Accord d'entreprise "ACCORD DE SUBSTITUTION DES REGLES DE GESTION RH EN PLACE CHEZ IPC FRANCE PAR LES REGLES DE GESTION APPLICABLES AU SEIN DE L'UES ETRALI POUR LE PERSONNEL IPC FRANCE TRANSFERE AU 1ER DECEMBRE 2017" chez IPC FRANCE SA (Siège)

Cet accord signé entre la direction de IPC FRANCE SA et le syndicat CFDT et CFE-CGC le 2018-06-27 est le résultat de la négociation sur les dispositifs de prévoyance, sur le forfait jours ou le forfait heures, la participation, les dispositifs de couverture maladie et la mutuelle, l'intéressement, les congés payés, RTT et autres jours chômés, les heures supplémentaires.

Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CFE-CGC

Numero : T09318000757
Date de signature : 2018-06-27
Nature : Accord
Raison sociale : IPC FRANCE SA
Etablissement : 33942292500059 Siège

Heures supplémentaires : les points clés de la négociation

La négociation s'est portée sur les thèmes suivants

Conditions du dispositif heures supplémentaires pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-06-27

ACCORD DE SUBSTITUTION DES REGLES DE GESTION RH EN PLACE CHEZ IPC FRANCE PAR LES REGLES DE GESTION APPLICABLES AU SEIN DE L’UES ETRALI POUR LE PERSONNEL IPC France TRANSFERE AU 1ER DECEMBRE 2017

Entre les soussignés

  • La société ETRALI SA, dont le siège social est sis 15 rue Henri Rol-Tanguy 93100 Montreuil, immatriculée au R.C.S. BOBIGNY 339 422 925 - SIRET : 339 422 925 00059 – Code NAF : 6190 Z

  • la société ETRALI France SA, dont le siège social est sis 15 rue Henri Rol-Tanguy 93100 Montreuil, immatriculée au R.C.S. BOBIGNY 390 839 272 – SIRET : 390 839 272 00056 – Code NAF : 6203 Z,

Ces deux sociétés constituant l’Unité Economique et Sociale ci-après dénommée « l'Entreprise » représentée par , agissant en qualité de Directeur Général

Et

Les organisations syndicales représentatives au sein des sociétés formant l’UES Etrali, à savoir 

  • La CFDT, représentée par , délégué syndical

  • La CFE-CGC, représentée par , délégué syndical,

d’autre part,

Sommaire

Préambule 3

Article 1. Champ d'application 3

Article 2. Domaines de substitution 4

2.1 - Substitution liée à l’alignement sur les règles légales françaises 4

2.1.1 - Acquisition et prise des congés payés sur la période de référence du 1er juin de l’année en cours au 31 mai de l’année suivante 4

2.1.2 - Paiement des heures supplémentaires selon les taux légaux et dans les limites légales 4

2.2. - Substitution liée au changement de convention collective 5

2.2.1 – Préavis en cas de démission et licenciement 5

2.2.2 – Préavis en cas de départ à la retraite 6

2.2.3 – Indemnités conventionnelles de licenciement 7

2.2.4 – Retraite 8

2.2.5 – Congés Exceptionnels 9

2.2.6 – Longue maladie 9

2.2.7 – Prévoyance et Mutuelle 9

2.2.8 - Horaires de travail 10

2.2.9 Clause de non concurrence 10

2.3 - Substitution lié à l’alignement sur les règles de l’UES Etrali 10

2.3.1 – Définition du nombre de RTT 10

2.3.2 - Tickets restaurant 11

2.3.3 Œuvres sociales du C.E 11

2.3.4 Epargne Salariale 11

2.3.5 - Ancienneté 12

Article 3 – Prise d’effet durée de l’accord – révision et dénonciation 12

Article 4 – Dépôt 13

Préambule

Une note d’information a été remise le 20 avril 2017 aux membres du Comité d’Entreprise de l’UES Etrali, en vue de leur information et de leur consultation sur le projet de transfert de l’activité IPC France (et actifs et passifs liées) au sein de l’UES Etrali (ci-après l’ « Opération »).

