Accord d'entreprise "Avenant à l'accord d'entreprise Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences" chez PIERRE FABRE SA
Cet avenant signé entre la direction de PIERRE FABRE SA et le syndicat CFE-CGC et SOLIDAIRES et CFTC le 2018-04-24 est le résultat de la négociation entre patronat et salariés.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et SOLIDAIRES et CFTC
Numero : T08118000029
Date de signature : 2018-04-24
Nature : Avenant
Raison sociale : PIERRE FABRE SA
Etablissement : 66200617000150
: les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions
INDEMNITE TRANSPORT 2018 (2017-12-14)
COMPOSITION UES (2018-01-25)
ACCORD RELATIF AU TELETRAVAIL (2018-03-29)
AVENANT A ACCORD DENTREPRISE INSTITUANT PRIME EXCEPT. DE POUVOIR ACHAT CADRE CONTEXTE SANITAIRE COVID19 (2020-06-25)
ACCORD INSTITUANT UNE PRIME EXCEPTIONNELLE DE POUVOIR D'ACHAT (2020-01-30)
ACCORD RELATIF AU CHEQUE EMPLOI SERVICE UNIVERSEL (2019-12-19)
ACCORD RELATIF A LA MISE EN PLACE DU COMITE INTER-ENTREPRISES (2019-04-24)
ACCORD D'ENTREPRISE RELATIF AUX RELATIONS SOCIALES AU SEIN DE L'UES PIERRE FABRE (2019-04-24)
ACCORD D'ENTREPRISE TRANSITION EMPLOI RETRAITE (2019-07-18)
ACCORD CONCLU DANS LE CADRE DE LA NEGOCIATION ANNUELLE INDEMNITE DE TRANSPORT 2019 (2018-12-18)
ACCORD D'ENTREPRISE RELATIF A LA GESTION DE LA CRISE CYBERATTAQUE (2021-04-14)
AVENANT A L'ACCORD D'ENTREPRISE UES LABORATOIRES PIERRE FABRE (2022-01-27)
Conditions du dispositif pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2018-04-24
AVENANT A l’ACCORD D’ENTREPRISE
GESTION PREVISIONNELLE
DES EMPLOIS ET DES COMPETENCES
Entre les soussignés :
d’une part, l’Unité Economique et Sociale des Laboratoires Pierre FABRE désignée ci-après sous le nom d’Entreprise et représentée par Monsieur _________ agissant en qualité de Directeur Général Adjoint chargé des Ressources Humaines, de l’Ethique et du Développement Durable.
Et
d’autre part, les organisations syndicales représentées par les Délégués Syndicaux Centraux :
Madame _________ – CFE-CGC
Madame _________ – CFTC
Monsieur _________ – CGT
Madame _________ – FO
Monsieur _________ – SUD
SOMMAIRE
Titre 1 Gestion anticipée des évolutions d’emploi 9
Article 1. Le Référentiel et l’observatoire des emplois 9
Article 2. Démarche d’anticipation des évolutions d’emplois 9
Article 2.1. Typologie de métiers 10
Article 2.2. Commission d’échange sur l’évolution des métiers 10
Article 2.3. Information des instances représentatives du personnel 11
Article 2.4. Information des collaborateurs sur les évolutions des métiers 11
Article 2.5. Information des entreprises sous-traitantes 11
Article 3. La politique de recrutement 12
Article 3.1. Principes généraux 13
Article 3.2. Priorité à la mobilité interne 13
Article 3.3. Espace intranet de recrutement et de mobilité 13
Article 4. Faciliter l’intégration des nouveaux embauchés et des mobilités internes 14
Article 4.1. Programme d’intégration 14
Article 4.2. L’Intranet des Laboratoires Pierre Fabre 15
Article 5. Favoriser la construction du projet professionnel 15
Article 5.1. Les outils de gestion de carrière 15
5.1.1. L’entretien annuel et professionnel et les référentiels de compétences 15
5.1.2. Les parcours professionnels 16
Article 5.2. Le développement de l’employabilité des collaborateurs 16
5.2.1. La Politique et les orientations de la formation professionnelle 16
5.2.3. Le plan de formation 17
5.2.4. Le bilan de compétences et le conseil en évolution professionnelle 19
5.2.5. La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) 20
5.2.6. Le Congé Individuel de Formation 22
5.2.7. Le compte personnel de formation 22
5.2.8. Formation qualifiante dans le cadre du Compte Epargne Temps 23
5.3.1. Forums métiers et compétences 24
5.3.3. Le Pôle Mobilité Territorial 25
5.3.4. L’expérience de l’intrapreneuriat 26
Article 6. Accompagner les mobilités internes 27
Article 6.1. Définition de la mobilité 27
Article 6.2. Acteurs de la mobilité 27
Article 6.3. Information des collaborateurs favorisant la mobilité 28
Article 6.4. Mise en situation 28
Article 6.5. Mesures d’accompagnement 29
6.5.1. Aides à la mobilité géographique avec déménagement en France Métropolitaine 29
6.5.2. Aides à la mobilité géographique sans déménagement en France 31
6.5.3. Mesures de formation pour accompagner les mobilités 32
6.5.5. Statut du collaborateur 33
Article 7. Mobilité externe volontaire 33
Article 7.1. Démarche de mobilité externe volontaire 34
Article 7.3. Régime général du congé de mobilité 35
Article 7.4. Les projets de mobilité externe accompagnés 36
7.4.1. Projet de création ou reprise d’entreprise 36
7.4.2. Projet professionnel salarié au sein d’une entreprise externe 38
7.4.4. Information du DIRECCTE 40
Article 7.5. Démarche de détachement temporaire 40
Article 8. Mission Pierre Fabre : favoriser la dynamique des territoires historiques 41
Article 9. Suivi et bilan de l’accord 41
GENERALITES
Article 1 – Champ d’application de l’avenant
Le présent avenant s’applique à l’ensemble des collaborateurs des Sociétés constituant l’Unité Economique et Sociale des Laboratoires Pierre FABRE.
Toutes les Sociétés qui entrent dans le périmètre de l’UES des Laboratoires Pierre FABRE bénéficient de plein droit des dispositions du présent avenant.
Article 2 – Cadre légal et conventionnel de l’avenant
Le présent avenant est conclu conformément aux articles L2231-1 et suivants et L2242-1 et L2242-13 et suivants du Code du travail relatifs à la gestion des emplois et des parcours professionnels et à la mixité des métiers.
