Accord d'entreprise "Accord NAO" chez GSF PHOCEA (Siège)
Cet accord signé entre la direction de GSF PHOCEA et le syndicat CGT et UNSA et CFDT et CFTC le 2018-11-28 est le résultat de la négociation sur les classifications, l'égalité professionnelle, les travailleurs handicapés, l'exercice du droits syndical, les instances représentatives du personnel et l'expression des salariés, l'égalité salariale hommes femmes, les dispositifs de couverture maladie et la mutuelle, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires).
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et UNSA et CFDT et CFTC
Numero : T01318002549
Date de signature : 2018-11-28
Nature : Accord
Raison sociale : GSF PHOCEA SAS
Etablissement : 38498348200108 Siège
Salaire : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif salaire pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-11-28
ACCORD ANNUEL PORTANT SUR LA REMUNERATION, LA REPARTITION DE LA VALEUR
AJOUTEE, L’EGALITE PROFESSIONNELLE ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL – NAO
A l'issue de la négociation annuelle obligatoire prévue aux articles L 2242-1 et suivants du Code du Travail, il a été convenu ce qui suit entre :
Monsieur ______ représentant la société GSF PHOCEA en sa qualité de Directeur Régional
D’une part,
Les Organisations Syndicales :
Syndicat CGT : Représenté par________,
Syndicat CFTC : Représenté par ______________
Syndicat CFDT : Représenté par ____________
Syndicat UNSA : Représenté par ___________
D’autre part,
PREAMBULE :
Le présent accord est conclu dans un contexte plus que jamais fortement concurrentiel dans le domaine de la propreté et services associés.
Il est ici précisé que les dispositions conventionnelles applicables (Article 7 de la CCN PROPRETE) impliquent fréquemment la reprise ou la perte automatique de salariés par la société GSF PHOCEA ; en conséquence, il est souligné que certaines situations d’emploi sont subies, donc en aucun cas volontaires.
ART. 1 - CHAMP D'APPLICATION DE L'ACCORD
Le présent accord s'applique à l'ensemble du personnel de la société GSF PHOCEA.
ART. 2 - OBJET DE L'ACCORD
Négociation annuelle sur la rémunération, le temps de travail et la répartition de la valeur ajoutée
1.A/ Salaires effectifs
Les organisations syndicales ont fait les propositions suivantes : RAS
La direction de GSF PHOCEA a rappelé qu’au jour de la conclusion du présent accord, au niveau de la branche Propreté, la grille des salaires minima conventionnels est applicable depuis le 1er mars 2018, avec un revenu minimal hiérarchique pour l’AS1 A à 10,12 € bruts. Le revenu minimal hiérarchique pour la classification CE1 est à 11,66 €.
L’arrêté d’extension du 15 février 2018 de cette grille de salaires pour 2018 a été publié au JO le 17 février 2018. Toutefois, elle a été appliquée de façon volontaire par GSF dès le 1er janvier 2018.
La branche Propreté a par ailleurs démarré sa négociation annuelle sur les minimas conventionnels pour 2019 (salaires 2019) avec les partenaires sociaux de la branche.
A ce jour, un accord a été trouvé mais n’a pas encore été publié.
L’avenant n° 1 du 20/09/2017 sur la revalorisation de la prime annuelle augmente le montant de la prime annuelle.
Cet avenant entrera en vigueur à partir du 1er novembre 2018 conformément à ses dispositions.
Pour rappel, la prime annuelle est calculée, dans la limite d’un temps plein, sur la base de la rémunération minimale mensuelle hiérarchique correspondant à l’échelon de l’AS1 A
Pour les salariés à temps partiel, le montant de la prime sera calculé au prorata de leur temps de travail inscrit au contrat de travail à la date du versement de la prime.
Les mesures ci-après ont fait l’objet d’un accord :
Reconduction de la mesure suivante : les salariés embauchés AS1 au sein de la société passeront automatiquement AS2 après 3 mois de travail effectif au sein de la Société GSF PHOCEA.
