3) A L’ACCORD SUR LA GESTION PREVISIONNELLE DE L’EMPLOI ET DES PARCOURS PROFESSIONNELS - MAKE UP FOR EVER" chez MAKE UP FOR EVER (Siège)

Cet avenant signé entre la direction de MAKE UP FOR EVER et le syndicat CGT-FO et CFDT le 2023-06-27 est le résultat de la négociation sur la mobilité professionnelle ou la mobilité géographique.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO et CFDT

Numero : T07523057323
Date de signature : 2023-06-27
Nature : Avenant
Raison sociale : MAKE UP FOR EVER
Etablissement : 31830926700033 Siège

Mobilité : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur le thème Mobilité géographique, mobilité professionelle, promotions ACCORD SUR LA GESTION PREVISIONNELLE DES EMPLOIS ET DES PARCOURS PROFESSIONNELS (2022-05-20) AVENANT N° 2 A L'ACCORD SUR LA GESTION PREVISIONNELLE DE L'EMPLOI ET DES PARCOURS PROFESSIONNELS - MAKE UP FOR EVER (2023-04-04) AVENANT A L’ACCORD SUR LA GESTION PREVISIONNELLE DES EMPLOIS ET DES PARCOURS PROFESSIONNELS - MAKE UP FOR EVER (2022-07-13)

Conditions du dispositif mobilité pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2023-06-27

AVENANT A L’ACCORD SUR LA GESTION PREVISIONNELLE DE L’EMPLOI ET DES PARCOURS PROFESSIONNELS

MAKE UP FOR EVER

ENTRE :

La société MAKE UP FOR EVER, société par actions simplifiée, dont le capital social est de 1.050.000,00 €, immatriculée au RCS de PARIS sous le numéro 318 309 267 dont le siège social est situé au 5, rue de la Boétie 75008 PARIS, prise en la personne de son représentant légal domicilié en cette qualité au dit siège social,

Ci-après la « Société » ou la « MAKE UP FOR EVER »,

D’UNE PART,

ET :

Les organisations syndicales représentatives au sein de la Société désignées ci-après :

  • La Confédération française démocratique du travail (CFDT), représentée par XXX en sa qualité de déléguée syndicale ;

  • La Confédération générale du travail force ouvrière (FO) représentée par XXX en sa qualité de déléguée syndicale ;

Ci-après « les Organisations syndicales représentatives »,

D’AUTRE PART,

Également ensemble dénommées les « Parties » ou individuellement une « Partie »

Table des matières

ARTICLE 1 - MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF DE CONGE DE MOBILITE 5

Article 1.1. Objet du congé de mobilité 5

Article 1.2. Bénéficiaires 5

Article 1.3. Adhésion au congé de mobilité 6

Article 1.4. Durée du congé de mobilité 6

Article 1.5. Rémunération du congé de mobilité 7

Article 1.5.1 Pendant les périodes de suspension du contrat de travail 7

Article 1.5.2 Pendant les périodes de travail en CDI ou en CDD 7

Article 1.6. Statut du salarié durant le congé de mobilité 8

Article 1.7. Fin du congé de mobilité 8

Article 1.8. Indemnité de rupture du contrat de travail au terme du congé de mobilité 8

Article 1.9. Engagements réciproques 9

Article 1.10. Prise en charge des frais d’entretien d’embauche 9

ARTICLE 2 – MESURES D’ACCOMPAGNEMENT DE LA MOBILITE 9

Article 2.1. Indemnité de repositionnement anticipé 9

Article 2.2. Aides à la Formation 10

Article 2.2.1. La Formation d’adaptation 10

Article 2.2.2. La Formation de reconversion professionnelle 10

Article 2.2.3. La Formation pour création / reprise d’entreprise 11

Article 2.3. Aides à la mobilité géographique 11

Article 2.4. Aide à la création et à la reprise d’entreprise 11

Article 2.5. Accompagnement par un cabinet spécialisé au sein de « l’Espace Mobilité » 12

Article 2.6. Commission de Suivi du congé de mobilité 12

Article 2.6.1. Attributions de la commission 12

Article 2.6.2. Composition de la commission 12

Article 2.6.3. Moyens accordés aux représentants du personnel désignés pour siéger à la Commission 12

Article 2.6.4. Fréquence des réunions de la Commission 13

Article 2.7. Information de la DRIEETS 13

ARTICLE 3 – CONDITIONS GENERALES D’APPLICATION DE L’ACCORD 13

Article 3.1. Durée, entrée en vigueur révision 13

Article 3.2. Dépôt 13

ANNEXE 1A 15

Cartographie des emplois sensibles 15

ANNEXE 1B 16

Liste des emplois sensibles liés au canal des Boutiques 16

ANNEXE 2 17

ANNEXE 3 18

Modèle de convention d’adhésion au congé de mobilité 18

Préambule 18

Article 1 : Adhésion au Congé Mobilité 18

Article 2 : Effets et obligations des parties durant le congé de mobilité 19

Article 3 : Rupture amiable du contrat de travail 20

Article 4 : liberté du consentement 20

Article 5 : Indemnités de rupture 20

Article 6 : Délai de prescription 20


PRÉAMBULE

Le présent accord a pour objet de mettre en place un dispositif de congé mobilité au sein de la société Make Up For Ever, conformément aux dispositions des articles L.1237-18 et suivants du Code du travail.