Il complète et prolonge :
la Convention Collective Nationale des Entreprises du Médicament applicable au sein de l’UES des Laboratoires Pierre FABRE,
l’Accord d’Entreprise relatif au développement des compétences du 20 octobre 2004,
l’Accord d’Entreprise relatif au développement des compétences du personnel des réseaux du 11 juillet 2007,
l’Accord d’Entreprise relatif à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences du 18 décembre 2007,
l’Accord d’Entreprise relatif à l’emploi des travailleurs handicapés du 28 octobre 2014
Accord relatif à l’égalité entre les hommes et les femmes du 22 mai 2014 prévoyant des dispositifs concernant la mixité des métiers
Accord relatif au déroulement de carrières des salariés représentants du personnel du 27 novembre 2014 prévoyant des dispositifs concernant le déroulement de carrière des salariés exerçant des responsabilités syndicales et l’exercice de leurs fonctions
Le présent avenant se substitue en intégralité à l’accord sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences du 15 décembre 2016.
Article 3 – Durée et entrée en vigueur de l’avenant
Le présent accord est conclu conformément à l’article Article L2242-2 du code du travail pour une durée déterminée de 4 ans à compter du 24 avril 2018.
Article 4 – Evolution de l’avenant
Les parties s’engagent à se rencontrer régulièrement afin de le faire évoluer, notamment si une des situations suivantes se présente :
changement du cadre légal ou conventionnel, notamment en cas d’évolution venant créer de nouvelles obligations susceptibles d’avoir des conséquences sur tout ou partie du présent accord,
divergences d’interprétation.
Conformément à l’article L2261-7-1 du Code du travail, sont habilités à engager la procédure de révision du présent avenant:
Jusqu’à la fin du cycle électoral au cours duquel cette convention ou cet avenant a été conclu les organisations syndicales représentatives et signataires ou adhérentes à l’accord
A l'issue de cette période, une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives
Article 5 – Dépôt et publicité de l’avenant
Conformément aux articles L2231-6 et D2231-2 du Code du travail, le présent avenant sera déposé :
auprès du secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes, en un exemplaire,
à l’Unité départementale du Tarn de la DIRECCTE en deux exemplaires (une version sur support papier et une version sur support électronique).
Le présent avenant sera :
notifié aux organisations syndicales représentatives dans l’Entreprise,
transmis aux représentants du personnel,
mis à disposition dans chaque Etablissement.
PREAMBULE
Nos secteurs d’activité de la Santé à la Beauté évoluent dans un contexte de mutations scientifiques, industrielles et économiques de grande ampleur. La réglementation se durcit, les consommateurs et les modes de distribution évoluent très rapidement au sein d’une économie mondiale fragile. Notre développement international ajoute à ces facteurs externes de nouvelles pratiques et de nouvelles cultures.
Notre groupe confronté à une concurrence mondiale de plus en plus vive impactant l’ensemble de nos métiers, évolue et bâtit sa stratégie au sein de cet environnement mouvant impliquant l’accélération de notre internationalisation et l’amélioration de notre agilité.
En effet, la réussite de notre plan stratégique Trajectoire 2018 axé sur l’innovation, le développement international et la création de valeur durable, qui s’inscrit dans une vision renouvelée du continuum de la Santé à la Beauté comme moteur de notre différenciation compétitive nécessite d’accompagner les collaborateurs dans l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires pour demain.
Afin de s'adapter à ces évolutions et permettre aux équipes en place de maintenir ou de renforcer leur employabilité pour accompagner son développement et participer à la conquête de nouveaux marchés, les Laboratoires Pierre Fabre s’engagent à poursuivre et déployer une politique active de GPEC favorisant le développement des compétences et la mobilité de ses collaborateurs.
La dynamique de mobilité constitue ainsi une exigence que chaque collaborateur, acteur de sa carrière, doit intégrer.
A ce titre, le présent Accord a pour volonté d'accompagner les collaborateurs face aux adaptations économiques et sociales de l'Entreprise en prenant en compte les itinéraires et les projets professionnels liés aux changements technologiques, des organisations et des structures d'emploi.
L’Accord s’inscrit dans la continuité des outils et des structures de GPEC mis en place dans l’Entreprise depuis de nombreuses années, ainsi que des accords relatifs aux carrières syndicales et à la mixité des emplois :
Accord relatif au développement des compétences du 20 octobre 2004,
Accord relatif au développement des compétences du personnel des réseaux du 11 juillet 2007,
Accord relatif à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences du 18 décembre 2007,
Accord relatif à l’emploi des travailleurs handicapés du 28 octobre 2014
Accord relatif à l’égalité entre les hommes et les femmes du 22 mai 2014, prévoyant des dispositifs concernant la mixité des métiers,
Accord relatif au déroulement de carrières des salariés représentants du personnel du 27 novembre 2014 prévoyant des dispositifs concernant le déroulement de carrière des salariés exerçant des responsabilités syndicales et l’exercice de leurs fonctions.
Les Laboratoires Pierre Fabre et les partenaires sociaux expriment ainsi la volonté de poursuivre cette politique en renforçant la dynamique générée par l’accord du 24 octobre 2013 et du 15 décembre 2016 auquel il se substitue en intégralité afin:
d’accompagner les transformations de l’Entreprise en :
renforçant et développant l’information et la visibilité des représentants du personnel et des collaborateurs sur les évolutions de l’Entreprise ;
donnant aux collaborateurs les outils RH et les moyens de s’adapter aux évolutions de leurs emplois ;
impliquant les collaborateurs dans leur projet d’évolution professionnelle ;
de promouvoir la mobilité interne et transversale des collaborateurs dans l’ensemble du Groupe en renforçant les dispositifs d’accompagnement existant en matière de formation, développement des compétences et mobilité.
d’accompagner les mobilités volontaires externes des collaborateurs éligibles à travers des dispositifs innovants et sécurisants dans une logique de double volontariat.
de tenir compte des évolutions législatives en intégrant le dispositif du congé de mobilité issu de l’ordonnance du 22 septembre 2017 et précisé par le décret du 20 décembre 2017.
de renforcer notre démarche globale et territoriale en pérennisant la Mission Pierre Fabre de revitalisation au service de nos territoires d’ancrages et de nos collaborateurs.
