Accord d'entreprise "Accord de mise en place du CSE et moyens mis à disposition des IRP" chez SCHMIDT GROUPE
Cet accord signé entre la direction de SCHMIDT GROUPE et le syndicat CFE-CGC et CGT et CFDT et CFTC le 2018-09-18 est le résultat de la négociation entre patronat et salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CGT et CFDT et CFTC
Numero : T06718001363
Date de signature : 2018-09-18
Nature : Accord
Raison sociale : SCHMIDT GROUPE
Etablissement : 32678470900023
: les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-09-18
ACCORD DE MISE EN PLACE DU CSE ET MOYENS MIS A DISPOSITION DES INSTITUTIONS REPRESENTATIVES DU PERSONNEL
Entre
La Société SCHMIDT GROUPE S.A.S. dont le siège social se trouve à 68660 LIEPVRE – 5 rue Clémenceau, représentée par en sa qualité de Directrice de la Relation Humaine
d’une part,
et les organisations syndicales représentées par
d’autre part,
il a été convenu ce qui suit :
Préambule
La réforme du dialogue social engagée avec les ordonnances du 22 septembre 2017 consacre la mise en place d’un Comité Social et Economique (CSE), en lieu et place des instances représentatives du personnel actuelles (Comité d’Entreprise, Délégués du Personnel et Comité Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail).
Dans l’attente des décrets d’application et afin de préparer au mieux les prochaines élections, la Société SCHMIDT GROUPE et ses partenaires sociaux ont signé le 22 septembre 2017, un accord de prorogation des mandats jusqu’au 31 décembre 2018 au plus tard.
Entre juin et septembre 2018, les parties se sont réunies à 5 reprises pour déterminer le cadre de mise en place et les conditions de fonctionnement du futur CSE et de ses différentes commissions.
En parallèle, la Société SCHMIDT GROUPE a informé les organisations syndicales représentatives, qu’elle dénonçait l’accord sur les moyens mis à disposition des institutions représentatives du personnel (IRP) du 19 juin 2006.
Dans ce cadre, il a été convenu ce qui suit
CHAPITRE 1. LE CSE
Article 1. La mise en place du CSE
Les Parties conviennent que le CSE couvrira l’ensemble des activités et des collaborateurs de la Société SCHMIDT GROUPE S.A.S. périmètre France.
Conformément à l’accord sur la prorogation des mandats signé le 22 septembre 2017, les élections professionnelles seront organisées au 2nd semestre 2018, afin que les représentants nouvellement élus au CSE puissent exercer leur mandat au plus tard à compter du 1er janvier 2019.
Le calendrier des élections (1er tour et 2nd tour le cas échéant) sera déterminé dans le cadre du protocole d’accord préélectoral, en application des dispositions légales.
Le protocole d’accord préélectoral règlera également toutes les questions concernant l’organisation pratique des élections.
Conformément aux dispositions de l’article L.2314-33 du code du travail, les membres de la délégation du personnel du CSE sont élus pour une durée de 4 ans.
Article 2 : La composition du CSE
Conformément à l’article R.2314-1 du code du travail, pour un effectif compris entre 1500 et 1749 salariés, la délégation du personnel du CSE est composée de 20 membres titulaires et d’un nombre égal de suppléants.
Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, assisté de 3 collaborateurs maximum qui ont voix consultative.
Au cours de la 1ère réunion suivant son élection, le CSE désigne un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint parmi ses membres titulaires.
Chaque organisation syndicale représentative au niveau de l’entreprise peut également désigner un représentant syndical au CSE.
Article 3 : Les réunions du CSE
3.1. La 1ère réunion du CSE
La 1ère réunion organisée suite à la mise en place du CSE ou suite à son renouvellement est notamment consacrée à la désignation des membres du bureau du CSE, ainsi que des membres de la Commission Sante, Sécurité et Conditions de Travail et sous-commissions Sante, Sécurité et Conditions de Travail telles que qui définies aux chapitres 2 et 3 du présent accord.
3.2. Les réunions périodiques du CSE
Le CSE tient 11 réunions mensuelles ordinaires par an, soit une chaque mois, sauf au mois d’août.