Il est conclu conformément aux prévisions de l’article 2 - Partie V de l’accord de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences mis en place au sein de la société Make Up For Ever en mai 2022.

Il s’inscrit dans le cadre de la redéfinition de la stratégie de distribution de Make Up For Ever, initiée en 2019 et suivie régulièrement avec le CSE, visant à se recentrer progressivement sur son accord de distribution avec Sephora, entraînant l’arrêt progressif de ses activités de distribution directe via un réseau retail. Il vise ainsi au terme de ce processus de redéploiement des activités de distribution de la société Make Up For Ever, à accompagner la mobilité externe des collaborateurs des dernières boutiques outlet Roman sur Isère, Villefontaine et Aubergenville dont les baux arriveront à terme en 2023 et 2024.

Il est en effet rappelé que depuis que les règles du jeu chez notre partenaire de distribution principal, Sephora, ont évolué, Make Up For Ever a été contraint de modifier sa stratégie pour se repositionner au sein de l’enseigne, et ce alors qu’au même moment, Make Up For Ever développait moins son activité innovante. A cela s’est ajouté le fort développement de la vente en ligne, consécutivement à la pandémie COVID-19, qui a changé profondément les habitudes des consommateurs qui ont intensifiés leur utilisation des plateformes pour la recherche de promotions. La conjonction de ces facteurs a remis en cause la raison d’être d’un canal de distribution de boutiques outlet dédié, ce d’autant que la fréquentation des centres commerciaux les hébergeant chutait très fortement.

C’est dans ce contexte que Make Up For Ever a redéfini sa stratégie de distribution, pour privilégier, d’une part, sa relation avec son partenaire Sephora, et d’autre part, ses activités de ventes en ligne. Ce qui a conduit à l’arrêt progressif du « retail » et ainsi la fermeture de ses boutiques en propre à mesure de l’échéance de leurs baux.

C’est ainsi qu’au terme de ce processus maitrisé qu’intervient simultanément le terme des baux de nos trois dernières boutiques, ce qui amène la société à envisager une gestion plus rythmée des fins de baux.

Compte tenu de l’expérience réussie par ailleurs de la mise en place du congé mobilité dans l’entreprise consécutivement à la conclusion de son accord de GEPP, la Direction a proposé aux organisations syndicales de conclure spécifiquement pour la gestion de la fin de son réseau de distribution directe, un accord mettant en place un congé mobilité spécifique à cette situation qui concerne les boutiques d’Aubergenville, de Romans sur Isère et de Villefontaine.

Ainsi après consultation du CSE sur ce projet le 20 avril 2023 et après deux réunions de négociations avec les organisations syndicales, le 22 mai 2023 et le 5 juin 2023, le présent accord est conclu à l’effet d’accompagner la mobilité externe des collaborateurs concernés par ce projet. Ce congé de mobilité a donc pour objet de favoriser le retour à un emploi stable par des mesures d'accompagnement, des actions de formation et des périodes de travail.

Compte tenu de son objet et de ses motifs, le présent accord ne s’applique qu’aux 10 collaborateurs employés à la date de signature du présent avenant aux activités du retail (cf. Annexe 1), dont les emplois ont été qualifiés de « sensibles » dans le cadre des orientations stratégiques de 2022, à l’exclusion de tout autre collaborateur de Make Up For Ever, dont l’emploi n’est pas affecté par le projet de redéploiement de distribution et au désengagement du retail en France, quelle que soit la qualification de leur emploi par ailleurs.

Compte tenu que l’adhésion du salarié à ce dispositif se concrétise par la rupture d’un commun accord de son contrat de travail, il est fondé exclusivement sur le volontariat en vue d’une mobilité externe au groupe auquel Make Up For Ever appartient.

Par ce dispositif, les parties entendent ainsi :

  • Faciliter la mobilité externe des salariés occupant un emploi sensible, en renforçant les mesures d’accompagnement applicables, en particulier les actions de formation et des périodes de travail ;

  • Et offrir une solution de transition sécurisée aux salariés occupant un métier sensible, et souhaitant poursuivre leur parcours en dehors du Groupe.

Ceci étant exposé, il convenu ce qui suit.

ARTICLE 1 - MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF DE CONGE DE MOBILITE

Conformément aux dispositions des articles L.1237-18 et suivants du Code du travail, les Parties conviennent de la mise en place d’un dispositif de congé de mobilité dans les conditions définies ci-après, en vue d’accompagner les 10 collaborateurs employés à la date de signature du présent avenant aux activités liées aux boutiques susmentionnées de la société (cf. liste en Annexe 1), dont les emplois ont été qualifiés de « sensibles » dans le cadre des orientations stratégiques de 2022, à l’exclusion de tout autre collaborateur de la société Make Up For Ever, dont l’emploi n’est pas affecté par le projet de redéploiement de l’activité de distribution, quelle que soit la qualification de leur emploi par ailleurs.

Article 1.1. Objet du congé de mobilité

Le congé de mobilité a pour objet de favoriser le retour à un emploi stable par des mesures d'accompagnement, des actions de formation et des périodes de travail, des 10 collaborateurs employés aux activités liées à nos boutiques à la date de signature du présent avenant, dont les emplois ont été qualifiés de « sensibles » dans le cadre des orientations stratégiques de 2022 et qui décideront d’y adhérer volontairement en vue d’une mobilité externe au groupe auquel Make Up For Ever appartient.