Titre 1 Gestion anticipée des évolutions d’emploi
Une démarche collective d’identification de l’évolution des métiers et compétences est nécessaire. Elle doit permettre d’anticiper les formations et accompagnements à mettre en œuvre pour que l’Entreprise puisse bénéficier du niveau d’efficience professionnelle adéquat et que les collaborateurs développent leur employabilité.
Ces outils d’analyse permettront à l’Entreprise d’élaborer des actions convergentes et cohérentes tant au niveau collectif qu’individuel.
Le Référentiel et l’observatoire des emplois
Une démarche de référencement de l’ensemble des emplois exercés au sein de l’Entreprise a été mise en place, conformément à l’accord du 20 octobre 2004 afin :
de permettre à l’Entreprise de s’adapter à son environnement et à ses enjeux futurs,
d’accompagner les besoins d’évolutions et de développement des compétences des salariés.
Cette démarche a permis la mise en place du Référentiel Emplois dont la mise à jour se fait au travers de l’Observatoire des Emplois, créé en 2003.
La mission principale de l’Observatoire des Emplois consiste à évaluer les emplois dans les cas suivants :
création d’un nouvel emploi ;
modification d’un emploi suite à des évolutions technologique, structurelles, et/ou organisationnelles ayant des impacts sur les emplois de l’Entreprise ;
changement de statut d’un emploi ;
validation des parcours professionnels.
Les parties conviennent de la nécessité, sur la base des outils et structures existantes, de pouvoir anticiper les différentes problématiques d’emplois et de compétences dans l’Entreprise à partir d’une démarche structurée.
Démarche d’anticipation des évolutions d’emplois
L’Entreprise doit faire face à un contexte mouvant et fortement évolutif :
crise économique,
crise de valeur,
modification des modes de consommation,
transformation de l’industrie pharmaceutique,
et accroissement de la concurrence internationale
Dans ce contexte, les parties entendent accentuer la démarche d’analyse des emplois afin de donner les moyens à l’Entreprise et aux collaborateurs d’anticiper les évolutions, d’en prévenir les conséquences et saisir les opportunités envisageables.
Typologie de métiers
Par nature tout métier est amené à évoluer en fonction des évolutions technologiques, réglementaires, environnementales, et des orientations stratégiques de l’Entreprise qui peuvent avoir un impact sur l’organisation.
Afin d’anticiper les évolutions d’emploi, les parties conviennent de la mise en place d’une typologie de métiers élaborée à partir du Référentiel Emplois.
Cette typologie d’emploi repose sur l’identification des évolutions significatives qualitatives et/ou quantitatives que peuvent connaître nos emplois en fonction du contexte de l’Entreprise:
Métiers en transformation ou sensibles, Métiers pour lesquels les perspectives économiques, réglementaires, les décisions d’organisation ou les modifications technologiques ont pour conséquence une diminution significative de leurs nombres ou une évolution importante de leurs missions nécessitant l’acquisition de nouvelles compétences clés ou des reconversions individuelles.
Métiers en tension ou rares : Métiers pour lesquels l’Entreprise rencontre, à un instant donné, des difficultés pour recruter et/ou qui nécessitent une expertise pointue et indispensable dans un domaine spécifique, et pour lesquels les ressources sont rares et doivent être fidélisées.
Métiers émergents : Métiers en construction nouvellement identifiés qui seront clés pour demain et/ou avec une perspective significative d’augmentation de leur nombre dans les prochaines années
Cette typologie de métiers n’a pas vocation à décrire de façon exhaustive l’évolution de tous les métiers mais de cibler les métiers qui sont en évolution et pour lesquels un accompagnement doit être prévu.
Chaque année, à partir de l’étude du contexte économique, règlementaire, concurrentiel et de la stratégie l’Entreprise, une analyse de l’impact sur nos emplois sera menée.
Les emplois susceptibles de connaître une évolution significative sur les prochaines années seront classés dans la typologie d’emploi.
Cette typologie des métiers sera alimentée par les échanges et les réflexions menés au sein de la commission d’échange (cf. art 2.2).
La typologie des métiers au titre de l’année 2018 est annexée au présent accord.
Commission d’échange sur l’évolution des métiers
Dans le cadre du présent accord, les parties conviennent de pérenniser dans son rôle et ses attributions, la commission d’échange sur l’évolution des métiers permettant de partager avec les organisations syndicales représentatives au niveau de l’Entreprise sur la stratégie de l’Entreprise et les évolutions de métiers.
La commission permet ainsi de :
les informer sur le contexte économique, réglementaire et concurrentiel ainsi que les orientations stratégiques et économiques de l’entreprise ;
présenter les principales données chiffrées en lien avec les emplois (effectifs, pyramide des âges …) ;
d’échanger sur les principales évolutions de métiers et les études à mener de façon prioritaire.
Cette commission se réunira trois fois par an :
Lors de deux premières réunions seront convoqués deux représentants par organisation syndicale représentative signataire de l’accord. Ces représentants sont désignés par le Délégué Syndical Central parmi les représentants du personnel élus ou désignés au sein de l’UES des Laboratoires Pierre Fabre.
Lors de la troisième réunion de restitution des travaux de la commission seront convoqués deux représentants par organisations syndicales représentatives.
Ces représentants sont désignés par le Délégué Syndical Central parmi les représentants du personnel élus ou désignés au sein de l’UES des Laboratoires Pierre Fabre.
Les membres de cette commission seront convoqués par l’Entreprise. Il leur sera transmis un ordre du jour ainsi que les éléments et informations pour préparer la réunion
Information des instances représentatives du personnel
Chaque année, suite aux commissions d’échange sur l’évolution des métiers, une présentation de synthèse sera réalisée et sera présentée au CCE.
Cette présentation permettra d’informer le dit Comité sur les orientations stratégiques de l'Entreprise et leurs conséquences conformément aux textes en vigueur.
Ledit Comité émet un avis à cette occasion.
A l’issue de la présentation des travaux de la commission d’échange sur l’évolution des métiers au CCE, une information sera faite aux Comités d’Etablissement.
Information des collaborateurs sur les évolutions des métiers
La visibilité sur les évolutions d’emploi est nécessaire aux collaborateurs pour leur permettre d’être acteur dans la détermination et la mise en œuvre de leur projet professionnel.
Ainsi, chaque année suite à l’information des instances représentatives il sera mis à disposition des salariés, sur le site intranet du Groupe ou sous format papier sur demande formulée auprès du RRH, une communication concernant les évolutions des métiers dans l’Entreprise.