L’opération envisagée relèvait des dispositions des articles L.2323-1 et suivants du Code du travail et, conformément à ces dispositions, a fait l’objet d’une procédure d’information-consultation du Comité d’entreprise préalable à sa réalisation. Les raisons de l’opération étaient les suivantes :

  • Structurer les entités opérationnelles juridiques dans chaque pays en fonction du segment d’activité dans lequel elles opèrent.

  • Limiter les risques d’exposition et de mise en jeu de la responsabilité avec les clients

  • Piloter la gouvernance d'entreprise et rationaliser les systèmes et les processus

  • Répondre à une demande d’harmonisation des structures et cadres légaux en France

  • Réunir les équipes en une même organisation

  • Réduire les contraintes administratives, comptables, de conformité et de déclarations fiscales et sociales qui pèsent sur le groupe IPC

L’opération s’est déroulée selon les modalités suivantes :

L’ensemble des actifs et passifs d’IPC France, caractérisant une branche complète d’activité sont en cours de transfert (par ex. notamment: fonds de commerce, passifs…). Les apports seront rémunérés à la juste valeur des actifs transférés.

S’agissant du transfert des collaborateurs, le transfert s’est réalisé de manière automatique dans le cadre de l’article L1224-1 du Code du travail et les salariés IPC France sont devenus des salariés à part entière d’Etrali France SA ou d’Etrali SA au 1er decembre 2017 et bénéficient du statut collectif de la société accueillante.

Le transfert des salariés d’IPC France vers Etrali France SA ou Etrali France SA nécessite la négociation d’un accord de substitution avec les représentants du personnel de l’UES Etrali en application de l’article L 2261-14 du Code du travail.

Article 1. Champ d'application

Le présent accord s’applique à Etrali SA et ETRALI France SA formant l’UES Etrali, dénommée l’Entreprise (Annexe 1).

Article 2. Domaines de substitution

2.1 - Substitution liée à l’alignement sur les règles légales françaises

2.1.1 - Acquisition et prise des congés payés sur la période de référence du 1er juin de l’année en cours au 31 mai de l’année suivante

Chaque salarié au sein de l’UES ETRALI bénéficie de 5 semaines de congés payés par an. Les salariés acquièrent 2,08 jours de congés par mois travaillé pour un total de 25 jours acquis.

La période de référence correspond au temps pendant lequel le salarié acquiert des droits à congés payés. Dans l’entreprise, la période de référence est du 1er juin au 31 mai. La prise de congés doit être coordonnée avec la période de référence.

Certains salariés d’IPC France avaient pour habitude de prendre leurs congés dans le cycle de l’année civile créant ainsi un décalage entre l’acquisition et la prise de congés et une carence dans le solde pouvait en résulter.

Des discussions sont menées avec les salariés pour gérer au mieux leurs cas et sortir de ce decalage entre acquisition et prise.

2.1.2 - Paiement des heures supplémentaires selon les taux légaux et dans les limites légales

Toute heure de travail accomplie à la demande de l'employeur au-delà de la durée de travail standard est une heure supplémentaire.

Les heures supplémentaires ouvrent droit à une rémunération plus favorable à un taux horaire majoré pour le salarié ou à un repos compensateur équivalent à la majoration.

L’application d’un accord de branche sur le repos compensateur est toujours d’actualité dans l’entreprise. Cet accord prévoit que toute heure réalisée au-delà de 41 heures donne lieu à un repos compensateur de 50% du temps ainsi effectué.

Les heures supplémentaires peuvent être accomplies dans la limite d'un certain nombre d'heures (appelé contingent annuel), sauf si le salarié est employé dans le cadre d'une convention de forfait annuel en heures. Le contingent annuel légal est de 220 heures.

Les taux de majoration horaire sont fixés à :

• 25% pour les 8 premières heures supplémentaires travaillées dans la même semaine (de la 36e à la 43e heure).

• 50% pour les heures suivantes.

