Accord d'entreprise "NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2019" chez ADSEA - SAUVEGARDE 56 (Siège)
Cet accord signé entre la direction de ADSEA - SAUVEGARDE 56 et les représentants des salariés le 2019-12-18 est le résultat de la négociation sur l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés, l'évolution des primes, l'égalité salariale hommes femmes, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T05619001878
Date de signature : 2019-12-18
Nature : Accord
Raison sociale : SAUVEGARDE ENFANCE MORBIHAN
Etablissement : 77786388700181 Siège
Salaire : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-12-18
NÉGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE
Année 2019
Procès-verbal
ENTRE
L’Association Sauvegarde 56, dont le siège social se situe 33 cours de Chazelles à Lorient représentée par M ; , agissant en qualité de Directeur Général, délégué par le Président.
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D’UNE PART, ET
Le syndicat SUD Santé Sociaux, représenté par M. en sa qualité de délégué syndical.
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D’AUTRE PART
Ordre du jour de la réunion du 17 décembre 2019 :
Finalisation de la négociation annuelle obligatoire et en particulier :
négociations salariales ;
Ecart de salaire hommes/femmes.
Sur invitation à l’initiative de l’employeur, les parties se sont réunies sur le 4ème trimestre de l’année 2019, de manière à mener la Négociation Annuelle Obligatoire et en particulier les éléments relatifs aux négociations salariales.
Calendrier des rencontres :
19 novembre 2019
17 décembre 2019
NÉGOCIATIONS SALARIALES :
Les demandes syndicales ont porté sur :
1 700 € net minimum pour un début de carrière de travailleur social et proportionnellement pour les autres catégories professionnelles ;
une attention à porter sur les risques psychosociaux des représentants du personnel ;
le statut des assistants familiaux : enjeux autour de la situation de double employeur ;
une demande de renouvellement sur la mise en œuvre de la prime pouvoir d’achat, avec renégociation sur les montants et les conditions d’attribution.
Après échanges qui ont porté sur :
La fin du CITS et la mise en place d’allègements de cotisations sociales ;
La perspective d’impact social sur l’évolution de la masse salariale dans un contexte économique contraint et incertain ;
les enjeux de gestion transversale de l’Association, impliquant des prises de décisions cohérentes et harmonisées pour l’ensemble des professionnels ;
le contexte législatif imposant la mise en œuvre d’un accord d’intéressement pour les associations souhaitant bénéficier du dispositif de versement de la prime pouvoir d’achat ;
la mise en œuvre de l’avenant 351 portant sur la situation conventionnelle des assistants familiaux.
Les échanges ont pu aboutir partiellement sur les points suivants :
Mise en œuvre d’un service d’assistance sociale, intégralement financé par l’employeur et accessible à tous les salariés de l’association ;
Mise en œuvre du droit d’expression des salariés sur de nouvelles modalités, en lien avec les représentants de proximité ;
engagement d’avoir à travailler la thématique du risque psychosocial pouvant affecter les instances représentatives du personnel en CSSCT. Le sujet est mis systématiquement à l’ordre du jour de la CSSCT, avec le support du DUERP comme base de réflexion ;
Mise au travail sur 2020 de la question :
de l’application de l’avenant 351 de la CC 66 au sein de la Sauvegarde 56, notamment sur la rémunération des accueils mixtes ; La direction générale propose une prise de décision au conseil d’administration du 29 janvier 2020 visant à maintenir le niveau de rémunération « des relais » prévu à l’avenant 305, plus favorable aux dispositions prévues à l’avenant 351 ; Dans l’attente de cette prise de décision, les dispositions de l’avenant 305 sont maintenues ;
de la mise en œuvre de la situation de double employeur pour les assistants familiaux avec étude autour du délai de réflexion laissé aux professionnels pour s’engager exclusivement vers l’un ou l’autre employeur. Ce sujet pourrait faire l’objet d’un accord d’entreprise au cours de l’année 2020, après clarification avec le conseil départemental des enjeux autour des conditions de réalisation du double employeur pour les assistants familiaux.
L’Association transmettra le présent procès verbal à la Direction Régionale du Travail et de l’Emploi et au Greffe du Conseil de Prud’hommes.
Fait à Lorient, le 18 décembre 2019
Pour l’Association Le Directeur Général |
Pour le syndicat SUD Santé Sociaux Le Délégué Syndical |
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