Information des entreprises sous-traitantes
Une synthèse des échanges de la commission d’échange sur l’évolution des métiers relatifs aux orientations stratégiques de l’Entreprise sera transmise annuellement aux entreprises sous-traitantes.
Titre II Dispositifs visant à promouvoir l’orientation, l’employabilité et la mobilité pour accompagner les collaborateurs
L’Entreprise dispose d’une palette diversifiée de métiers et de compétences associées, liées à la variété et à la complémentarité de ses savoir-faire et qui sont autant d’opportunités de développement pour chacun.
La politique de développement des compétences vise à optimiser l’adéquation entre les besoins de l’Entreprise et les ressources humaines existantes, en prenant en considération les aspirations individuelles d’évolution professionnelle.
La politique de recrutement
Dans le cadre de sa politique, l’Entreprise a la volonté d’allier :
L’accélération de son internationalisation : en donnant la priorité au développement de l’international, par la mobilité et le renforcement des ressources régionales et locales.
L’ancrage fort sur le territoire: fidèle à son contrat social l’Entreprise a la volonté de faire face aux enjeux de l’environnement français avec les équipes en place en donnant aux collaborateurs la possibilité d’anticiper les évolutions, de prévenir les conséquences et de s’inscrire dans une exigence de mobilité.
Dès lors les perspectives de recrutement en CDI en France prennent en compte ce contexte ; c'est-à-dire accentuer la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences pour adapter les compétences des collaborateurs aux besoins de demain afin de maintenir leurs emplois et maitriser le recours au recrutement externe.
2018 | 2019 | 2020 |
130 | 100 | 100 |
La politique du Groupe pour les années à venir reste de privilégier le recours à l'intérim plutôt qu'au CDD essentiellement centré sur les sites de production et de distribution et, marginalement, pour accompagner l'accélération du temps de cycle de la R&D dermo-cosmétique. Il prend en compte les incertitudes actuelles de nos marchés, notamment en Europe.
La perspective est de maintenir un taux d'intérim stable sur les prochaines années pour tenir compte des enjeux de transformation engagés sur l'ensemble des organisations de l'entreprise notamment au travers de la structuration par projets des systèmes d'information du Groupe.
Les perspectives ont été fixées en tenant compte du contexte et de la situation de l’Entreprise à la date de signature de l’avenant.
Ces perspectives s’apprécient nécessairement à contexte économique et/ou périmètre comparables ; dès lors les éventuelles modifications de structure ou réorganisations inhérentes à toute vie d’entreprise doivent être prises en compte si elles venaient à modifier le périmètre de ces perspectives pendant la durée de l’avenant.
L’Entreprise s’engage à examiner à l’occasion du démarrage des actions de recrutement, la situation des collaborateurs en emploi à durée déterminée et intérimaires afin de vérifier la possibilité de pérenniser l’emploi.
Principes généraux
L’Entreprise attache une attention particulière à tous les candidats en considérant le recrutement comme la première étape d’un parcours d’intégration.
La richesse des profils et la diversité des métiers présents dans l’Entreprise doivent être une force pour attirer les collaborateurs qui pourront s’inscrire dans les projets et ambitions de l’Entreprise.
Ainsi dès le recrutement, les Managers et la Direction des Ressources Humaines doivent rechercher les compétences permettant de concilier les enjeux et les besoins actuels mais aussi futurs de l’Entreprise.
Il est rappelé que le processus de recrutement est transversal et s’applique à l’ensemble de nos activités. Il se déroule de la même façon, dans les mêmes conditions et selon les mêmes règles pour tous les candidats, hommes et femmes.
Chaque étape du processus se fait selon les mêmes critères de sélection fondés notamment sur la qualification, les compétences, l’expérience professionnelle et les perspectives d’évolution professionnelle au sein de l’Entreprise, quel que soit le sexe, l’âge, l’origine ou le handicap du candidat.
Priorité à la mobilité interne
La volonté de l’Entreprise est de favoriser le recours aux ressources internes chaque fois que cela est possible. Les postes disponibles sont donc réservés en priorité aux collaborateurs de l’Entreprise.
Le recours au recrutement externe n’est possible qu’après avoir mené des recherches actives en interne ou pour répondre aux exigences de recrutement liés à nos accords d’Entreprise (embauche jeunes, travailleurs handicapés …).
Espace intranet de recrutement et de mobilité
L’Entreprise s’assure que les postes ouverts au recrutement sont portés à la connaissance des collaborateurs pour leur permettre d’en prendre connaissance par l’affichage et la mise en ligne sur l’intranet et ou tout autre moyen utile.
Cette communication des postes à pourvoir est actualisée à échéances régulières.
En 2016, de nouveaux E-services ont été mis à disposition des collaborateurs afin de leur permettre une optimisation et un accès facilité à l’information.
Ainsi, un nouvel outil de recrutement et de mobilité interne partagé a été mis en ligne et est accessible depuis l’intranet des Laboratoires Pierre Fabre.
L’ensemble des collaborateurs peuvent ainsi accéder depuis l’outil à toutes les offres d’emploi proposées à la mobilité au sein des Laboratoires Pierre Fabre et y postuler directement.
En outre, tous les collaborateurs ont également la possibilité de paramétrer une alerte mail pour être informé des nouvelles offres correspondant à leurs critères de recherche. Ainsi, chacun a la possibilité de se créer une alerte personnalisée, en lien avec son projet professionnel, et d'être informé de façon plus ciblée sur les offres susceptibles de l'intéresser.
Ce portail unique pour tous a ainsi pour vocation, de permettre à tout collaborateur indépendamment de son statut ou de sa localisation géographique, de partager un même outil dans lequel il disposera d’un espace personnel contenant un mini CV individualisé afin de favoriser la mobilité interne au sein du Groupe.
Par ailleurs, les certifications professionnelles obtenues par le collaborateur grâce à l’utilisation des différents dispositifs de formation existant dans l’Entreprise mais aussi par tout autre moyen notamment par le biais de formations digitales ( MOOC, E-Learning….) pourront être intégrées à sa demande dans son mini CV par les ressources humaines.
Faciliter l’intégration des nouveaux embauchés et des mobilités internes
Au-delà du recrutement, l’accueil de tout nouveau collaborateur dans l’Entreprise et sur un site est un enjeu fort. L’accompagnement lors des premiers jours et des premiers mois doit permettre au nouveau collaborateur de mieux comprendre et appréhender les enjeux ainsi que la réalité du poste de travail, et plus généralement l’Entreprise.
