Accord d'entreprise "ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF AU RENOUVELLEMENT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL AU SEIN DE L’ENTREPRISE LINCOLN ELECTRIC FRANCE" chez LINCOLN ELECTRIC FRANCE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de LINCOLN ELECTRIC FRANCE et le syndicat CFDT et CGT le 2021-07-25 est le résultat de la négociation sur les modalités des élections professionnelles, les mandats des représentants du personnel et l'organisation du vote électronique, les commissions paritaires, l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT et CGT
Numero : T07622008295
Date de signature : 2021-07-25
Nature : Accord
Raison sociale : LINCOLN ELECTRIC FRANCE
Etablissement : 58050131000107 Siège
Droit syndical : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif droit syndical pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2021-07-25
ACCORD D’ENTREPRISE
RELATIF AU RENOUVELLEMENT DES INSTANCES
REPRESENTATIVES DU PERSONNEL
AU SEIN DE L’ENTREPRISE
LINCOLN ELECTRIC FRANCE
ENTRE LES SOUSSIGNES :
La société LINCOLN ELECTRIC FRANCE, société par actions simplifiées, immatriculée au R.C.S., sous le numéro 580 501 310, dont le siège social est situé Avenue Franklin Roosevelt - 76120 Le Grand-Quevilly, représentée par Monsieur X, agissant en qualité de Président Directeur Général.
(Ci-après désignée la « Société LEF »)
D’une part,
ET :
Les organisations syndicales représentatives au sein de la Société LEF :
Le syndicat CGT, représenté par Monsieur X, en sa qualité de Délégué Syndical Central ;
Le syndicat CFDT, représenté par Monsieur X en sa qualité de Délégué Syndical Central ;
(Ci-après désignées les « Organisations Syndicales »)
D’autre part.
(Ci-après désignées ensemble les « Parties » ou les « Parties Signataires »))
PREAMBULE 4
CHAPITRE 1 : CADRE DE RENOUVELLEMENT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL AU SEIN DE LINCOLN ELECTRIC FRANCE 5
Article 1 - Rappel des établissements inclus dans le périmètre de Lincoln Electric France 5
Article 2 – Calendrier électoral 5
CHAPITRE 2 : LES COMITES SOCIAUX ET ECONOMIQUES D’ETABLISSEMENT (CSE) 6
Article 1 – La composition du CSE d’établissement 6
Article 2 – Les heures de délégation 6
Article 3 - Les réunions des CSE d’établissement 7
CHAPITRE 3 : LES COMMISSIONS DES COMITES SOCIAUX ET ECONOMIQUES D’ETABLISSEMENT 7
Article 1 – La commission santé sécurité et condition de travail (CSSCT) 7
1.1 Mise en place 7
1.2 La composition 8
1.3 La désignation des membres 8
1.4 Fonctionnement et attributions 8
1.5 Les réunions CSSCT 9
1.6 Les heures de délégation 9
CHAPITRE 4 : LES REPRESENTANTS DE PROXIMITE 9
Article 1 – Périmètre de mise en place 9
Article 2 – Modalité de désignation et mandat 9
Article 3 – Heures de délégation 10
CHAPITRE 5 : LE COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE CENTRAL ET LES COMMISSIONS CENTRALES 10
Article 1 – Le comité social et économique central (CSEC) 10
1.1 Composition du CSEC 10
1.2 Fonctionnement du CSEC 11
1.3 Budget de fonctionnement et des œuvres sociales et culturelles 12
Article 2 – La Commission Santé, Sécurité et des conditions de travail Centrale 12
1.1 Composition de la CSSCTC 12
1.4 Les attributions et le fonctionnement 13
CHAPITRE 6 : DISPOSITIONS FINALES 13
Article 1 – Entrée en vigueur et durée de l’accord 13
Article 2 – Portée du présent accord 13
Article 3 –Révision de l’accord 13
Article 4 – Notification, publicité et dépôt de l’accord 13
PREAMBULE
Un accord d‘entreprise relatif à la mise en place des nouvelles instances représentatives du personnel au sein de l’entreprise a été conclu le 17 septembre 2018, pour une durée déterminée, afin d’aménager les règles générales applicables à la constitution de ces instances tels que prévu par l’ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017.