Parmi ces 11 réunions mensuelles ordinaires, 4 réunions portent sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
Sont invités aux réunions pour les points de l’ordre du jour relatifs aux questions concernant la santé, la sécurité et les conditions de travail :
Le médecin du travail
Le responsable interne du service Hygiène, Sécurité et Environnement ou un membre de son équipe
L’agent de contrôle de l’inspection du travail
Les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale
Conformément aux articles L2315-29 et suivants, l’ordre du jour de chaque réunion est établi conjointement par le Président et le Secrétaire.
Conformément à l’article L.2314-1 du code du travail, seuls les membres titulaires du CSE siègent lors des réunions.
Les membres suppléants sont néanmoins convoqués aux réunions et destinataires des ordres du jour et des documents transmis aux membres titulaires. La convocation précise que les suppléants assistent à la réunion uniquement en cas de remplacement d’un titulaire absent.
Afin que les suppléants aient accès en amont aux informations nécessaires, les parties conviennent qu’un suppléant par organisation syndicale dispose de 4h d’autorisation d’absence par mois pour assister aux réunions préparatoires du CSE avec les titulaires.
3.3. Les réunions extraordinaires du CSE
En cas de circonstances exceptionnelles, l’employeur ou le CSE à la majorité de ses membres peut prendre l’initiative de réunir le comité en dehors des réunions périodiques.
Article 4. Les budgets du CSE
4.1. Le transfert des biens des instances représentatives du personnel actuelles au CSE
Lors de leur dernière réunion avant la mise en place du CSE, les instances actuellement en place au sein de la Société décident de l’affectation de leurs biens, droits, créances, obligations et dettes au profit du CSE.
Le CSE décide lors de sa première réunion d’accepter les affectations décidées par les instances précédentes ou d’une affectation différente, à la majorité de ses membres.
4.2. La subvention de fonctionnement
Conformément à l’article L. 2315-61 du Code du Travail, l’entreprise verse annuellement au CSE une subvention de fonctionnement. Cette subvention représente 0,2% de la masse salariale brute pour un effectif de moins de 2000 salariés.
Conformément à l’article L. 2315-61 du Code du Travail, en cas d’excédent, le CSE peut décider par délibération, de transférer une partie du montant de cet excédent annuel de son budget de fonctionnement au financement des activités sociales et culturelles.
4.3. La contribution aux activités sociales et culturelles
Conformément à l’accord sur l’aménagement des modalités d’attribution de la dotation sociale légale du 6 mars 1997, la dotation est fixée à 0,3% de la masse salariale.
En outre, conformément à l’accord sur la politique sociale de 2017, un complément exceptionnel au budget œuvres sociales d’un montant de 180.000€ est versé annuellement si le ratio « résultat avant impôts et participation »/chiffre d’affaires de l’année précédant le versement est supérieur ou égal à +2%.
Conformément à l’article L. 2312-84 du Code du Travail, en cas de reliquat budgétaire, le CSE peut décider par délibération, de transférer une partie du montant de cet excédent annuel du budget destiné aux activités sociales et culturelles au budget de fonctionnement.
Article 5 : La formation des membres du CSE
Les membres du CSE peuvent bénéficier des formations prévues par la loi et réservées aux représentants du personnel dans les conditions légales et réglementaires. Ces formations ont lieu sur le temps de travail, sont rémunérées comme tel et ne sont pas déduites des heures de délégation.
Conformément à l’article L. 2315-18 du code du travail, les membres de la délégation du personnel du CSE bénéficient d’une formation pour l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail.
Les membres du CSE élus pour la première fois peuvent également bénéficier d’un stage de formation économique d’une durée de 5 jours maximum, dont le financement est pris en charge par le CSE.
CHAPITRE 2. LA COMMISSION SANTE, SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL
Article 1 : La mise en place de la CSSCT
Conformément à l’article L. 2315-36 du code du travail, une Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) est également créée.
La mise en place de la CSSCT intervient à la suite de l’élection du CSE.
Article 2 : Les attributions et missions de la CSSCT
La CSSCT est une émanation du CSE.
Les parties conviennent qu’elle exerce, par délégation du CSE, l’ensemble des attributions du comité relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail à l’exception du recours éventuel à un expert et des attributions consultatives qui restent de la compétence exclusive du CSE.