Pour être valables au sein de l’UES ETRALI, les heures supplémentaires doivent être réalisées sur la demande du manager et validées par ce dernier. Il ne doit pas y avoir d’heures supplémentaires effectuées en dehors de ce cadre.

2.2. - Substitution liée au changement de convention collective

Une analyse des points de différence. Entre la convention collective de la SYNTEC et la convention collective de la métallurgie est menée sur les points ci-dessous :

  • Préavis,

  • Indemnité conventionnelle de licenciement

  • Retraite

  • Longue maladie

  • Prévoyance et mutuelle

  • Horaire de travail

  • Clause de non concurrence

En cas de départ d’un salarié, il sera choisi le plus avantageux pour le salarié entre la convention collective de la métallurgie, de la SYNTEC et la loi pour le préavis et l’indemnité de licenciement.

CONVENTION COLLECTIVE DE LA SYNTEC CONVENTION COLLECTIVE DE LA METALLURGIE
CADRES ETAM CADRES ETAM
Démission et licenciement 3 mois de préavis.

Coefficient 200 à 355 :

1 mois de préavis si ancienneté inférieure à 1 mois, 2 mois de préavis si ancienneté supérieure à 2 ans.

Coefficient 400 à 500 :

2 mois de préavis.

Résiliation par l'employeur:

P I et II avec 1 an d'ancienneté :1 mois de préavis

Poste I et plus de 2 ans de présence: 2 mois d'avis

Autres ingénieurs: préavis de 3 mois

50-55 ans et 1 an de présence: 4 mois de préavis (6 mois si 5 ans de présence)

> 55 ans et 1 an de présence + licencié sans ASFNE: 6 mois de préavis

Niveau I: 2 semaines

Niveau II: 1 mois

Niveau III: 1 mois

Niveau IV: 2 mois

Niveau V: 3 mois

Toutefois, en cas de résiliation à la demande de l'employeur, la période de préavis ne doit pas être inférieure à 1 mois après 6 mois de présence continue, et 2 mois après 2 ans de présence continue

2.2.1 – Préavis en cas de démission et licenciement

2.2.2 – Préavis en cas de départ à la retraite

Retraite

Départ volontaire à la retraite :

1 mois de préavis entre 6 mois et 2 ans d’ancienneté

2 mois de préavis pour plus de 2 ans d’ancienneté.

Départ volontaire à la retraite :

1 mois de préavis entre 6 mois et 2 ans d’ancienneté.

2 mois de préavis au dessus de 2 ans d’ancienneté.

- 1 mois pour moins de 2 ans d'ancienneté au moment de l'avis de départ à la retraite;

- 2 mois pour plus de 2 ans d'ancienneté à la date de notification de retraite.

CONVENTION COLLECTIVE DE LA SYNTEC CONVENTION COLLECTIVE DE LA METALLURGIE
CADRES ETAM CADRES ETAM

2.2.3 – Indemnités conventionnelles de licenciement

METALLURGIE SYNTEC LEGAL
Ouvriers et etam

Ancienneté de 2 à 5 ans : 1/10éme de mois par année entiére.

Ancienneté de 5 à 15 ans : 1/5éme de mois par année entiére

Ancienneté supérieure à 15 ans : 1/5éme de moisà la premiére année et 1/10éme de mois à partir de la quinziéme année.

Si licenciement économique : majoration de 20% pour les salariés de 50 à 65 ans.

Ancienneté de 2 à 20 ans :

0.25 de mois par année entiére.

Ancienneté supérieure à 20 ans :

0.30 de mois par année de présence

Ancienneté jusqu’à 10 ans :

1/4 de mois de salaire par année entière + proratisation sur les mois effectués.

Ancienneté au-delà de 10 ans :

1/3 de mois de salaire par année entière + proratisation sur les mois effectués.

Ingénieurs et cadres

Ancienneté de 1 à 7 ans :

1/5éme de mois par année d’ancienneté.

Ancienneté au-delà de 7 ans : 3/5éme de mois par année au-delà de 7 ans, maximum 18 mois.