Dans la perspective des prochaines élections professionnelles qui auront lieu au dernier trimestre 2022, les organisations syndicales représentatives et la direction de Lincoln Electric France se sont réunies afin de négocier le présent accord portant sur le renouvellement des instances représentatives du personnel au sein de l’entreprise.
Plusieurs réunions se sont tenues en date du 07 et 20 juillet 2022. Ces discussions ont permis d’échanger sur les dispositions de l’accord daté du 17 septembre 2018 notamment sur la liste des établissements et salariés rattachées à ceux-ci inclus dans le périmètre de l’entreprise, compte tenu de leur évolution, mais aussi sur la composition des instances.
Il a été convenu ce qui suit :
CHAPITRE 1 : CADRE DE RENOUVELLEMENT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL AU SEIN DE LINCOLN ELECTRIC FRANCE
Article 1 - Rappel des établissements inclus dans le périmètre de Lincoln Electric France
Dans le cadre du renouvellement des instances représentatives du personnel au sein de Lincoln Electric France, les Parties reconnaissent à la date de signature du présent accord, 4 établissements distincts, dont la liste est la suivante :
Etablissement de PARTHENAY comprenant le site de Parthenay situé Rue Lavoisier 79200 Parthenay
Etablissement de GRAND QUEVILLY comprenant le site de Grand Quevilly situé B.P. 214 76121 Le Grand Quevilly
Etablissement de PONT SAINTE MAXENCE comprenant le site de Pont Sainte Maxence situé au 5 place le Chatelier 60700 Pont Sainte Maxence et le site logistique de Montoir de Bretagne situé 2 chemin du moulin 44550 Montoir de Bretagne
Etablissement de VATRY comprenant le site de Vatry situé route départementale 977, 51320 Bussy Lettrée
Les télétravailleurs et les télé-nomades rattachés à la date de signature du présent accord au site de Montoir seront rattachés administrativement à l’un des établissements ci-dessus, à la date du
1er novembre 2022, conformément à la liste jointe et en accord entre les Parties.
La société Lincoln Electric France comportant au moins deux établissements distincts, conformément aux dispositions de l’article L2313-1 du Code du travail, des CSE d'établissement et un CSE Central d'entreprise seront constitués.
En application de l’article L. 2316-8 du Code du travail, la répartition des sièges entre les différents établissements et les différentes catégories, en vue de la mise en place du CSE Central feront l'objet d'un protocole d’accord préélectoral entre l'employeur et les organisations syndicales intéressées, conclu selon les conditions de l’article L. 2314-6 du Code du travail.
Par ailleurs, les parties réaffirment que le périmètre de désignation du délégué syndical d’établissement correspond au périmètre de l’établissement distinct susvisé.
Article 2 – Calendrier électoral
Les parties au présent accord sont convenues de renouveler les instances au plus tard le 28 novembre 2022 par accord de prorogation des mandats.
Les élections professionnelles de chaque établissement auront lieu simultanément. Comme auparavant, les élections professionnelles se dérouleront dans le strict respect des dispositions légales et conventionnelles en vigueur.
CHAPITRE 2 : LES COMITES SOCIAUX ET ECONOMIQUES D’ETABLISSEMENT (CSE)
Article 1 – La composition du CSE d’établissement
Le CSE d’établissement est présidé par l’employeur. Celui-ci peut se faire assister par des salariés appartenant à l’entreprise et choisis en dehors de ce comité. Ensemble, ils ne peuvent être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel sauf en cas d’accord des représentants.
Le nombre de membres élus titulaires et suppléants de chaque CSE varie de 1 à 35 selon l’effectif de l’établissement conformément aux dispositions de l’article R2314-1 du code du travail.
Le CSE d’établissement désigne au cours de la première réunion suivant sa mise en place ou son renouvellement, un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier et trésorier adjoint parmi ses membres titulaires et rédige un règlement intérieur.
Article 2 – Les heures de délégation
Les membres titulaires du CSE d’établissement bénéficient le cas échéant du crédit d’heures de délégation prévu par les dispositions de l’article R2314-1 du code du travail et R2315-4 du code du travail.
Le crédit d’heures des membres du CSE d’établissement peut être utilisé cumulativement dans la limite de 12 mois sans que cela ne puisse conduire un membre à disposer dans le mois de plus d’une fois et demi le crédit d’heures de délégation dont il bénéficie.