A cet effet, il permet notamment au salarié éligible et volontaire :

  • De s’engager dans une démarche de mobilité externe à MAKE UP FOR EVER entraînant à terme la rupture d’un commun accord de son contrat de travail ;

  • De bénéficier d’actions de formation (prises en charge dans les conditions visées à l’article 2.2. du présent accord) ;

  • D’effectuer des périodes de travail en dehors de MAKE UP FOR EVER ;

  • Et de bénéficier de prestations d’accompagnement spécifiques de l’« Espace Mobilité », visant à favoriser la concrétisation de son projet et à en sécuriser la mise en œuvre ;

  • Durant le congé mobilité d’alterner des périodes de stages, d’emploi à l’extérieur de la Société.

L’adhésion par le salarié au congé mobilité emporte rupture du contrat de travail d’un commun accord des parties à l’issue de celui-ci.

Article 1.2. Bénéficiaires

Le Congé mobilité bénéficie exclusivement au collaborateur :

  • Employé en CDI à l’une des activités liées aux boutiques, dont l’emploi est qualifié de sensible tel que précisé dans l’Annexe 1 du présent accord ;

  • Dont le contrat de travail est en cours à la date de signature du présent avenant, et ne fait pas l’objet d’une procédure de rupture quelle qu’elle soit (démission, licenciement, rupture conventionnelle, départ ou mise à la retraite… ou autres) ;

  • Qui décidera d’adhérer formellement au dispositif au plus tard le 31 octobre 2023 et justifiera d’un projet de transition professionnelle suivant :

    • Un projet de mobilité vers un emploi à l’extérieur de la Société et du Groupe LVMH, soit sous la forme d’un CDI, soit sous la forme d’un CDD d’au moins 3 mois, à condition que la conclusion du CDD offre des perspectives raisonnables d’emploi stable. Il est précisé que ce projet ne pourra être validé qu’après une étude approfondie du dossier, notamment au regard du profil du salarié et des perspectives d’emploi sur le métier concerné ;

    • Un projet de formation de reconversion professionnelle, permettant d’acter une démarche visant à changer de métier, de secteur ou de statut professionnel ;

    • Un projet de création ou de reprise d’entreprise, dont le salarié exercerait effectivement le contrôle et la direction ; ou encore de la prise d’une participation au capital d’une entreprise existante dont le salarié serait le représentant légal, aurait des fonctions effectives et serait associé ou actionnaire à concurrence de 50 % du capital social. Il est précisé que ce projet ne pourra être validé qu’après une étude approfondie du dossier, notamment au regard de sa viabilité attestée par un plan de développement et un plan de financement sérieux.

Article 1.3. Adhésion au congé de mobilité

Le salarié volontaire à un congé de mobilité devra en faire la demande par écrit, par lettre recommandée avec AR ou remise en main propre contre décharge, auprès de la Direction des Ressources Humaines, en précisant la nature de son projet professionnel.

L'entrée dans le dispositif de congé de mobilité est exclusive, sur la même période, du bénéfice de tout autre congé prévu au titre de l'accord « GEPP » en vigueur dans l’entreprise.

Un avenant au contrat de travail formalisera l'entrée du salarié dans le congé de mobilité ainsi que les engagements réciproques de la direction et du salarié dans le cadre dudit congé. Le congé de mobilité ne peut prendre effet qu'après signature de cet avenant.

Article 1.4. Durée du congé de mobilité

La durée du congé de mobilité est adaptée en fonction du projet retenu par le salarié volontaire :

  • La durée du congé mobilité est de 6 mois pour les projets suivants :

    • Un projet de formation de reconversion professionnelle,

    • Un projet de création ou de reprise d’entreprise

  • La durée du congé de mobilité est de 9 mois pour le projet suivant :

    • Un projet de mobilité vers un emploi à l’extérieur de la Société et du Groupe LVMH

Un courrier sera adressé au collaborateur pour l'informer de la fin du congé de mobilité à son échéance.

Le collaborateur aura la possibilité, à tout moment durant le congé de mobilité, d'y mettre fin par anticipation pour prendre un emploi effectif et définitif, en notifiant sa décision par courrier recommandé à l’attention de le Direction des Ressources Humaines de la Société, et de demander à bénéficier de l'indemnisation décrite ci-après.

Article 1.5. Rémunération du congé de mobilité

Article 1.5.1 Pendant les périodes de suspension du contrat de travail

Durant son congé de mobilité, et à l’exception des périodes de travail en CDI ou CDD qu’il pourrait être amené à réaliser en dehors de la Société, le salarié percevra une allocation brute mensuelle dont le montant brut sera égal à 85% de sa rémunération brute mensuelle1 précédent le mois de l’entrée dans le dispositif.

Cette allocation lui sera également versée s’il est en formation durant le congé, sous déduction de l’éventuelle rémunération perçue par le salarié au titre de sa formation le cas échéant.

Il est rappelé qu’en l’état de la réglementation, l’allocation versée durant le congé de mobilité est exonérée de cotisations de sécurité sociale mais demeure soumise à CSG et à CRDS selon les taux applicables aux revenus de remplacement2 qui seront donc précomptées par l’entreprise. L’allocation perçue pendant le congé de mobilité est, pendant toute la durée de celui-ci, assujettie à impôt sur le revenu.