Il a été accordé par la Direction de GSF PHOCEA que le pourcentage d’augmentation de 0,2% des salaires décidé au niveau de la branche FEP applicable en Juillet 2019 soit appliqué dès le 1er Janvier 2019.
Dans le cadre des négociations annuelles, la Direction de GSF PHOCEA s’engage à verser un abondement complémentaire auprès de chacun des Comité d’Entreprise des établissements de la société GSF PHOCEA.
En l’absence de comité d’entreprise (notamment pour l’établissement de Montpellier), il a été décidé que l’employeur pourra se substituer à ce dernier.
Pour rappel la direction avait versé une somme de __________ en 2016 et ________€ en 2017. Cet abondement est lié au résultat comptable de l’année en cours.
Pour cette année il a été validé avec l’ensemble des organisations syndicales la somme de ______€ (_________ €uros) répartie sur les cinq établissements qui composent la société GSF PHOCEA au prorata des mensualisations des salariés présents dans chaque établissement. Le montant est calculé sur les masses salariales du mois d’octobre 2018.
Le comité d’entreprise s’engage à redistribuer l’intégralité de cette somme auprès des salariés de GSF PHOCEA sous forme de bons d’achat et selon la réglementation en vigueur.
1.B - Durée effective et organisation du temps de travail
Les organisations syndicales ont fait les propositions suivantes : RAS
Les mesures ci-après ont fait l’objet d’un accord :
La durée effective du travail ne sera pas modifiée par rapport aux douze mois précédents.
Il est rappelé que l’aménagement de la durée du travail (contingent, annualisation, forfaits jour) a fait l’objet d’un accord conclu en date du 18/12/2008 complété par avenant.
1.C Epargne salariale
La direction rappelle les accords en application dans la société : Accord de Participation du 14 décembre 2012, Plan d’Épargne Entreprise (PEE) et Plan d’Épargne Retraite Collectif (PERCO) du 14 décembre 2012.
Il ne sera apporté aucune modification aux dispositifs déjà applicables dans la société.
1.D/ Suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes
La politique de la société, comme le secteur d’activité dans lequel intervient une majorité de femmes, ont depuis longtemps favorisé l’application du principe d’une stricte égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, que ce soit en terme de rémunération ou d’accès à l’emploi.
Les parties rappellent, qu’à qualification égale, le taux horaire est strictement identique entre le personnel masculin et le personnel féminin.
Les parties à l’accord indiquent que les écarts constatés sur quelques établissements s’expliquent par le fait que le personnel féminin est majoritaire sur le secteur tertiaire (temps partiel).
Les majorations pour travail de nuit concernent les chantiers industriels sur lesquels le personnel masculin est majoritaire.
Parmi les mesures mises en place pour supprimer les écarts constatés, les parties rappellent que chaque collaborateur se voit remettre une fiche de souhait (2 fois par an) grâce à laquelle il peut indiquer sa volonté d’effectuer des heures complémentaires, etc …
Il est rappelé l’importance de ce type de fiche, notamment pour l’attribution des heures complémentaires et/ou supplémentaires pour des travaux occasionnels.
Cette négociation a fait l’objet d’un procès-verbal d’ouverture des négociations le 23 novembre 2018.
Un accord d’entreprise sur l’égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes a été conclu le 28 novembre 2018 pour une durée des 3 ans.
L’accord d’entreprise de GSF PHOCEA sur l’égalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes prévoient des dispositions relatives au suivi des mesures visant à supprimer les éventuels écarts de rémunération entre hommes et femmes, notamment :
- Sensibiliser les responsables hiérarchiques (Directeurs régionaux, chefs d’établissements et inspecteurs) en matière d’égalité salariale par une information sur l’égalité professionnelle et en faire information auprès des assistantes (le REPHF mentionne alors le nombre de personnes bénéficiaires d’une action de sensibilisation au cours de l’année).