Conformément aux dispositions de l’article R2315-5 du code du travail, pour l’utilisation des heures ainsi cumulées, le représentant en informera par mail la Direction des Ressources Humaines au plus tard 8 jours avant la date prévue de leur utilisation en respectant les conditions prévues par l’article R2315-6 du code du travail.
La Direction Lincoln Electric France est consciente que le rôle du secrétaire et du trésorier du CSE d’établissement, nécessite une charge de travail plus importante du fait de son rôle et de ses attributions. En conséquence, la Direction a décidé d’accorder 14 heures de délégation mensuelle supplémentaires pour chaque secrétaire titulaire et trésorier titulaire du CSE d’établissement.
Les deux parties s’accordent pour remplacer les bons de délégation papier par un support numérique. Ainsi, les heures de délégation devront être enregistrées dans le système de gestion des temps sous le motif « Heures de délégation ».
Pour le bon fonctionnement du service, les représentants du personnel s’engagent à respecter un délai de prévenance raisonnable de minimum 2 jours ouvrés pour informer leur manager de l’utilisation des heures de délégation (sauf en cas de circonstances exceptionnelles et/ou d’urgences).
Les signataires du présent accord précisent que les heures de délégation sont en principe utilisées à l’intérieur de l’horaire de travail habituel des représentants du personnel.
En cas de nécessité, elles peuvent être utilisées exceptionnellement en dehors des heures de travail habituelles, sous réserve de respecter les dispositions légales et conventionnelles, notamment celles relatives à la durée du travail (durée hebdomadaire maximale, durée journalière maximale, amplitude journalière maximale, durée de repos quotidien…).
Les heures de délégation utilisées en dehors de l’horaire de travail donnent lieu à récupération. Dans ce cadre, elles devront être récupérées (intégrant la majoration) au plus tard dans les 30 jours qui suivent leur utilisation.
Ou elles pourront être rémunérées comme des heures supplémentaires avec l’autorisation du manager.
Il est précisé que le temps passé en réunion du CSE d’établissement sur convocation de l’employeur sera rémunéré comme du temps de travail effectif, et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation des représentants du CSE d’établissement.
Article 3 - Les réunions des CSE d’établissement
Les CSE d’établissement tiendront 11 réunions mensuelles ordinaires par an.
Par dérogation aux dispositions du code du travail et afin de répondre aux besoins exprimés par les délégués syndicaux, les Parties conviennent que les membres suppléants peuvent également assister aux réunions ordinaires et extraordinaires du CSE d’établissement à l’initiative de l’employeur. Le temps passé à ces réunions leur est payé comme du temps de travail effectif.
L’ordre du jour des réunions est arrêté par le président (Chef d’établissement ou toute personne ayant reçu délégation de pouvoir) en concertation avec le secrétaire et adressé au moins 3 jours ouvrés avant la date de la réunion aux membres titulaires et suppléants.
CHAPITRE 3 : LES COMMISSIONS DES COMITES SOCIAUX ET ECONOMIQUES D’ETABLISSEMENT
Article 1 – La commission santé sécurité et condition de travail (CSSCT)
1.1 Mise en place
Compte tenu des principes de la politique santé et sécurité au travail du Groupe applicables à tous les établissements Lincoln Electric France, les parties signataires du présent accord conviennent de mettre en place une CSSCT au sein de chaque établissement :
1 commission pour l’établissement de Grand Quevilly
1 commission pour l’établissement de Parthenay
1 commission pour l’établissement de Pont Sainte Maxence
1 commission pour l’établissement de Vatry
1.2 La composition
La CSSCT est présidée par l’employeur qui pourra se faire assister par des salariés appartenant à l’entreprise et choisis, en dehors de ce comité. Ensemble, ils ne pourront pas être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel sauf en cas accord des représentants.
Les parties conviennent que le nombre de membres représentants du personnel au sein de chaque CSSCT dans les établissements sera égal au tiers du nombre de membres titulaires composant le CSE d’établissement, sans pouvoir être inférieur à 3.
Lorsque l’application du premier alinéa n’aboutit pas à un nombre entier de sièges à pourvoir, il est procédé à l’arrondi arithmétique suivant :
Arrondi à l’entier supérieur en cas de décimale supérieur ou égale à 5 ;
Arrondi à l’entier inférieur en cas de décimale strictement inférieur à 5.
1.3 La désignation des membres
Les membres de la CSSCT seront désignés parmi les membres titulaires et suppléants du CSE d’établissement par délibération à la majorité des membres titulaires du CSE d’établissement présents.