Article 3 : La composition de la CSSCT
La CSSCT est composée de 11 membres désignés parmi les membres titulaires du CSE pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres du CSE.
La CSSCT est présidée par l’employeur ou son représentant.
Un secrétaire est désigné entre les 2 secrétaires des sous-commissions SSCT.
Assistent également aux réunions, le responsable interne du service Hygiène, Sécurité et Environnement ou un membre de son équipe, une personne du service médical et une personne du service RH.
Sont également invités aux réunions de la CSSCT :
Le médecin du travail
L’agent de contrôle de l’inspection du travail
Les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale
Article 4 : Les réunions de la CSSCT
La CSSCT se réunit avant chaque réunion du CSE portant en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail, soit 4 fois par an conformément aux dispositions légales.
La CSSCT est en outre réunie à la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves, ainsi qu'en cas d'événement grave lié à l'activité de l'entreprise, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l'environnement, ou à la demande motivée de deux de ses membres représentants du personnel, sur les sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail.
Les membres de la CSSCT consolident les points traités dans les sous-commissions SSCT (cf. chapitre 3), rapportent l’activité des sous-commissions et préparent les délibérations du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail.
La répartition des sujets traités entre la CSSCT et les sous-commissions SSCT est précisée dans le règlement intérieur de la CSSCT.
L’ordre du jour des réunions est arrêté conjointement par le président et le secrétaire de la CSSCT.
Les réunions font l’objet d’un compte rendu rédigé conjointement entre le secrétaire et la Direction.
CHAPITRE 3. LES SOUS-COMMISSIONS SSCT
Article 1 : Les sous-commissions SSCT
1.1. La composition des sous-commissions SSCT
Dans la cadre de la politique de prévention et de protection de la santé et de la sécurité et de l’amélioration des conditions de travail et afin de maintenir un suivi de proximité de ces sujets sur les sites de production, les parties conviennent de mettre en place volontairement des sous-commissions SSCT.
La CSSCT se décompose donc en 2 sous-commissions SSCT de la manière suivante:
6 membres issus de la CSSCT composent la sous-commission SSCT de Sélestat soit 4 opérateurs (1 représentant par site), 1 ETAM et 1 cadre
5 membres issus de la CSSCT composent la sous-commission SSCT Lièpvre & Bergheim soit 3 opérateurs, 1 ETAM et 1 cadre
Les sous-commissions SSCT sont présidées par l’employeur ou son représentant assisté du Responsable Hygiène, Sécurité, Environnement ou d’un membre de son équipe.
Assistent également aux réunions, une personne du service médical et une personne du service RH.
Lors de la 1ère réunion, les membres des sous-commissions SSCT désignent un secrétaire parmi leurs membres.
1.2. Les réunions des sous-commissions SSCT
Les parties conviennent que les sous-commissions SSCT se réunissent sur les sites tous les 2 mois pour une durée fixée en principe à 2 heures.
L’ordre du jour des réunions est arrêté conjointement par le président et le secrétaire de la sous-commission.
Les réunions font l’objet d’un compte rendu rédigé conjointement entre le secrétaire et la Direction.
CHAPITRE 4. LES AUTRES COMMISSIONS
En complément des commissions prévues aux articles L. 2315-44 et suivants du Code du Travail, les parties conviennent de regrouper les commissions existantes dans l’entreprise (commissions PEE / PERCO, restaurant, groupe technique mutuelle, retraite…) en une seule commission « avantages sociaux ».
CHAPITRE 5. LE FONCTIONNEMENT DES INSTANCES
Article 1 : Les réunions avec l’employeur
Les parties conviennent que le temps passé par les représentants du personnel en réunion sur convocation de l’employeur n'est pas déduit des heures de délégation et est considéré comme du temps de travail effectif.
En contrepartie, les réunions font l’objet d’un ordre du jour, d’un horaire de fin et d’un temps convenu pour chaque point à l’ordre du jour.