Pour ce faire, l’Entreprise a développé des dispositifs spécifiques d’intégration permettant d’accompagner les premiers pas des collaborateurs dans l’Entreprise et sur les sites. Véritable découverte de l’environnement professionnel, ces dispositifs permettent par ailleurs de comprendre la culture et d’intégrer les valeurs de l’Entreprise.
En effet les valeurs de l’Entreprise représentent un socle favorable au développement international du Groupe, traduites de part en part dans l’organisation, des établissements français aux structures internationales.
Programme d’intégration
Chaque nouveau collaborateur bénéficie d’un dispositif d’intégration lui permettant d’appréhender rapidement la réalité de son poste de travail tout en s’appropriant les valeurs de l’Entreprise.
La transmission de la culture de l’Entreprise et de ses valeurs est un élément clé de son succès.
Le programme d’intégration prend la forme, en fonction des postes concernés, de rencontres avec des collaborateurs de l’Entreprise, d’informations ou de formations, et est personnalisé en fonction du métier du collaborateur et de son profil.
Le Manager, en lien avec le RRH définit ce programme.
Les différentes étapes de ce programme permettent au nouveau collaborateur:
de comprendre les grands enjeux de l’Entreprise, son fonctionnement, ses rouages et sa culture ;
de lui apporter une vision transverse de l’Entreprise ;
de se créer rapidement un réseau.
Le programme d’intégration pourra intégrer les formations techniques nécessaires pour faciliter l’adaptation du collaborateur à son nouveau poste de travail (procédures, outils SI spécifiques, etc.).
Une intégration réussie passe ainsi par l’investissement mutuel:
de l’Entreprise, qui met à disposition du collaborateur les informations facilitant son insertion ;
et du collaborateur pour s’intégrer le plus rapidement au sein de l’Entreprise.
L’Intranet des Laboratoires Pierre Fabre
L’intranet des Laboratoires Pierre Fabre consultable à partir des outils informatiques mis à disposition des collaborateurs est accessible à tout nouveau collaborateur dès son arrivée dans l’Entreprise.
Il permet notamment d’accéder rapidement et de manière centralisée aux informations générales de l’entreprise, aux contenus et services qui facilitent le quotidien et la découverte de l’Entreprise comme les pratiques R-H, les activités sociales et culturelles du CIE et les procédures et chartes s’appliquant à l’ensemble des collaborateurs du groupe.
Favoriser la construction du projet professionnel
Dans le respect des valeurs et principes fondamentaux du Groupe, l’Entreprise a la volonté de conduire les évolutions à venir avec les équipes en place.
La mobilisation de l’ensemble des acteurs de la GPEC autour d’une démarche inter-métiers dynamique est essentielle à la réussite du présent accord.
Dans cette perspective, le collaborateur, acteur de sa carrière, doit appréhender les évolutions de son métier, être partie prenante du changement et s’inscrire dans une exigence de mobilité
Le Manager est responsable de l’évaluation de ses collaborateurs et a pour mission de leur permettre de développer leurs compétences, quelles que soient les contraintes en matière de politique de recrutement.
De leur côté, les Ressources Humaines accompagnent le collaborateur et le Manager dans leur démarche.
Les outils de gestion de carrière
L’Entreprise favorise la mobilité interne des collaborateurs sur l’ensemble de ses métiers par l’utilisation dynamique de ses outils de gestion des carrières.
L’entretien annuel et professionnel et les référentiels de compétences
Les objectifs et modalités de l’Entretien annuel sont précisés dans l’Accord d’Entreprise relatif au Développement des compétences du 20 octobre 2004.
Il est rappelé que l’Entretien annuel et professionnel constitue un outil de mesure de la performance des collaborateurs et qu’il constitue un élément clé dans la démarche d’accompagnement des collaborateurs. La seconde partie, au cours de laquelle sont notamment abordés les souhaits d’évolution des collaborateurs et les moyens d’accès à l’information sur les dispositifs relatifs à l’orientation et à la formation, vise notamment à cerner les actions à engager pour développer les compétences du collaborateur s’inscrivant dans les objectifs et les besoins de l’Entreprise.
Il est l’outil pivot de la gestion des carrières des collaborateurs.
L’analyse de la performance s’appuie sur différents éléments (réalisation des objectifs, évaluation des compétences comportementales, etc.) à partir des Référentiels de Compétences.
Les Référentiels de Compétences Pierre FABRE décrivent les compétences nécessaires au collaborateur pour la tenue de son poste. Ils prévoient les différents niveaux de maîtrise dans une compétence donnée et inscrivent par conséquent le collaborateur dans une démarche de progrès.
Les compétences identifiées dans les Référentiels ont été définies au regard :
des exigences des métiers de l’Entreprise,
des valeurs fondatrices de la Culture de l’Entreprise.
Pour répondre aux besoins de l’Entreprise, les Entretiens annuels et professionnels font l’objet d’une exploitation systématique afin de mettre en adéquation les souhaits d’évolution et de mobilité des collaborateurs (dans la filière d’emploi, vers une autre filière, nationale ou internationale), au regard des opportunités. Cette démarche permet d’anticiper les mobilités.
Les parcours professionnels
Afin d’apporter au collaborateur un éclairage sur la construction de sa carrière, l’Entreprise met en place les parcours professionnels pour l’ensemble des populations (cadres, OETAM, réseaux), accessibles auprès de la Direction des Ressources Humaines et des Managers.
Elaborés conjointement avec les Managers, les parcours professionnels définissent les différentes étapes d’évolution au sein d’un même emploi et prévoient des passerelles entre les emplois, les filières et les familles. Ils définissent les compétences à acquérir pour évoluer d’un emploi à un autre et apportent une vision d’ensemble des métiers de l’Entreprise.
Ils permettent ainsi de donner aux collaborateurs des perspectives d’évolution professionnelle mais également d’accompagner le développement de leurs compétences.
L’Entreprise a élaboré des parcours professionnels transverses afin de garantir l’équité entre les différents sites et organisations de l’Entreprise et permettre en conséquence de développer la mobilité interne.
Le Manager a un rôle clé dans la concrétisation du projet professionnel de ses collaborateurs :
il donne la priorité à la mobilité interne dans ses recrutements,
il identifie ses collaborateurs à potentiel,
il accompagne ses collaborateurs dans l’élaboration de leur projet professionnel et dans leur mobilité.