1.4 Fonctionnement et attributions
Lors de sa mise en place, la CSSCT désigne un rapporteur parmi les membres qui la composent. Il aura pour mission de rapporter les travaux de la commission au CSE d’établissement.
En application de l’article L2315-38 du code du travail, la CSSCT se voit confier, par délégation du CSE d’établissement, des attributions du CSE d’établissement relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, et notamment :
L’analyse des risques professionnels nécessaire à l’éclairage du CSE
Les enquêtes AT/MP et les inspections en matière d’hygiène et sécurité visées par l’article L2312-13 du code du travail
L’exercice des droits d’alerte en situation de danger grave et imminent ainsi qu’en matière de santé publique et d’environnement dans les conditions prévues, selon le cas, aux articles L4132-2 à L4132-5 et L4133-2 à L4133-4, ainsi que l’étude des éventuelles mesures à prendre ou suites données
La prévention des risques psychosociaux
En revanche, toujours en application de l’article L2315-38 du code du travail, le CSE d’établissement conserve seul ses attributions consultatives et le pouvoir de désigner un expert, à l’exclusion de la CSSCT.
1.5 Les réunions CSSCT
La CSSCT tient une réunion par trimestre.
L’ordre du jour des réunions de la CSSCT est arrêté par le président (Chef d’établissement ou toute personne ayant reçu délégation de pouvoir) en concertation avec le rapporteur et adressé au moins 3 jours ouvrés avant la date de la réunion aux membres et aux personnes extérieures non membres qui peuvent assister aux réunions des CSSCT, en application des dispositions de l’article L2314-3 du code du travail.
Lors de chaque réunion, le rapporteur rédige un compte-rendu. Celui-ci est adressé à la Direction qui peut y apporter les modifications nécessaires, avant sa validation par les autres membres de la Commission SSCT, à l’unanimité. Le compte-rendu est ensuite adressé aux autres membres du CSE d’établissement pour information.
Le temps passé en réunion CSSCT est payé comme temps de travail effectif et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation des représentants du personnel au CSE d’établissement.
1.6 Les heures de délégation
Un crédit supplémentaire de 5 heures par mois est attribué à chaque membre de la CSSCT. Elles sont utilisables dans les conditions visées à l’article 2 chapitre 2 du présent accord.
CHAPITRE 4 : LES REPRESENTANTS DE PROXIMITE
Compte tenu de l’effectif et du périmètre du CSE d’établissement de Pont-Sainte-Maxence, et pour garantir la représentation de l’ensemble du personnel, les parties conviennent de mettre en place un représentant de proximité en application de l’article L2313-7 du code du travail.
Article 1 – Périmètre de mise en place
Aux vues de notre configuration, un représentant de proximité pourra être mis en place au sein du site logistique de Montoir de Bretagne si, et seulement si, aucun salarié rattaché au site logistique de Montoir de Bretagne n’a été élu membre titulaire ou membre suppléant au CSE d’établissement de Pont-Sainte-Maxence.
Ainsi, si un salarié du site de Montoir de Bretagne est élu au CSE d’établissement de Pont-Sainte-Maxence, la mise en place d’un représentant de proximité sur le site de Montoir n’aurait pas lieu.
Article 2 – Modalité de désignation et mandat
Le cas échéant, un appel à candidatures auprès des salariés rattachés à la plateforme de Montoir s’effectuera après la mise en place du CSE d’établissement de Pont-Sainte-Maxence par la Direction.
Les membres titulaires du CSE d’établissement de Pont-Sainte-Maxence désigneront, à la majorité, un représentant de proximité parmi les candidats.
Le mandat des représentants de proximité sera aligné sur la durée du mandat des représentants au CSE d’établissement de Pont-Sainte-Maxence.
En cas de démission en cours de mandat, il sera procédé à une nouvelle désignation dans les mêmes conditions, sauf si cette démission intervient moins de 6 mois avant la date du premier tour des prochaines élections du CSE d’établissement de Pont-Sainte-Maxence.
Article 3 – Heures de délégation
Le représentant de proximité disposera d’un crédit mensuel de 10 heures de délégation pour exercer son mandat.
L’utilisation de ce crédit d’heures reste soumise aux mêmes conditions définies dans l’article 2 du chapitre 2.