Pour les représentants du personnel qui se rendent sur un autre site pour participer aux réunions sur convocation de l’employeur:
Les frais de déplacement sont pris en charge par l’entreprise sur la base de la politique voyage
Le temps de déplacement est fixé à 30 mn (sauf si aller / retour depuis le domicile)
Article 2 : Les heures de délégation
2.1. Les crédits d’heures de délégation
Les membres titulaires de la délégation du personnel du CSE bénéficient d’un crédit d’heures de délégation de 26 heures par mois conformément aux dispositions de l’article L. 2315 - 7 du code du travail.
Un crédit complémentaire de 10 heures de délégation par mois est accordé au secrétaire, au secrétaire adjoint, au trésorier et un trésorier adjoint pour l’exercice de leurs missions. Ce crédit d’heure n’est pas individuel, les 10 heures pouvant être répartis entre les 4 représentants.
Par ailleurs, chaque membre de la CSSCT bénéficie de 15 heures de délégation mensuelles pour l’exercice de ses missions. Ces heures de délégation sont mutualisables entre les membres de la CSSCT mais non cumulables d’un mois sur l’autre. Elles s’ajoutent aux heures de délégation attachées au mandat de membre du CSE.
2.2. L’utilisation des crédits d’heures de délégation
Conformément aux dispositions prévues aux articles R.2314-1 et suivants du code du travail :
Le crédit d’heures individuel des membres titulaires du CSE est cumulable (reportable) d’un mois sur l’autre, dans la limite de 12 mois et peut également être réparti chaque mois entre titulaires et / ou suppléants
Ces dispositions ne peuvent conduire un membre titulaire à disposer, dans le mois, de plus d’1,5 fois le crédit d'heures de délégation dont il bénéficie
Concernant le report des heures de délégation, les parties conviennent que celui-ci sera fait automatiquement en fin de mois, dans la limite des 1,5 fois
Pour la répartition des heures entre élus, les parties conviennent que le représentant informe l'employeur au plus tard huit jours avant la date prévue de leur utilisation
Les parties conviennent par ailleurs que le report ou la mutualisation des heures de délégation se font par heures complètes.
Les 10 heures utilisables par le secrétaire, le secrétaire adjoint, le trésorier et le trésorier adjoint sont mutualisables entre ces 4 représentants mais non reportables d’un mois sur l’autre.
Afin que l’employeur soit informé avant l’utilisation du crédit d'heures et soit en mesure de comptabiliser les heures de délégation effectivement prises au cours du mois, les parties conviennent de maintenir l’utilisation de bons de délégation déjà en place dans l’entreprise.
Il est par ailleurs rappelé que les crédits d’heures peuvent être dépassés uniquement en cas de circonstances exceptionnelles et sont pris prioritairement pendant le temps de travail.
Un tableau récapitulatif des heures de délégation par mandat figure en annexe 1.
CHAPITRE 6. LES MOYENS MIS A DISPOSITION DES INSTITUTIONS REPRESENTATIVES DU PERSONNEL (IRP)
Article 1. Les moyens matériels des IRP
1.1. Les moyens matériels du CSE
Ces moyens sont mutualisés avec les membres de la CSSCT et des sous-commissions SSCT.
Les locaux du CSE sont équipés de matériel de bureau tels que bureaux, chaises et armoires ainsi que :
d’une ligne téléphonique externe, hors réseau téléphonique SCHMIDT GROUPE, garantissant le respect de la confidentialité, avec un poste téléphonique fixe
d’un micro-ordinateur fixe et d’un écran de modèles issus du catalogue SCHMIDT GROUPE. L’installation, la maintenance et le renouvellement sont assurés par SCHMIDT GROUPE
d’une imprimante de modèle standard issue du catalogue SCHMIDT GROUPE. Si les membres du CSE souhaitent acquérir un modèle différent de ceux présents au catalogue, SCHMIDT GROUPE n’en assurera pas la maintenance et il leur appartiendra de souscrire directement avec le fournisseur un contrat de maintenance
du pack Office de Microsoft et d’un anti-virus
d’une connexion sur le réseau informatique interne de l’entreprise,
de boîtes aux lettres avec adresse de messagerie conformément aux règles en vigueur dans l’entreprise et de capacités standard
Par ailleurs, il est attribué au secrétaire du CSE un téléphone portable de type smartphone dont le forfait est géré par SCHMIDT GROUPE.
Ces équipements et leurs utilisateurs sont soumis aux règles d’utilisations dictées par la Charte Informatique en vigueur au sein de SCHMIDT GROUPE.