Ancienneté supérieure à 2 ans :

un tiers de mois par

année de présence de l’ingénieur ou du cadre, sans

pouvoir excéder un plafond de douze mois.

Ancienneté jusqu’à 10 ans :

1/4 de mois de salaire par année entière + proratisation sur les mois effectués.

Ancienneté au-delà de 10 ans :

1/3 de mois de salaire par année entière + proratisation sur les mois effectués.

Base de calcul Moyenne des salaires mensuels des 12 derniers mois, tout éléments de salaire inclus

Moyenne des salaires mensuels des 12 derniers mois, incluant les primes prévues par les

contrats de travail individuels et excluant les

majorations pour heures supplémentaires au-delà

de l’horaire normal de l’entreprise et les

majorations de salaire ou indemnités liées à un

déplacement ou un détachement.

Le calcul le plus favorable au salarié doit être retenu :

‣ soit la moyenne mensuelle des douze derniers mois précédant le licenciement, ou lorsque la durée de service du salarié est inférieure à douze mois, la moyenne mensuelle de la rémunération de l’ensemble des mois précédant le licenciement ;

‣ soit le tiers des trois derniers mois. Dans ce cas, toute prime ou gratification de caractère annuel ou exceptionnel, versée au salarié pendant cette période, n’est prise en compte que dans la limite d’un montant calculé à due proportion.

2.2.4 – Retraite

Le départ à la retraite du salarié recouvre le départ volontaire à la retraite, par lequel le salarié prend l’initiative de résilier son contrat de travail à durée indéterminée pour bénéficier d’une pension de vieillesse, et la mise à la retraite, par laquelle l’employeur résilie unilatéralement, dans les conditions prévues par l’article L. 1237-5 du Code du travail, le contrat à durée indéterminée du salarié.

En principe, la régle la plus avantageuse est celle dictée par la convention collective de la métallurgie, à savoir :

Le départ en retraite ouvre droit au versement d’une indemnité conventionnelle au moins égale aux montants indiqués ci-dessous, variables en fonction de l’ancienneté du salarié.

La base d'évaluation est le salaire mensuel moyen et les avantages contractuels, y compris ceux reçus au cours des 12 derniers mois de présence avant la notification préalable de la retraite volontaire. L'ancienneté est calculée à la date de fin de la période de préavis, que celle-ci soit effectuée ou non.

Barème d’allocation cadres :

ANCIENNETE

ALLOCATION METALURGIE

2 ans 0,5 mois de salaire
5 ans 1 mois de salaire
10 ans 2 mois de salaire
20 ans 3 mois de salaire
30 ans 4 mois de salaire
35 ans 5 mois de salaire
40 ans 6 mois de salaire

Barème d’allocation technicien – agent de maitrise :

ANCIENNETE ALLOCATION METALURGIE
2 à 10 ans 1/10 mois de salaire par an
10 ans 1,5 mois de salaire
15 ans 2 mois de salaire
20 ans 2,5 mois de salaire
25 ans 3 mois de salaire
30 ans 3,5 mois de salaire
35 ans 4 mois de salaire
40 ans 4,5 mois de salaire

Lorsqu’un ancien salarié d’IPC France partira à la retraite, le calcul sera réalisé sur la base des conventions collectives de la Métalllurgie et de la Syntec afin de comparer et choisir la base la plus avantageuse pour le salarié.

2.2.5 – Congés Exceptionnels

Les événements familiaux ci-dessous ouvrent droit aux salariés à une absence justifiée.

L’accord relatif aux autorisations spéciales d’absence au sein de l’UES Etrali et la convention collective de la Métallurgie régissent les régles en matière de congés exceptionnels :

Type d’Evènement Nombre de jours d’absence ouvré possible
Mariage 5 jours
Décès du conjoint 5 jours
Mariage d’un enfant 2 jours
Décés d’un enfant 5 jours
Décès des parents 3 jours
Décès des fréres et soeurs 3 jours
Décés des beau-parents 1 jour
Décès des grands parents 1 jour
Décès d’un petit enfant 1 jour
Naissance ou adoption d’un enfant 3 jours
Maladie d’un enfant 3 jours sur l’année civile

La demande d’absence doit être accompagnée d’un justificatif de l’événement pour être valable.