-Mener chaque année une étude périodique des éventuels écarts de rémunération liés au genre masculin féminin, par CSP
-Déterminer lors du recrutement d’un salarié à un poste donné, le niveau de la rémunération de base afférente à ce poste avant la diffusion de l’offre (le REPHF mentionne alors le nombre d’offres déposées comportant la rémunération afférente au poste selon la grille au cours de l’année).
- Entretien professionnel : recueillir les souhaits des salariés en matière d’évolution professionnelle
(le REPHF mentionne alors le nombre d’entretiens professionnels par sexe et par classification mené au cours de l’année, le nombre de demandes de changement de poste pour une classification ou un échelon supérieur par sexe et par classification, le nombre de promotions réalisées)
- Favoriser la promotion interne permettant d’accéder à une rémunération supérieure.
2. A B C « Négociation annuelle sur l’égalité professionnelle et la qualité de vie »
Un accord spécifique relatif à l’égalité entre les femmes et les hommes a été négocié est conclu séparément.
2.D - Emploi des travailleurs en situations de handicap
Les organisations syndicales ont fait les propositions suivantes : Il a été décidé en accord avec les partenaires sociaux de maintenir le fonctionnement actuel de l’entreprise.
Un accord est intervenu sur les points suivants :
Effort prioritaire sur le recrutement des handicapés
Amélioration des conditions d’accueil
Actions de formation avec des organismes habilités
Actions de maintien dans l’emploi des salariés handicapés ou ceux qui le deviendraient
Actions de sensibilisation des membres de l’encadrement par une entreprise spécialisée
Critères d’ordre des licenciements économiques : un travailleur handicapé bénéficie d’une année d’ancienneté supplémentaire.
2.E – Prévoyance-maladie / prévoyance-santé (mutuelle)
En ce qui concerne la prévoyance-maladie, nos salariés dépendants de la CCN Propreté sont couverts par les accords de branche des 21 mars 1995 (personnel cadre) et 4 février 1999 (personnel non cadre) relatifs à la garantie décès, incapacité temporaire et invalidité et leurs avenants successifs.
En ce qui concerne la prévoyance-santé (mutuelle), et dans le cadre de la loi dite de sécurisation de l’emploi du 14.06.2013, nos salariés dépendants de la CCN Propreté sont couverts par les avenants (n°4, 5, 6 et 8) à la CCN Propreté.
En effet, depuis le 1er janvier 2016, la couverture mutuelle a été généralisée dans toutes les Entreprises (assurance complémentaire santé obligatoire, qui s'impose aux salariés et aux employeurs, sauf cas de dispense).
La Direction rappelle les principales dispositions légales :
Les salariés sont obligatoirement regroupés en seulement deux catégories : cadres et assimilés cadres (MP 4, MP5 et MA 3) d'une part, et les non cadres d'autre part.
Les cotisations, concernant l'assuré (à l'exclusion de ses enfants et conjoint) seront supportées à 50/50 par l'employeur et le salarié.
Le contrat doit être un contrat dit « responsable » c’est-à-dire accorder des garanties respectant des niveaux « planchers » et « plafonds ».
En outre, depuis le 1er janvier 2017, GSF PHOCEA a mis en place avec son assureur :
La gratuité de cotisation à partir du 3ème enfant
Et la mutualisation de la cotisation santé.
Concernant les cotisations mutuelles :
Au 1er janvier 2018, GSF a obtenu des tarifs de base inférieurs à ceux négociés par la branche avec son organisme recommandé (AG2R).
Ainsi, la cotisation du régime de base salarié a baissé. Elle est passée de 3.40% à 3.00%.
En outre, et en accord avec sa politique sociale, GSF a obtenu de son assureur la diminution du plafond de cotisations qui s’est élevé pour 2018 à 1.50 % du Plafond Mensuel de Sécurité Sociale (contre 1.81% du PMSS auparavant).
Ainsi, pour le régime de base, au 1er janvier 2018, la cotisation maximum est passée de 59,17 € à 49,81€ par mois.