La maintenance des matériels issus du catalogue est sous la responsabilité du service Informatique de SCHMIDT GROUPE, qui s’engage à respecter la confidentialité des données qu’il serait appelé à connaître au cours de ces interventions. L’accès à des tiers ou des sous-traitants n’est pas autorisé.
1.2. Les moyens matériels des sections syndicales
Les locaux de chaque section syndicale sont équipés de matériel de bureau tels que bureaux, chaises, armoires, ainsi que :
d’une imprimante de modèle standard issue du catalogue SCHMIDT GROUPE. Les consommables étant à la charge des délégués syndicaux
d’une connexion Internet ADSL permettant d’avoir accès à Internet et de disposer d’une adresse de messagerie
d’une box ADSL fournie par le service informatique et gérée dans le contrat global téléphonie et dont la maintenance sera assurée par le support informatique
d’une ligne téléphonique externe associée à la box ADSL, hors réseau téléphonique SCHMIDT GROUPE, garantissant le respect de la confidentialité
En cas de locaux communs à plusieurs sections syndicales (intersyndicale), certains moyens pourront être mis en commun. Les demandes seront analysées au cas par cas.
Les délégués syndicaux sont dotés
d’un micro-ordinateur portable de modèle issu du catalogue SCHMIDT GROUPE. L’installation, la maintenance (par exemple mise à jour de l’antivirus) et le renouvellement sont assurés par SCHMIDT GROUPE avec l’accord et en présence d’un délégué syndical. Pour des raisons de sécurité et afin de préserver la confidentialité des échanges, ce micro-ordinateur se sera pas équipé d’une carte réseau et ne sera pas connecté au réseau informatique interne de SCHMIDT GROUPE. Par ailleurs, toujours pour des raisons de sécurité, SCHMIDT GROUPE interdit formellement de brancher ces ordinateurs sur les réseaux SCHMIDT GROUPE par quelque moyen que ce soit : wifi, bornes…
du pack Office de Microsoft
d’un numéro de téléphone interne et d’un DECT (‘mobile interne’). Ces postes sont identifiés au niveau de l’annuaire interne par le nom et le prénom des personnes.
1.3. Les principes et obligations incombant aux utilisateurs de ces moyens
L’ensemble des systèmes d’information mis à disposition est conforme aux normes actuellement en service dans l’entreprise et reste la propriété de SCHMIDT GROUPE.
Le ou les délégués syndicaux et les membres du CSE sont personnellement responsables du bon usage du matériel mis à disposition par l’entreprise et du respect des règles internes.
Au même titre que pour l’ensemble des salariés de l’entreprise et dans un contexte sécuritaire, SCHMIDT GROUPE se réserve le droit d’auditer des postes de travail connectés sur le réseau. Elle s’engage à respecter la confidentialité des données qu’elle serait appelée à connaître au cours de ces interventions.
L’ensemble des moyens informatiques mis à disposition, et plus particulièrement, les outils connectés au réseau informatique de l’entreprise rentrent dans le contexte de la Charte Informatique en vigueur dans l’entreprise. Les utilisateurs doivent respecter les règles, et notamment :
Respecter toutes les consignes de sécurité diffusées par le service Informatique
- Ne jamais utiliser la messagerie autrement que pour un usage strictement lié à l’exercice de la fonction de représentation y ouvrant droit
Ne jamais diffuser de lettre ouverte, de lettre circulaire ou, d’une manière plus générale, de message en grand nombre
Ne pas utiliser dans un message un langage ou des images à caractère raciste, diffamatoire, menaçant ou pornographique
Ne jamais divulguer son mot de passe (notamment questionnaires ou enquêtes auprès des collaborateurs)
Le non-respect d’une des obligations citées précédemment entraînera la suspension, voire la suppression de l’accès à l’ensemble des moyens évoqués dans le présent accord. Cette décision sera prise par la Direction de l’entreprise après concertation avec la représentation du personnel concernée.
Article 2. La valorisation de l’expérience des représentants du personnel
2.1. Les entretiens de début et fin de mandat
Conformément à l’article L. 2141-5, al 3 et 4 du code du travail :
Au début de son mandat, le représentant du personnel titulaire ou le délégué syndical bénéficie, à sa demande, d'un entretien individuel avec son employeur.