Les parcours professionnels répondent au double objectif de développer les compétences et l’employabilité des collaborateurs. Ainsi, pour faire face au contexte concurrentiel et aux évolutions technologiques de son environnement, les parcours professionnels sont amenés à être adaptés en fonction de l’évolution des métiers.
Le développement de l’employabilité des collaborateurs
L’Entreprise, dans le cadre de sa GPEC s’attache également à développer les compétences professionnelles des collaborateurs nécessaires à la réalisation de leur mission mais aussi celles qui leur permettront d’accéder à de nouvelles fonctions et de nouvelles responsabilités.
Dans cette perspective, la formation professionnelle constitue un outil majeur de la GPEC et de la sécurisation des parcours professionnels.
La Politique et les orientations de la formation professionnelle
L’Entreprise doit constamment s’adapter pour faire face aux évolutions de son environnement économique, concurrentiel, réglementaire et technologique. La formation permet de renforcer les compétences des collaborateurs et de développer celles qui seront indispensables pour relever les défis de demain et constitue ainsi un élément déterminant de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Les orientations de la formation professionnelle constituent ainsi la déclinaison de la stratégie de l’Entreprise et vise notamment par le biais du plan de formation à anticiper et accompagner les évolutions des métiers au regard de leurs enjeux et des transformations de leur environnement. De plus la politique formation doit également permettre d’assurer le développement de compétences sur des thèmes transversaux impactant les différents métiers de l’Entreprise.
Pour cela, elle doit mobiliser les diverses modalités de formation et renforcer la responsabilisation des acteurs dans une logique de co-investissement. A cette fin, l’Entreprise s’engage à multiplier les modalités d’apprentissage, présentiel, ou distanciel en capitalisant sur les évolutions technologiques notamment le e-learning et le développement des réseaux sociaux professionnels.
Dans ce contexte, en lien avec l’ensemble des dispositifs prévus par le présent accord, la formation professionnelle dans l’Entreprise s’articulera sur les 3 années à venir sur les grandes orientations suivantes :
accompagnement des métiers selon la typologie des métiers, en particulier les métiers en transformation,
adaptation des collaborateurs aux évolutions de leur poste de travail
mise en conformité avec les exigences pesant sur les collaborateurs dans les domaines réglementaire, qualité, vigilance et information médicale,
accompagnement du déploiement du Leadership Model, notamment pour aider les collaborateurs ayant des fonctions d’encadrement à mieux accompagner les collaborateurs et les équipes.
accompagnement du déploiement des politiques éthiques et Responsabilité sociétale de l’Entreprise au sein de l’Entreprise
transmission des valeurs et de la culture d’Entreprise,
accompagnement des mobilités,
internationalisation
accompagnement de la digitalisation pour les métiers concernés dans un contexte d’émergence du e-marketing et du e-commerce
développement de la culture digitale au sein de l’Entreprise
Pour poursuivre sa politique de formation ambitieuse l’Entreprise entend, en fonction de ses besoins, s’appuyer sur l’ensemble des outils à sa disposition (plan de formation, CIF, CPF, VAE, CEP, Bilan de compétence, …)
Il est rappelé que la formation constitue pour l’Entreprise un investissement et de ce fait le budget qui y est consacré annuellement doit évoluer en fonction des choix stratégiques de l’Entreprise.
Les outils
La formation accompagne les collaborateurs dans leur évolution. A ce titre, le collaborateur peut utiliser plusieurs dispositifs et éventuellement être soutenu dans cette démarche par l’Entreprise, notamment dans les formalités administratives nécessaires au dépôt de son dossier.
Le plan de formation
Le plan de formation, élaboré sur la base des orientations de la formation professionnelle, est un outil déterminant dans le cadre de la gestion prévisionnelle des compétences.
Général
L’Entreprise rappelle que le plan de formation élaboré sur la base des orientations de la formation professionnelle, n’est pas réservé à une catégorie de salariés mais est élaboré en fonction des besoins de l’Entreprise. De fait, l’inscription d’un collaborateur au plan de formation relève uniquement des compétences et des connaissances indispensables à acquérir soit sur son poste de travail soit en vue d’une mobilité.
Les axes stratégiques de formation pourront être ajustés chaque année afin d’adapter l’effort de formation à la stratégie de l’Entreprise et aux évolutions de son environnement.
En conséquence, pour les 3 ans à venir, le plan de formation s’inscrira dans la logique de la stratégie formation définie ci-dessus. Il visera à soutenir les collaborateurs des métiers identifiés dans la typologie et les formations accompagnant les mobilités.
De plus, l’internationalisation de l’Entreprise rend nécessaire un accroissement des compétences des collaborateurs au niveau linguistique et dans la dimension multiculturelle.
Par ailleurs, le nécessaire respect de nos exigences dans le domaine qualité, règlementaire, vigilance et information médicale rend indispensable de faire de ces sujets un axe central du plan de formation.
Enfin, en raison du rôle majeur de l’encadrement dans l’accompagnement des changements qu’elle va rencontrer, l’Entreprise souhaite poursuivre les efforts de formations à leur destination.
Le plan de formation est élaboré en concertation entre le Management et la Direction des Ressources Humaines, regroupe des formations de trois types :
les formations techniques spécifiques à l’emploi, permettant au collaborateur d’acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de son emploi et/ou d’ajuster ses compétences aux évolutions technologiques, industrielles et scientifiques en relation avec son emploi
les formations transverses, permettant au collaborateur d’acquérir des compétences transverses aux différents emplois de l’Entreprise ou des compétences et connaissances intéressantes au-delà du poste occupé notamment dans une optique de mobilité
les formations liées aux exigences réglementaires et à la démarche Qualité de l’Entreprise, permettant au collaborateur d’acquérir des compétences nécessaires à la tenue de son poste au regard de l’évolution de la réglementation et des certifications acquises ou recherchées par l’Entreprise dans sa démarche Qualité.
Les parties insistent sur le rôle central du manager et sur sa mission de développement des compétences de ses collaborateurs. Dans ce cadre, il lui revient la responsabilité de recueillir leurs besoins en formation en veillant à ce que chacun ait eu la possibilité d’exprimer ses besoins notamment à l’occasion de l’entretien annuel et professionnel. Il lui revient également d’expliquer à chacun de ses collaborateurs les raisons de l’inscription ou non des besoins exprimés au plan de formation.