Article 1.5.2 Pendant les périodes de travail en CDI ou en CDD

Durant les périodes de travail en CDI ou CDD du salarié en congé de mobilité, celui-ci ne percevra pas de rémunération, ni d’allocation de congé de mobilité de la part de MAKE UP FOR EVER puisqu’il sera rémunéré par son nouvel employeur.

Dans l’hypothèse où, durant ces périodes, le salarié percevrait un salaire de base inférieur à celui qu’il perçoit de Make Up For Ever pour une activité normale, il percevra une indemnité différentielle de salaire afin de lui assurer un maintien de rémunération et ainsi lever les freins à son repositionnement.

  1. Condition d’obtention :

    • Repositionnement dans un emploi salarié, sous forme d’un CDI ou CDD de 3 mois ou plus dans une entreprise extérieure ;

    • Salaire de base du nouvel emploi inférieur au maximum de 30% au salaire de base antérieur perçu de Make Up For Ever;

    • Repositionnement pendant le congé mobilité ;

  2. Durée :

  • 12 mois de prise en charge maximum ;

  1. Montant :

    • Evalué au moment de l'embauche, à partir de la différence entre le salaire de base brut perçu le dernier mois normalement travaillé précédant la rupture du contrat de travail et le salaire de base du nouvel emploi ;

    • La comparaison entre le salaire de base antérieur et le nouveau salaire de base perçu chez le nouvel employeur s'effectue sur la base de l'horaire hebdomadaire habituellement pratiqué dans chacune des entreprises, dans la limite de la durée légale du travail (35 heures par semaine – 151,67 heures par mois) ;

    • Au prorata du temps de travail sur une base horaire hebdomadaire de 35h.

L’indemnité de différentiel de rémunération est incluse dans l'assiette de cotisations et de contributions sociales, et est imposable à l’impôt sur le revenu.

Elle sera versée le mois suivant la transmission par le salarié des bulletins de salaires de son nouvel employeur.

Article 1.6. Statut du salarié durant le congé de mobilité

Durant le congé de mobilité, le statut du salarié sera le suivant :

  • Le salarié conservera ses droits en matière d’assurances sociales, d’accidents du travail, d’assurance vieillesse (la rémunération du congé mobilité est prise en considération pour l’ouverture du droit à pension de retraite de l’assurance vieillesse) ;

  • Le salarié continuera à bénéficier du maintien des régimes prévoyance (garanties incapacité, invalidité, décès) et frais de santé, dans les mêmes conditions que s’il avait été en activité. Les cotisations seront calculées dans les mêmes conditions de taux et d’assiette, sur la base de la rémunération perçue pendant le congé de mobilité, et selon la même répartition de cotisations salariales et patronales que celle normalement en vigueur pendant les périodes d’activité. Elles seront déduites de la rémunération versée par la Société.

Durant le congé mobilité, le contrat de travail étant suspendu, les salariés n’acquièrent pas de droit à ancienneté, à RTT, ni de droits à congés payés et d’une façon générale de congés quelle qu’en soit la nature, prévus par la loi, la convention collective, les accords collectifs et les usages en vigueur dans l’entreprise.

Les droits à intéressement et participation seront calculés conformément aux dispositions des accords en vigueur.

Article 1.7. Fin du congé de mobilité

Le congé de mobilité cesse :

  • A l’issue de la période d’essai validée d’un CDI ;

  • A l’issue de la période d’essai validée d’un CDD d’une durée supérieure ou égale à 3 mois ;

  • A l’issue des 6 mois suivant la création ou la reprise d’entreprise, ;

  • Au terme d’une formation de reconversion ;

  • En tout état de cause, au terme du congé de mobilité.

Le salarié dont la concrétisation du projet interviendra pendant le congé de mobilité en informera, dans les meilleurs délais, la Direction des Ressources Humaines par lettre recommandée avec accusé de réception en joignant au plus tard dans les 3 jours ouvrés un justificatif.

Article 1.8. Indemnité de rupture du contrat de travail au terme du congé de mobilité

Le salarié dont le contrat de travail est rompu dans le cadre d’un congé de mobilité bénéficie d’une indemnité de rupture d’un montant correspondant à celui de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement, telle qu’elle résulte des dispositions de la convention collective applicable, selon le montant le plus favorable au salarié.

En l’état actuel de la législation, l’indemnité de rupture versée dans le cadre d’un congé de mobilité est totalement exonérée d’impôt sur le revenu. Elle est exonérée de CSG et de CRDS dans la limite de l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement, et en tout état de cause dans la limite de deux fois le plafond annuel de la sécurité sociale3.

Article 1.9. Engagements réciproques

MAKE UP FOR EVER prendra en charge et mettra à la disposition du salarié, pendant la durée d’application du dispositif, les actions et moyens suivants :

  • Règlement de la rémunération telle que définie à l’article « 1.5. Rémunération du congé de mobilité » ;

  • Prise en charge du financement des actions de formation nécessaires à la finalisation du projet professionnel, dans les limites fixées à l’article « 2.2. Aides à la Formation ».

Le salarié devra s’engager quant à lui à suivre les démarches actives de repositionnement professionnel selon les modalités précisées au sein de la convention de rupture.

Ces engagements réciproques seront formalisés dans la convention de rupture.