Cet entretien porte sur les modalités pratiques d'exercice du mandat au sein de l'entreprise au regard de l’emploi. Le représentant du personnel peut se faire accompagner par une personne de son choix appartenant au personnel de l'entreprise.
Au terme de son mandat, pour le représentant du personnel titulaire ou le délégué syndical dont le crédit d'heures de délégation annuel représente au moins 30 % de la durée de travail applicable dans l'entreprise, l’entretien professionnel permet de procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat et de préciser les modalités de valorisation de l'expérience acquise.
2.2. La garantie d’évolution salariale
L’article L2141-5-1 du code du travail prévoit que les représentants du personnel qui disposent sur l'année d’un nombre d’heures de délégation qui dépasse 30 % de la durée de travail applicable dans l'entreprise bénéficient de garanties d'évolution de la rémunération au moins égale, sur l'ensemble de la durée de leur mandat, aux augmentations générales et à la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant cette période par les salariés relevant de la même catégorie professionnelle et dont l'ancienneté est comparable ou, à défaut de tels salariés, aux augmentations générales et à la moyenne des augmentations individuelles perçues dans l'entreprise.
Les parties conviennent que cette garantie d’évolution salariale est appliquée dans l’entreprise de la manière suivante.
La garantie d’évolution salariale s’applique aux représentants du personnel dont le crédit d’heures de délégation, tous mandats confondus, dépasse 30 % de la durée de travail applicable dans l'entreprise (soit à ce jour un crédit d’heures de plus de 39h de délégation par mois).
A mi-mandat, ainsi qu’à la fin du mandat, il est procédé à un comparatif entre :
La moyenne des enveloppes annuelles d’augmentations individuelles de la catégorie et la tranche de rémunération du représentant du personnel
La moyenne des augmentations individuelles effectivement perçues par le représentant du personnel sur la même période
En cas d’écart, il est procédé au versement d’une augmentation individuelle permettant de combler l’écart entre ces 2 moyennes.
CHAPITRE 7. LES CLAUSES D’APPLICATION DE L’ACCORD
Article 1 – Durée – révision – dénonciation
Le présent accord entrera en vigueur au lendemain de son dépôt à la DIRECCTE et prendra fin à l’échéance des mandats des élus au prochain CSE.
Les parties conviennent par ailleurs de se revoir au bout d’une année, ainsi qu’à à mi-mandat pour faire un bilan de l’application des dispositions du présent accord.
Sont habilitées à engager la procédure de révision de l’accord collectif :
jusqu’à la fin du cycle électoral au cours duquel cet accord a été conclu, la ou les organisations syndicales de salariés représentatives dans le champ d’application de l’accord et signataires ou adhérentes de l’accord ;
à l’issue de cette période, une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives dans le champ d’application de l’accord
La dénonciation de l'accord par l'une des parties ne pourra intervenir que conformément aux règles légales en vigueur.
Il est expressément convenu que le présent accord se substitue, à compter de sa date d’entrée en vigueur, à toute pratique, usage ou accord collectif incompatibles avec les dispositions du présent accord et existant avant sa conclusion.
Les parties conviennent que les dispositions légales supplétives s’appliqueront pour toutes les questions et matières qui n’auront pas été expressément visées par le présent accord
Article 2 – Modalités de dépôt
Le présent accord sera déposé en 2 exemplaires (une version papier signée et une version électronique) auprès de la Direction Départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle du Haut Rhin (DIRECCTE) de Colmar et de Strasbourg.
Une copie sera également déposée auprès du Conseil des Prud’hommes de Colmar.
Un exemplaire sera remis en main propre à chacun des Délégués Syndicaux représentant les syndicats CFDT, CFE-CGC, CFTC et CGT.
Fait à Lièpvre, le 18 septembre 2018
Les Délégués Syndicaux La Directrice de la Relation Humaine
Annexe : tableau récapitulatif des heures de délégation par mandat et des maximas mensuels et annuels
*Sur la base des dispositions légales pour un effectif compris entre 1500 et 1749 salariés.
*hors 18 h / an / OS pour les NAO
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