Pour les actions inscrites au plan de formation, le rôle du manager consiste également à réaliser en lien avec le collaborateur, un suivi tant en amont qu’en aval de l’action :
fixation des objectifs et des attentes
point sur le déroulement de l’action de formation
possibilité de mettre en application sur son poste de travail les connaissances/compétences acquises au cours de la formation
évaluation à froid de la formation suivie
A compter de 2019 la périodicité du plan de formation pourra être modifiée afin d’améliorer l’efficience du processus de recueil des besoins et son articulation avec la campagne des entretiens annuels et professionnels.
L’Entreprise établira alors chaque année un plan de formation couvrant la période 15 Juin N à 15 juin N+1 intégrant les actions de formation, de bilan de compétences et de validation des acquis de l’expérience qu’elle inscrit dans ses objectifs et priorités.
Enfin, les éléments relatifs à la Politique Formation de l’Entreprise seront soumis chaque année au Comité Central de l’UES, lors de 2 réunions ordinaires précédées chacune d’entre elle par une réunion de la Commission de Formation.
Mesures spécifiques à certains métiers
Des actions de formation spécifiques pourront être mises en place en vue de permettre aux collaborateurs occupant des emplois susceptibles de connaitre une évolution significative d’acquérir les compétences nécessaires pour suivre l’évolution du métier ou si cela s’avère nécessaire pour occuper leurs nouvelles fonctions
Pour les métiers en tension/rares et émergents, l’Entreprise pourra :
en cas d’identification de collaborateurs susceptibles d’évoluer vers ces métiers, les préparer en amont de leur arrivée sur le poste par la mise en œuvre d’actions de formation spécifiques afin de leur permettre d’acquérir le socle de compétences requises avant leur prise de fonction ;
proposer des actions de formation pouvant aller jusqu’à des formations qualifiantes ou certifiantes aux collaborateurs souhaitant évoluer vers un métier en tension dans le cadre d’un projet professionnel validé par le RRH et la hiérarchie.
Pour les métiers en transformation, l’Entreprise s’engage à étudier prioritairement la mise en place de dispositifs collectifs de formation pour accompagner les transformations de leurs métiers.
Toute demande individuelle entrera dans le cadre fixé pour les demandes liées à la mobilité.
Le bilan de compétences et le conseil en évolution professionnelle
Pour les collaborateurs s'interrogeant sur leur projet professionnel, le premier dispositif à initier est le Conseil en Evolution Professionnelle.
Le Conseil en Evolution Professionnelle
Cas Général
Le conseil en évolution professionnelle (CEP) est un dispositif d'accompagnement personnalisé proposé à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle et, s'il y a lieu, établir un projet d'évolution professionnelle (reconversion, reprise ou création d'activité...). Il est assuré par des conseillers externes appartenant notamment à l’OPCA DEFI et à l’APEC.
Tout collaborateur peut, de sa propre initiative et sans demander l'accord préalable à l’Entreprise bénéficier d'un CEP en prenant rendez-vous directement et hors temps de travail, avec notamment un conseiller de l'APEC s'il appartient à la catégorie socioprofessionnelle des cadres, ou auprès d’un organisme du FONGECIF dans les autres cas.
Métiers en transformation
Pour les collaborateurs des métiers en transformation, des autorisations d’absences rémunérées pour se rendre à un rendez-vous de CEP peuvent être octroyées sur justificatifs et à hauteur d’un CEP tous les trois ans réalisées via les organismes FONGECIF et APEC dans la limite d'une journée par collaborateur dans la limite d'une demande tous les 3 ans.
Lorsque la réalisation d’un CEP s’avère insuffisante, le bilan de compétences permet, à la demande du collaborateur ou de l’Entreprise, de faire analyser par un organisme extérieur agréé, ses compétences professionnelles et personnelles ainsi que ses aptitudes et ses motivations afin de définir un projet professionnel et, le cas échéant, un projet de formation.
Bilan de Compétences
Général
Le bilan de compétences est une opportunité pour le collaborateur de favoriser son évolution professionnelle, le repositionnement et l’orientation de sa carrière.
En demandant à bénéficier d’un bilan de compétences, le collaborateur a pour objectif de faire le point sur :
ses compétences professionnelles et personnelles,
ses aptitudes et motivations.
Il est destiné à permettre au collaborateur de définir un projet professionnel ou un projet de formation.
Le collaborateur qui souhaite réaliser un bilan de compétence doit répondre aux conditions légales et conventionnelles requises. Il en fait la demande auprès de l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé au titre du CIF compétent.
Le collaborateur peut être informé et soutenu dans sa démarche par le responsable formation de sa branche (constitution du dossier, choix de l’organisme pour la réalisation du bilan, …).
Le bilan de compétence doit être effectué auprès d’un organisme habilité par le FONGECIF
Métiers en transformation
L’Entreprise est consciente de la nécessité pour les collaborateurs occupant un métier identifié comme étant en transformation de faire le point sur leurs compétences tant professionnelles que personnelles, leurs aptitudes et motivations afin de les aider dans leur orientation et la définition d’un projet professionnel.
Sous réserve pour le collaborateur d’accepter de partager les résultats de son bilan de compétence, afin de contribuer à l’élaboration conjointe d’un projet professionnel, de réaliser son bilan de compétences auprès d’un organisme référencé par le service formation et de justifier d’une ancienneté de 5 ans sur le même métier, l’Entreprise pourra prendre en charge le financement du bilan de compétence dans les conditions suivantes :
en priorité, le reste à charge pour les dossiers de collaborateurs ayant fait l’objet d’une demande de prise en charge au titre du CIF,
la totalité en cas de refus de prise en charge par le FONGECIF.
La prise en charge se fera sous réserve du respect de l’enveloppe Groupe de 20K€ par an.
La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)
L’Entreprise reconnait que l’expérience acquise par ses collaborateurs est un point fort pour son développement et souhaite la valoriser.
La VAE permet de faire valider au cours de la vie professionnelle les acquis de l’expérience, notamment professionnelle, en vue de l’acquisition d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) ou d’un certificat de qualification établi par la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi des Industries de Santé.
La VAE est un dispositif promu depuis plusieurs années par l’Entreprise car elle repose sur le co-investissement du collaborateur et de l’Entreprise et permet d’en tirer des bénéfices :
Pour l’Entreprise de:
pérenniser les savoir-faire spécifiques en capitalisant sur l’expérience acquise par les collaborateurs,
encourager la mobilité interne,
formaliser et homogénéiser nos processus et méthodes de travail.