Sauf motif légitime, le salarié qui ne suivrait pas les actions mises en place dans le cadre du congé de mobilité sera réputé renoncer au bénéfice de ce congé.

La procédure suivante sera alors suivie :

  • Mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception d’effectuer les actions prévues,

  • Si le salarié ne donne pas suite à cette mise en demeure sous quinzaine et sauf circonstances exceptionnelles dûment justifiées, notification de la fin du congé de mobilité par lettre recommandée avec accusé de réception.

Article 1.10. Prise en charge des frais d’entretien d’embauche

Pendant la durée du congé de mobilité, le salarié bénéficiera d’une prise en charge de ses frais de déplacement et d’hébergement pour se rendre à des entretiens de recrutement. Le montant maximum alloué à ces frais est fixé à 1.000 €uros par salarié pour l’ensemble des déplacements réalisés dans le cadre du congé. Les versements seront dus et effectués sur présentation des justificatifs de dépenses engagées et sous réserve qu’ils respectent les règles et procédures de remboursement en vigueur en la matière dans l’entreprise.

ARTICLE 2 – MESURES D’ACCOMPAGNEMENT DE LA MOBILITE

Article 2.1. Indemnité de repositionnement anticipé

Le salarié qui par suite de la concrétisation de son projet professionnel au cours de son congé mobilité, le quitte à son initiative avant l’échéance de son terme contractuel, peut bénéficier d'une indemnité de repositionnement anticipé s’il respecte l’une des conditions suivantes :

  • Le salarié devra justifier de la conclusion d’un contrat à durée indéterminée ou d’un contrat à durée déterminée d'au moins 3 mois (sur présentation du contrat de travail) et après validation de la période d’essai le cas échéant ;

  • Ou, il devra justifier d’une formation de reconversion professionnelle d’au moins 3 mois,

Le montant de cette indemnité de repositionnement anticipé sera égal à 50% de l'allocation qui aurait été due au salarié si son congé de mobilité avait couru jusqu’à son échéance contractuelle.

Article 2.2. Aides à la Formation

Article 2.2.1. La Formation d’adaptation

Ces dispositions s’appliquent aux projets de repositionnement dans une entreprise externe en CDI ou CDD de 3 mois et plus.

Si le projet du salarié requiert l’acquisition de compétences complémentaires dans le cadre d’une formation d’adaptation nécessaire pour occuper un nouvel emploi à l’extérieur de la Société, et sous réserve de la communication des justificatifs afférents, il pourra solliciter la prise en charge d’actions de formation dans la limite de 3.000 €uros HT. Cette somme sera versée à l’organisme de formation sur présentation des factures correspondantes et dans la limite du budget.

Il est rappelé qu’une formation d’adaptation s’entend d’une formation de courte durée (au plus 300 heures) destinée à adapter les compétences du salarié aux exigences du marché de l’emploi ou aux compétences conditionnant son recrutement par un nouvel employeur.

Le salarié pourra bénéficier de deux actions de formation maximum, dans la limite de la durée totale du congé de mobilité, qui ne pourront pas dépasser en montant cumulé la somme de 3.000€ HT.

Les frais de transport, de restauration et d’hébergement seront remboursés conformément aux règles en vigueur en matière de formation au sein de Make Up For Ever.

Article 2.2.2. La Formation de reconversion professionnelle

Le salarié qui a comme projet professionnel de suivre une formation de reconversion en vue de s’orienter vers un nouveau métier bénéficiera d’une aide financière d’un montant maximum de 8000 €uros HT afin de financer la mise en œuvre de son projet. Cette somme sera versée à l’organisme de formation sur présentation des factures correspondantes et dans la limite du budget.

Pour bénéficier de cette aide, la proposition de formation devra être validée par le consultant de l’Espace Mobilité, par rapport à des objectifs clairs et sérieux liés à un projet réaliste pour permettre de déboucher sur des propositions d’emploi.

La formation débutera obligatoirement dans le cadre du congé de mobilité, et dans la limite d’une durée de 12 mois, tous les projets de formation seront étudiés en commission. Il est entendu entre les parties que la durée du congé mobilité ne mènera pas au-delà de la durée fixée à l’article « 1.4 Durée du Congé de mobilité », ni du budget prévu au présent article.

Le salarié pourra par ailleurs mobiliser son CPF pour compléter le financement de la formation.

Il est précisé que les budgets alloués au titre des formations de reconversion ne se cumulent pas à ceux alloués au titre des formations d’adaptation, dans la mesure où il s’agit de deux approches professionnelles distinctes.

Article 2.2.3. La Formation pour création / reprise d’entreprise

Les salariés créant ou reprenant une entreprise bénéficieront d’actions de formation nécessaires aux fins de faciliter la création ou la reprise d’entreprise, dans la limite des budgets définis dans l’Article 2.2.1 « La Formation d’adaptation ». Et ce dans la limite du budget prévu, sans possibilité de cumul en cas de nouveau projet.

Article 2.3. Aides à la mobilité géographique

Les mesures d’accompagnement de la mobilité géographique sont destinées à compenser les frais exposés à l’occasion d'un changement de résidence principale à l’occasion de la concrétisation du nouveau projet professionnel du collaborateur qui a adhéré au congé mobilité.