En outre, les salariés bénéficient d’un réseau de soins. Si les salariés restent libres de choisir leur praticien, s’ils se rendent chez l'un des professionnels membre du réseau de soins, ils peuvent faire diminuer leur reste à charge.
En effet, les professionnels membre du réseau de soins s'engagent à respecter des tarifs plafonnés et le prix des équipements (lunettes, prothèses …) est négocié.
2.F – Droit d’expression des salariés
Le Code du travail reconnaît à tous les salariés, quelle que soit la nature de leur contrat de travail et leur position hiérarchique, un droit d'expression directe et collective sur le contenu, les conditions d'exercice et l'organisation de leur travail (C. trav. art. L 2281-1 s.) ; (Notamment, discuter des éventuels problèmes rencontrés, proposer des améliorations en matière d'organisation de l'activité et de la qualité de la production…).
Le droit d'expression s'exerce sur le lieu et pendant le temps de travail, au cours d'une ou plusieurs réunions organisées spécialement à cet effet au niveau de l'unité de travail (équipe, atelier, bureau, chantier…), et sous la houlette d'un animateur appartenant à cette unité, lequel peut être le supérieur hiérarchique.
Le droit d’expression est effectif au sein de GSF au travers des fondamentaux de la culture GSF, principalement sur les matières fondamentales que sont la sécurité, la qualité, ou l’environnement. Les sociétés de GSF s’engagent notamment à former, informer, impliquer tout le personnel dans sa sécurité et celle des autres et répondre aux questions que les salariés se posent.
Parmi les tâches principales de l’inspecteur, poste aux compétences clés, l’accent est mis sur l’animation et l’accompagnement des équipes dans la réalisation de leurs objectifs à travers la communication et la sensibilisation du personnel sur les engagements de l’établissement en matière de qualité, sécurité et environnement du site.
Les causeries en matière de sécurité, qualité et environnement permettent d’échanger sur des difficultés particulières afin de prendre en compte les suggestions et remarques des salariés pour proposer un plan d’actions ou des améliorations, notamment dans les thèmes visés ci-dessus.
3. Négociation triennale sur la gestion des emplois et des parcours professionnels
Un accord sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences a déjà été conclu le 6/11/2017 pour une période de 3 ans.
ART 3 – VALIDITE, DUREE ET APPLICATION DE L'ACCORD
Le présent accord sera notifié par l’employeur auprès des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise non signataires, par LRAR, et ce, conformément aux dispositions de l’art. L2231-5 du code du travail.
Conformément aux dispositions de l’art. L2232-12 CT, la validité de l’accord est subordonnée à sa signature par, d'une part, l'employeur ou son représentant et, d'autre part, une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des dernières élections des titulaires au comité d'entreprise ou de la délégation unique du personnel ou, à défaut, des délégués du personnel, quel que soit le nombre de votants.
Tout avenant de révision du présent accord sera négocié et conclu dans les mêmes conditions que l’accord, en application des dispositions de l’art. L.2261-7-1 du Code du travail.
Il s’appliquera à compter du lendemain de son dépôt à la DIRECCTE ainsi qu’au Conseil des Prud’hommes.
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d'un an soit du 01/01/2919 au 31/12/2019.
A cette dernière date, il cessera automatiquement de produire effet.
ART. 4 - PUBLICITE DE L'ACCORD
L'accord sera déposé dans les 15 jours suivants sa conclusion, en 1 exemplaire original, auprès du secrétariat du greffe du Conseil de Prud'hommes de Marseille.
Il sera également déposé auprès de la DIRECCTE compétente via la plateforme de téléprocédure dématérialisée du ministère du travail (https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr).
Le procès-verbal donnera lieu à affichage.
Fait à Gémenos, le 28/11/2018
En 7 exemplaires
Pour la société GSF PHOCEA ____
Directeur Régional
Syndicat CGT : ____ Syndicat CFTC : ____
Syndicat CFDT : ___ Syndicat UNSA : ___
Signature et remise en mains propres valant notification aux signataires le 28/11/2018
PJ : Procès-verbal d’ouverture des négociations portant sur les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes.
Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com