Le nombre de jours donnés pourra éventuellement être augmenté du fait d’un éventuel temps de voyage par accord avec le manager.

2.2.6 – Longue maladie

Au moment du transfert, aucun salarié d’IPC France n’était concerné par une longue maladie.

Après comparaison, les garanties de la Convention Collective de la Métallurgie étant plus favorable que celles de la convention collective de la Syntec, elles sont applicables immédiatement pour les salariés transférés.

2.2.7 – Prévoyance et Mutuelle

Le présent paragraphe a pour but d’organiser l’affiliation au contrat d’assurance collective AXA de l’ensemble des salariés IPC France integrés à l’UES ETRALI au 01/12/2017.

Les régles en matiére de Prévoyance et mutuelle au sein de l’UES ETRALI sont régies par l’accord collectif de substitution au régime de prévoyance et l’accord de substitution au régime de remboursement de frais de santé en date du 25 juillet 2013.

Après comparaison, il s’est avéré que les programmes de prévoyance et de mutuelle proposés par l’entreprise étaient plus favorables que ceux détenus par les salariés avant le transfert.

Les salariés se sont vus proposer deux bulletins d’affiliation à leur integration dans l’entreprise et ont été affiliés en date du 1er decembre 2017.

2.2.8 - Horaires de travail

Au sein de l’UES ETRALI, tous les cadres sont au régime du Forfait Jours. Ils ne peuvent donc pas bénéficier d’heures supplémentaires sauf dans le cas d’astreintes ou de TPHNO.

Les Cadres venant d’IPC France sont cadres horaires. Un avenant individuel sera soumis à chacun d’entre eux pour passer au statut forfait jours.

Pour les techniciens non cadres, le règlement intérieur de l’entreprise définit la durée hebdomadaire du travail comme étant de 37,40 heures.

Les salariés non cadres peuvent eux bénéficier des heures supplémentaires dans la limite du contingent légal de 220 heures.

2.2.9 Clause de non concurrence

Pour les salariés concernés par une clause de non concurrence, ETRALI se réserve le droit ou non de la conserver en cas de départ et versera une indemnité le cas échéant.

2.3 - Substitution lié à l’alignement sur les règles de l’UES Etrali

2.3.1 – Définition du nombre de RTT

La réduction du temps de travail (RTT) est un dispositif qui prévoit d'attribuer des journées ou des demi-journées de repos à un salarié dont la durée de travail est supérieure à 35 heures par semaine.

Les RTT s’acquiérent à raison de 1.33 RTT par mois soit 16 RTT par an.

Un RTT est retiré automatiquement du compteur au titre de la journée de solidarité

Les RTT sont acquis mensuellement et doivent être pris au fur et à mesure de leur acquisition définie dans le tableau ci-dessous.

Total/an = 16 Total/mois
16 1,33 Acquisition théorique mensuelle Arrondis à l'entier supérieur Solde tenant compte de la journée de solidarité
Janvier 1 1,33 2 1
Février 2 2,66 3 2
Mars 3 3,99 4 3
Avril 4 5,32 6 5
Mai 5 6,65 7 6
Juin 6 7,98 8 7
Juillet 7 9,31 10 9
Août 8 10,64 11 10
Septembre 9 11,97 12 11
Octobre 10 13,30 14 13
Novembre 11 14,63 15 14
Décembre 12 15,96 16 15

2.3.2 - Tickets restaurant

La valeur faciale du titre restaurant est conservée à 10,00€ pour les anciens salariés d’IPC France dans l’UES ETRALI.

Une contribution employeur est accordée aux salariés de l’U.E.S. ETRALI lors de chaque passage au restautant d’entreprise.

Les deux contributions sont exclusives l’une de l’autre. L’octroi de titres-restaurant n’est pas cumulable avec la subvention de l’entreprise.