La présente aide à la mobilité géographique s’applique en cas de changement du lieu de travail distant de plus de 50 km du lieu de travail précédent, ou nécessitant, de la part du collaborateur, au moins 1 heure 30 de trajet supplémentaire aller-retour par rapport à son trajet habituel quotidien (domicile-site).

Pour bénéficier des mesures ci-dessous, le déménagement nécessaire au changement de résidence principale devra intervenir dans la période constituant le congé de mobilité (cf. « Article 4.1. Congé de mobilité »), suivant l’entrée effective dans le congé de mobilité.

Le salarié pourra bénéficier, à sa demande, d’aides à la mobilité géographique, aux conditions suivantes :

  • Une prise en charge des frais de déménagement, aux frais réels et dans la limite de 2.500 €uros TTC, sur présentation de 3 devis à la Direction des Ressources Humaines qui retiendra le moins élevé à prestations identiques. Le remboursement interviendra sur présentation de la facture de l’entreprise de déménagement ;

  • Une prime d’installation destinée à couvrir les frais d’installation (raccordement, abonnements, plomberie, etc.) dans la nouvelle résidence principale, dans la limite de
    2.000 €uros bruts ;

  • Une participation temporaire aux frais de double résidence, pendant une période maximale de 3 mois, dans la limite de 500 €uros bruts par mois, sur présentation des factures justificatives afférentes.

Ces aides sont cumulables, dans la limite de 6.000 €uros par salarié.

Article 2.4. Aide à la création et à la reprise d’entreprise

Pour soutenir les initiatives de salariés qui souhaiteraient créer leur propre emploi au travers de la reprise ou de la création d’une entreprise ou d’une activité indépendante, une aide pourra être sollicitée par les salariés concernés dans le cadre du congé de mobilité.

Il est rappelé que les projets éligibles consistent dans la création ou la reprise d’une entreprise industrielle, commerciale, agricole, artisanale ou libérale ou d’une société (à l’exception de toute société civile dont S.C.I.), à condition d’en exercer effectivement le contrôle et la direction ; ou encore dans la prise d’une participation au capital d’une entreprise existante dont le salarié serait le représentant légal, aurait des fonctions effectives et serait associé ou actionnaire à concurrence de 50 % du capital social.

Sous réserve du respect de ces conditions et de la production des pièces justificatives de la création ou de la reprise d’entreprise (telles que l’inscription au registre du commerce, des métiers ou de l’Urssaf), la Société versera au salarié, à sa demande, une aide forfaitaire d’un montant de 8.000 €uros bruts, de la manière suivante :

  • 4.000 €uros bruts seront versés lors de la création ou de la reprise de l’entreprise lors de la validation par l’espace Mobilité et par la Commission de la validité du projet présenté ;

  • 4.000 €uros bruts seront versés lorsque le bénéficiaire aura justifié d’au moins 6 mois d’exploitation de l’activité de l’entreprise, factures à l’appui établissant la viabilité de l’entreprise ou de l’activité, et sur justificatif de l’inscription au registre du commerce et des métiers. En cas de retard de l’obtention du justificatif de l’inscription au registre du commerce et des métiers entrainant un décalage dans le début de la facturation, ce délai pourra être prolongé à 8 mois d’exploitation, avec la validation de la Commission, sans que cela ne modifie la durée du Congé Mobilité prévu à l’article 1.4 du présent accord.

Article 2.5. Accompagnement par un cabinet spécialisé au sein de « l’Espace Mobilité »

Afin d’accompagner les salariés souhaitant bénéficier d’un congé de mobilité, un « Espace Mobilité », composé de consultants spécialisés dans l’évolution professionnelle, sera mis en place durant toute la durée du projet et accompagnera les collaborateurs jusqu’au terme de leur congé de mobilité.

Les collaborateurs pourront, s’ils le souhaitent, être accompagnés par un consultant de l’Espace Mobilité afin de :

  • Découvrir les opportunités internes et externes qui s'offrent à eux

  • Préparer leur projet de congé de mobilité et bénéficier d’un diagnostic sur la faisabilité de celui-ci

    • Bilan individuel d’employabilité

    • Bilan de compétence

    • Evaluation des besoins de formation…

  • Préparer leur projet de création ou reprise d’entreprise et bénéficier d’un diagnostic de faisabilité et de conseils pour monter leur structure juridique

Article 2.6. Commission de Suivi du congé de mobilité

Article 2.6.1. Attributions de la commission

La Commission a pour objet de suivre la bonne application du Congé de mobilité et le fonctionnement de l’Espace Mobilité. A ce titre la Commission peut notamment :

  • Examiner le bilan de l'activité et des résultats de l’Espace Mobilité. A ce titre, la commission examine les reportings quantitatifs et qualitatifs produits par le cabinet en charge de l’Espace Mobilité ;

  • Préconiser des décisions d'ordre spécifique avec une attention particulière pour les situations individuelles.

Article 2.6.2. Composition de la commission

Cette commission sera composée paritairement de 4 membres, soit 2 représentants de la Direction et 2 représentants du personnel.

Peut également participer à la commission de suivi toute personne dont le concours sera jugé utile par les membres de la Commission.

Compte tenu de l’information à laquelle ses membres auront accès, ces derniers sont tenus à une obligation de confidentialité et de discrétion.