Article 4 – Attributions
Le représentant de proximité a pour mission :
de présenter à l'employeur les réclamations individuelles ou collectives des salariés sur les salaires et sur l'application des dispositions légales, réglementaires, conventionnelles et collectives relatives au droit du travail, à la protection sociale, la santé et la sécurité des salariés ;
d'alerter l'employeur en cas d'atteinte injustifiée aux droits du personnel, à leur santé ou aux libertés individuelles (par exemple, en cas de harcèlement ou de mesure discriminatoire) ;
de communiquer au CSE d’établissement de Pont-Sainte-Maxence les observations des salariés sur les questions relevant de ses compétences ;
de saisir l'inspection du travail de toute plainte d'un salarié sur l'application du droit du travail et de l'accompagner en cas de visite de l'entreprise ;
d'accompagner, s'il le souhaite, l'inspecteur du travail lors de ses visites dans l'entreprise.
CHAPITRE 5 : LE COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE CENTRAL ET LES COMMISSIONS CENTRALES
Article 1 – Le comité social et économique central (CSEC)
1.1 Composition du CSEC
Le nombre de sièges titulaires et suppléants au sein du CSEC sera de 7 titulaires et 7 suppléants, repartis de la manière suivante :
2 membres titulaires et 2 membres suppléants (membre du CSE d’établissement de Grand Quevilly)
2 membres titulaires et 2 membres suppléants (membre du CSE d’établissement de Parthenay)
2 membres titulaires et 2 membres suppléants (membre du CSE d’établissement de Pont Sainte Maxence)
1 membre titulaire et 1 membre suppléant (membre du CSE d’établissement de Vatry)
Il est convenu entre les deux parties que seul le membre suppléant de l’établissement de Vatry pourra assister avec le membre titulaire aux réunions CSEC.
Si les effectifs évoluent sur les sites la répartition de sièges sera revue.
1.2 Fonctionnement du CSEC
Bureau
Compte tenu de la mise en place d’un budget de fonctionnement au niveau du CSEC, ce dernier désignera un trésorier et un trésorier adjoint (pour pallier l’absence du trésorier) parmi les membres titulaires.
Il sera procédé à la désignation d’un secrétaire du CSEC, parmi les membres titulaires. Ce dernier sera assisté dans ses missions par un secrétaire adjoint, également désigné parmi les membres titulaires du CSEC.
L’ordre du jour des réunions du CSEC est arrêté par le président (Chef d’établissement ou toute personne ayant reçu délégation de pouvoir) en concertation avec le secrétaire et adressé au moins 8 jours ouvrés avant la date de la réunion aux membres titulaires et suppléants, sauf pour une réunion extraordinaire (3 jours).
Moyens
Le trésorier du CSEC Central bénéficiera d’un crédit d’heure de 24 heures de délégation annuelles.
Le temps passé à ces réunions leur est payé comme du temps de travail effectif.
Il est d’ores et déjà précisé que pour l’ensemble des réunions à l’initiative de l’employeur du CSEC :
Les déplacements des membres du CSEC s’effectueront dans la mesure du possible pendant leurs horaires de travail ;
Les frais de déplacement, d’hébergement et de repas des membres du CSEC sont pris en charge par la Direction selon les barème et modalités de remboursement des frais professionnels appliqués dans l’entreprise ;
Concernant les réunions du CSEC :
Pour les réunions du CSEC se déroulant le matin, les membres du CSEC pourront bénéficier de 4 heures de réunion préparatoire à prendre la veille après-midi de la réunion. D’un commun accord entre le Président et le secrétaire du CSEC dans le cadre de circonstances exceptionnelles, ce temps pourra être rallongé de 4 heures ;
Pour les réunions du CSEC se déroulant l’après-midi, il est admis que les membres du CSEC pourront bénéficier de 4 heures de réunion préparatoire à prendre le matin de la réunion. D’un commun accord entre le Président et le secrétaire du CSEC dans le cadre de circonstances exceptionnelles, ce temps pourra être rallongé de 4 heures ;
Le temps passé en réunion du CSEC sur convocation de l’employeur ainsi que le temps passé aux réunions préparatoires décrits ci-dessus seront rémunérés comme du temps de travail effectif, et ne s’imputera pas sur le crédit d’heures de délégation des représentants du personnel ;
Le temps de trajet pour se rendre aux réunions de CSEC est considéré comme du temps de travail effectif.