L’ensemble des salariés de l’UES Etrali pourront bénéficier de l’alignement sur la valeur faciale du titre restaurant à 10€ à partir du 1er Octobre 2018, début de l’exercice fiscal 2019.

2.3.3 Œuvres sociales du C.E

Les salariés bénéficient des prestations au titre des œuvres sociales du CE. Pour en bénéficier,

il faut avoir au moins 3 mois de présence dans l’entreprise.

Les activités sociales du CE sont définies annuellement par le Comité d’Entreprise.

2.3.4 Epargne Salariale

Des accords d’intéressement et de participation sont mis en place au sein de l’UES ETRALI.

Les anciens salariés d’IPC France integrés au 01/12/2017 sont concernés par le plan d’intéressement et de participation à partir de l’exercice 2018 au prorata de leur présence.

Ils ont d’ores et déjà un compte chez Amundi et peuvent effectuer des versements volontaires.

Les salariés ont aussi la possibilité de placer l’excédent de solde de congés et RTT lors de la clôture des périodes de prises sur le PERCO.

Des communications sont réalisées par le service ressources humaines pour informer et accompagner les salariés dans les démarches fin décembre et fin mai.

2.3.5 - Ancienneté

  • Prime d’ancienneté

Dans la convention collective de la métallurgie, la prime d’ancienneté est due aux salariés ayant la qualité d’ouvriers, d’employés, de techniciens d’atelier, d’agents de maîtrise et d’agents de maîtrise d’atelier. Les cadres de la métallurgie ne sont pas concernés. Cette prime est attribuée tous les mois et calculés à partir du nombre d’année d’ancienneté et du revenu minimum hierarchique.

Deux anciens salariés d’IPC France sont concernés par la prime d’ancienneté. Elle a été mise en place à partir de la paie de fevrier 2018 et de maniére rétroactive au 01/12/2017.

  • Congés d’ancienneté

A la durée du congé payé s’ajoute un congé d’ancienneté qui est égal à :

Pour les non cadres :

ANCIENNETE CONGES SUPPLEMENTAIRE
10 ANS 1 JOUR
15 ANS 2 JOURS
20 ANS 3 JOURS

Pour les cadres :

ANCIENNETE AGE CONGES SUPPLEMENTAIRES
1 AN 30 ANS 2 JOURS
2 ANS 35 ANS 3 JOURS

L’ancienneté est appréciée au 1er juin de chaque année civile.

Article 3 – Prise d’effet durée de l’accord – révision et dénonciation

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il pourra donc être modifié ou dénoncé,dans les conditions prévues ci-après :

  • Modification

Le présent accord pourra être modifié par un avenant conclu dans les mêmes formes que l’accord initial.

  • Dénonciation

Le présent accord pourra être dénoncé par l’ensemble des parties signataires. La dénonciation doit, dans les meilleurs délais, être notifiée aux autres parties.

La partie qui dénonce l’accord doit notifier cette décision par lettre recommandée avec avis de réception à la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi de Seine-Saint-Denis.

Article 4 – Dépôt

Conformément aux articles L. 2231-6 et D. 2231-2 et suivants du Code du travail, un exemplaire du présent accord sera déposé auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi de Seine-Saint-Denis et du secrétariat greffe du Conseil de Prud'hommes de Seine-Saint-Denis.

Une version sur support électronique est également communiquée à la DIRECCTE de Seine-Saint-Denis.

Le dépôt à la DIRECCTE sera accompagné des pièces prévues aux articles D. 2231-6 et D. 2231-7 du Code du travail, ainsi que les documents prévus à l’article D. 3323-4 du même code.

En outre, un exemplaire sera établi pour chaque partie.

Enfin, en application des articles R. 2262-1 et R. 2262-2 du Code du travail, il sera transmis aux représentants du personnel et mention de cet accord sera faite sur les panneaux réservés à la Direction pour sa communication avec le personnel ainsi que sur l’intranet.

Fait à Paris le 27 juin 2018,

en 5 exemplaires originaux

Pour la CFDT Pour Etrali

Pour la CGC-CFE

Source : DILA https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/

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