 

Article 2.6.3. Moyens accordés aux représentants du personnel désignés pour siéger à la Commission

Le temps passé en commission de suivi par les membres titulaires de mandats électifs ou désignatifs de représentant du personnel ne s'imputera pas sur les crédits d'heures alloués au titre de ces mandats.

 

Article 2.6.4. Fréquence des réunions de la Commission

La Commission de suivi se réunira a minima une fois par mois. 

Article 2.7. Information de la DRIEETS

La DRIEETS (Direction Régionale Interdépartementale de l'Economie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités) sera informée du nombre de ruptures prononcées dans le cadre du congé de mobilité tous les 6 mois à compter du dépôt du présent accord, conformément aux dispositions de l’article D. 1237-5 du Code du Travail.

ARTICLE 3 – CONDITIONS GENERALES D’APPLICATION DE L’ACCORD

Article 3.1. Durée, entrée en vigueur révision

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée et prendra fin automatiquement le 30 avril 2024sans aucune possibilité de poursuite ou de reconduction tacite.

Les mesures d'accompagnement individuelles prévues dans le présent accord et déjà initialisées à son échéance continueront à s'appliquer jusqu'à leur terme, y compris si celui-ci est postérieur au 30 avril 2024.

Toute demande de révision sera obligatoirement accompagnée d’une proposition de rédaction nouvelle et sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires.

Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai de deux (2) mois à partir de l’envoi de cette lettre, les Parties devront s’être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d’un avenant de révision.

Les dispositions faisant l’objet de la demande de révision resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.

Article 3.2. Dépôt

Le présent accord sera déposé contre récépissé à la DREETS (Directions Régionales de l’Economie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités) via le portail Téléaccord.

Un exemplaire sera déposé au secrétariat-greffe du conseil des Prud’hommes.

Un exemplaire original de l’accord sera remis à chacune des Parties. Un autre sera également disponible au service Ressources Humaines.

Fait à Paris, le 27 juin 2023 en cinq (5) exemplaires originaux

Pour la Société MAKE UP FOR EVER

Représentée par XXX

en sa qualité de Directrice des Ressources Humaines Monde

Pour les Organisations syndicales représentatives

Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT)

Représentée par XXX

en sa qualité de Déléguée syndicale

Force Ouvrière (FO)

Représentée par XXX

en sa qualité de Déléguée syndicale


ANNEXE 1A

Cartographie des emplois sensibles

Liés aux boutiques

ANNEXE 1B

Liste des emplois sensibles liés au canal des Boutiques

Emplois liés au canal des Boutiques :

  • Responsable de Boutique

  • Responsable Adjoint.e de Boutique

  • Conseillère Beauté / Conseiller Beauté

  • Responsable Retail

  • Country Manager France

ANNEXE 2 : Récapitulatif des mesuresUne image contenant texte, Parallèle, document, reçu Description générée automatiquement

ANNEXE 3

Modèle de convention d’adhésion au congé de mobilité

Convention individuelle d’adhésion au congé Mobilité

Entre :

La société MAKE UP FOR EVER, société par actions simplifiée, dont le capital social est de 1.050.000,00 €, immatriculée au RCS de PARIS sous le numéro 318 309 267 dont le siège social est situé au 5, rue de la Boétie 75008 PARIS, prise en la personne de son représentant légal domicilié en cette qualité au dit siège social,

Ci-après désignée « la Société »

Et

« Madame / Monsieur » « Nom et Prénom du salarié », demeurant « adresse », né(e) le « date », occupant le poste de « intitulé du poste »,

Ci-après désigné(e) « Madame / Monsieur » « Nom et Prénom du/de la salarié(e) »,

Ensemble désigné, « les Parties »

Préambule

Compte tenu du projet de repositionnement du personnel lié au redéploiement de notre activité de distribution et au désengagement du RETAIL en France, initié depuis plusieurs années par Make Up For Ever , M…, , a décidé de faire un bilan professionnel avec l’aide des spécialistes de la cellule « Espace Mobilité » mise en place à cette occasion. A l’issue de cette démarche, après x entretiens intervenus les …., il/elle a fait le choix de s’orienter vers un nouveau projet professionnel, dont le sérieux et la faisabilité ont été validés par l’Espace Mobilité.

C’est dans ce cadre que M…. a décidé d’adhérer, en toute connaissance de cause, au congé mobilité mis en place au sein de la société Make Up For Ever, en vue de l’accompagner dans la mise en œuvre de son nouveau projet professionnel. C’est ainsi que M…. a demandé à la Direction des Ressources Humaines à bénéficier du congé mobilité par courrier recommandé en date du…, en précisant son projet professionnel de … (préciser la nature du projet professionnel du salarié...).

La présente convention a donc pour objet, d’une part, de consacrer l’adhésion de M………. au Congé Mobilité à la date de conclusion de la présente, et, d’autre part, d’en tirer toutes les conséquences en termes de droits et obligations jusqu’à son issue qui entraine, conformément aux dispositions de l’article L.1237-18-4 du Code du travail, la rupture d’un commun accord du contrat de travail de M…….

Ceci étant rappelé, il convenu ce qui suit.

Article 1 : Adhésion au Congé Mobilité

Par courrier en date du …….. M…… a demandé à bénéficier du congé mobilité afin de s’engager dans une démarche de mobilité externe à MAKE UP FOR EVER.