Au-delà des dispositions légales, les réunions pourront se tenir en Visioconférence, en accord entre les représentants du personnel et la direction.
1.3 Budget de fonctionnement et des œuvres sociales et culturelles
Budget de fonctionnement :
Conformément à l’article L2315-62, le budget de fonctionnement du CSEC sera déterminé par accord entre celui-ci et les CSE d'établissement.
Budget des œuvres sociales et culturelles :
La Direction souhaite conserver le même budget que celui qui a été prévu en 2018 qui, ramené à la masse salariale brute, correspond à 1,06 %.
La part de cette contribution revenant à chaque établissement est calculée en fonction de l’effectif de l’établissement.
Article 2 – La Commission Santé, Sécurité et des conditions de travail Centrale
Les parties signataires conviennent de mettre en place une commission santé, sécurité et des conditions de travail au sein du CSEC.
La santé et la sécurité au travail constitue un engagement partagé par tous au sein de Lincoln Electric France.
1.1 Composition de la CSSCTC
La CSSCTC est présidée par l’employeur qui pourra se faire assister par des salariés appartenant à l’entreprise et choisis en dehors de ce comité. Ensemble, ils ne pourront pas être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel sauf en cas d’accord des représentants.
La délégation du personnel de la CSSCTC sera composée de l’ensemble des membres titulaires du CSE Central et le membre suppléant du site de Vatry au CSE Central.
Le rapporteur sera désigné parmi les membres.
1.4 Les attributions et le fonctionnement
La CSSCTC exerce ses attributions dans les domaines de la santé, de la sécurité et des conditions de travail relevant du périmètre global de Lincoln Electric France, et pour tout projet d’introduction de nouvelles technologies ou d’aménagement important modifiant les conditions de santé, de sécurité, de l’environnement ou de condition de travail des salariés dès lors qu’il concerne plusieurs établissements ou qu’il est décidé au niveau de l’entreprise.
La CSSCTC se réunira une fois par an pour présenter un bilan consolidé des accidents de travail, des maladies professionnelles survenus ainsi que les actions visant à améliorer leur prévention ainsi que la santé, la sécurité, et les conditions de travail au sein de l’entreprise.
CHAPITRE 6 : DISPOSITIONS FINALES
Article 1 – Entrée en vigueur et durée de l’accord
Le présent accord entrera en vigueur le lendemain des prochaines élections professionnelles prévues au cours du mois de novembre 2022. Il est conclu pour une durée déterminée correspondant à la durée des mandats des élections professionnelles 2022 soit une durée de 4 ans.
Article 2 – Portée du présent accord
Il est précisé que les dispositions légales et règlementaires d’ordre public sont applicables au sein de l’entreprise.
Les dispositions du présent accord ne pourront être modifiées ni par les protocoles d’accords préélectoraux ni par les règlements intérieurs des CSE.
Article 3 –Révision de l’accord
Le présent accord pourra également être révisé à tout moment par avenant à la demande d’une des deux parties signataires. Il pourra être convenu d’ouvrir une négociation de révision dans les conditions prévues par les dispositions légales en vigueur.
Article 4 – Notification, publicité et dépôt de l’accord
Les Parties procèderont aux formalités de dépôt et de publicité, conformément aux dispositions des articles L. 2231-5, L. 2231-6, et D. 2231-2 et suivants du Code du travail.
Le présent accord sera déposé sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail « TéléAccords ».
Un exemplaire du présent accord sera établi pour chaque Partie.
Un exemplaire du présent accord sera également remis au greffe du Conseil de prud’hommes de Rouen.
Il sera par ailleurs publié en ligne, sur une base de données nationale, conformément à l’article L. 2231-5-1 du Code du travail.
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Membres des délégations syndicales ayant participé aux négociations de cet accord :
X (CGT)
X (CGT)
X (CGT)
X (CFDT)
X (CFDT)
Fait à Rouen, le 25 juillet 2022, en 4 exemplaires originaux, dont un par partie signataire.
Pour la Société LEF X Président Directeur Général |
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Pour le syndicat CGT X Délégué Syndical Central |
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Pour le syndicat CFDT X Délégué Syndical Central |
ANNEXE 1 : liste des rattachements administratifs des télétravailleurs et les télé-nomades à la date du 1er novembre 2022
Anonyme
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