Compte tenu d’une part, du choix de M… de s’orienter vers un nouveau projet professionnel de … (préciser la nature du projet professionnel du salarié...), dans le cadre du projet de repositionnement du personnel lié au redéploiement de notre activité de distribution et au désengagement du RETAIL en France, initié depuis plusieurs années par Make Up For Ever, et d’autre part de la validation dudit projet par la société et par l’un des consultants du cabinet spécialisé en charge de « l’Espace Mobilité », celle-ci/celui-ci décide par la présente convention d’adhérer au congé mobilité en vigueur au sein de la société.

La présente convention d’adhésion est donc conclue aux conditions de l’accord du …. (date) relatif au congé mobilité au sein de la société Make Up For Ever. A compter de la date de la présente, M…… entre dans le dispositif dudit accord pour une durée de xx mois maximum, soit du … au …, au plus tard.

Pour en faciliter la connaissance, ledit accord collectif est annexé à la présente convention. Il précise notamment les modalités de rémunération de M… durant son congé.

Article 2 : Effets et obligations des parties durant le congé de mobilité

Pendant le congé de mobilité, le contrat de M…… sera suspendu.

MAKE UP FOR EVER prendra en charge et mettra à la disposition de M…, pendant la durée d’application du dispositif, les actions et moyens suivants

  • règlement de la rémunération dans les conditions de l’article 1.5. de l’accord collectif du … relatif au congé de mobilité au sein de la société ;

  • prise en charge du financement des actions de formation nécessaires à la finalisation du projet professionnel, dans les limites fixées à l’article « 2.2. Aides à la Formation » de l’accord susmentionné ;

M……s’engage par la présente convention à suivre les démarches actives de repositionnement professionnel selon les modalités précisées par celle-ci.

Sauf motif légitime, si M…… ne suivait pas toutes ou partie des actions mises en place dans le cadre du congé de mobilité il/elle sera réputée renoncer au bénéfice de celui-ci. Le Congé cessera alors immédiatement après le constat par la société du non-respect par M…. de ses obligations.

M…. aura la possibilité, à tout moment durant le congé de mobilité, d'y mettre fin par anticipation pour prendre un emploi effectif et définitif. A cet effet, il notifiera sa décision par courrier recommandé à l’attention de la Direction des Ressources Humaines de la Société.

Le congé de mobilité cessera notamment :

Le congé de mobilité cesse :

  • A l’issue de la période d’essai validée d’un CDI ;

  • A l’issue de la période d’essai validée d’un CDD d’une durée supérieure ou égale à 3 mois ;

  • A l’issue des 6 mois suivant la création ou la reprise d’entreprise, ;

  • Au terme d’une formation de reconversion ;

  • En tout état de cause, au terme du congé de mobilité.

Le salarié dont la concrétisation du projet interviendra pendant le congé de mobilité en informera, dans les meilleurs délais, la Direction des Ressources Humaines par lettre recommandée avec accusé de réception en joignant au plus tard dans les 3 jours ouvrés un justificatif.

Article 3 : Rupture amiable du contrat de travail

Conformément aux dispositions de l’article L.1237-18-4 du Code du travail, la conclusion de la présente convention d’adhésion emporte la rupture du contrat de travail de M……, d’un commun accord des parties, à l’issue du congé de mobilité, soit au plus tard le …….

À la fin du contrat de travail, la Société remettra à M…., les documents de fin de contrat (attestation Pôle Emploi, certificat de travail et solde de tout compte).

Article 4 : liberté du consentement

M…….déclare avoir été pleinement informée du projet de transfert d’activité susmentionné et de s’être librement déterminée dans le choix de son projet professionnel. Celui-ci/celle-ci reconnaît avoir adhéré en toute connaissance de cause au congé mobilité, et en particulier de ses conséquences sur son contrat de travail.

Par la présente convention, M… confirme sa candidature au départ et donne son accord écrit, libre et sans contrainte, au dispositif prévu par l'accord collectif.

Article 5 : Indemnités de rupture

Dans le cadre de son solde de tout compte, et conformément aux dispositions de l’accord collectif, M…. percevra :

« l’indemnité versée (type, montant) ».

Article 6 : Délai de prescription

Conformément à l’article L. 1471-1 du Code du travail, toute contestation portant sur la régularité ou la validité de la présente rupture se prescrit par xx mois à compter de la signature de la présente convention.

Fait à Neuilly-Sur-Seine, le « date »

(En deux exemplaires, un pour chaque partie)

Pour la « Société »

XXX,

Directeur des Ressources humaines Monde

Pour le salarié

« Madame / Monsieur » « Nom et Prénom du/de la salarié(e) »


  1. La rémunération brute mensuelle s’entend du dernier salaire de base perçu le mois précédent l’entrée dans le dispositif augmenté de la prime mensuelle de représentation le cas échéant, de la moyenne des 12 derniers mois des primes sur objectifs et bonus pour les salariés éligibles, de la moyenne des éléments versés en paie relatifs au temps de travail perçus au cours des 12 derniers mois et d’1/12 de la prime annuelle de vacances. Il est précisé que l’intéressement et la participation n’entrent pas dans l’assiette de calcul.

  2. CSG au taux de 6,20 % et CRDS au taux de 0,5 % après abattement de 1,75%.

  3. 3 Soit 87 984 euros en 2023, sous réserve de ne pas excéder 10 fois le plafond annuel de la sécurité sociale

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com