Pour les collaborateurs de :
faire reconnaître leurs compétences professionnelles et renforcer leur employabilité,
conforter son savoir-faire et ses connaissances par une qualification reconnue diplôme ou titre à finalité professionnelle inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) ou certificat de qualification établi par la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi des Industries de Santé.
Deux types de VAE peuvent être mises en place dans l’Entreprise :
La VAE individuelle : démarche initiée par le collaborateur qui a identifié une certification pertinente vis-à-vis de son parcours et pour laquelle il lui semble avoir obtenu par son expérience les compétences nécessaires à sa validation.
La VAE collective : démarche initiée par l’Entreprise sur la base du volontariat qui propose à un groupe de collaborateurs d’obtenir une qualification particulière.
Le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) et le Certificat de Qualification Professionnelle Interbranches (CQPI), qui permettent de reconnaître des savoir-faire propres à un métier quand il n'existe pas de diplôme correspondant, sont aussi ouverts par le biais de la VAE (cf. liste en annexe). Utilisant ces dispositifs depuis plusieurs années, l’Entreprise est consciente de leur intérêt pour reconnaître les compétences et les qualifications des collaborateurs.
Un accompagnement des collaborateurs inscrits dans une démarche de VAE est prévu dès lors que cette VAE s’inscrit dans un projet professionnel validé par les Ressources Humaines et la hiérarchie, sous réserve que le diplôme visé soit en lien avec les métiers de l’Entreprise.
L’accompagnement du collaborateur peut se traduire par :
L’aide à la recherche de financement auprès du FONGECIF.
La mise en place, le cas échéant, d’un accompagnement spécifique en cas de validation partielle (modules de formation) au cas par cas, en fonction de l’écart entre la partie validée du diplôme et le diplôme final et l’intérêt du diplôme pour l’Entreprise. En cas d’accord de l’Entreprise pour la prise en charge de cette VAE partielle, elle pourra se faire par le biais du CPF dont 50% sur le temps de travail.
En cas de de nombre d’heures CPF insuffisantes l’Entreprise abondera à hauteur des heures manquantes.
La mise à disposition des outils et documents nécessaires.
Le congé pour examen : les collaborateurs pourront bénéficier de 3 jours ouvrés d’autorisation d'absence rémunérée pour préparer et passer leurs examens en vue d'acquérir un diplôme ou un titre à finalité professionnelle inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) ou un certificat de qualification établi par la Commission Paritaire Nationale de l’Emploi des Industries de Santé.
un titre ou un diplôme enregistré reconnu par l’Education Nationale.
Pour les métiers en transformation, la prise en charge des formations complémentaires sera priorisée et prise en charge par l’Entreprise dans une limite de 20K€ par an.
Le Congé Individuel de Formation
Mesures générales
Le CIF peut être sollicité auprès du FONGECIF par le salarié qui souhaite acquérir les compétences nécessaires à son évolution de carrière ou sa réorientation professionnelle.
Le collaborateur peut être informé et soutenu dans sa démarche par le responsables formation de sa branche.
Métiers en transformation
L’Entreprise prendra en charge le complément de rémunération FONGECIF, et éventuellement une partie des frais pédagogiques qui ne seraient pas pris en charge par le FONGECIF dans une limite ne pouvant pas excéder 1500€.
Métiers en tension et métiers rares
Pour les collaborateurs dont le projet professionnel a été validé par les Ressources Humaines et la hiérarchie et visant une certification ou une qualification en lien avec les métiers concernés, l’Entreprise prendra en charge le complément de rémunération FONGECIF, et éventuellement une partie des frais pédagogiques qui ne seraient pas pris en charge par le FONGECIF dans une limite ne pouvant pas excéder 1500€.
La prise en charge pour les métiers cités aux points B et C, se fera sous réserve du respect du plafond Groupe de 50K€ par an.
Le compte personnel de formation
Le CPF (Compte personnel Formation) est un dispositif légal qui s’est substitué au DIF (Droit Individuel à la Formation) depuis le 1er janvier 2015.
Le CPF est un droit attaché à la personne et non plus au contrat de travail. Il est ouvert dès l’entrée dans la vie professionnelle jusqu’au départ à la retraite quelle que soit la situation contractuelle de la personne. Le Compte Personnel de Formation permet exclusivement d’acquérir des compétences reconnues (qualification, certification, diplôme) en lien avec les besoins de l’économie, prévisibles à court ou moyen terme. Les formations éligibles au Compte Personnel de Formation sont définies au niveau national et régional et disponible sur le site www.moncompteformation.gouv.fr
Le compte personnel de formation est alimenté à raison de 24 heures par année de travail à temps complet (au prorata dans les autres cas), jusqu'à 120 heures, puis de 12 heures par an jusqu'à atteindre un plafond total de 150 heures.
A compter 1er janvier 2017, les salariés qui n'auront pas atteint un niveau de formation sanctionné par un diplôme classé au niveau V (BEP ou CAP), un titre professionnel enregistré et classé au niveau V du répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou une certification reconnue par une convention collective nationale de branche, l'alimentation du compte personnel de formation (CPF) se fera à hauteur de 48 heures par an et le plafond sera porté à 400 heures.
Les formations éligibles au CPF sont:
Accompagnement à la VAE
Formations permettant d’acquérir le socle de compétences et de connaissances
Formations diplômantes, qualifiantes, certifiantes accessibles sur le site moncompteformation.gouv.fr
Bilan de compétences
La formation dans le cadre du CPF est demandée à l’initiative du salarié. Elle peut se dérouler avec ou sans l’accord de l’employeur. Lorsque l’employeur refuse la formation, le salarié pourra la réaliser hors temps de travail.
Toutefois, dans une dynamique de co-investissement, l’Entreprise souhaite faciliter la mobilisation du CPF pour des formations pertinentes au regard du projet professionnel du collaborateur et cohérentes avec les enjeux de l’Entreprise en terme de compétences.
Aussi, lorsque l’Entreprise valide la formation dans le cadre du CPF, elle peut être réalisée en partie sur le temps de travail dans le cadre du co-investissement.
Ce co-investissement peut prendre pour l’Entreprise la forme d’abondement du compte du collaborateur en heures, d’investissement financier ainsi que de la possibilité offerte au collaborateur de réaliser une partie de la formation pendant le temps de travail notamment sur un certain nombre de formations référencées chaque année par l’Entreprise.
L’Entreprise s’engage ainsi dans la mise en œuvre du CPF, outil de développement de l’employabilité des salariés, et notamment ceux des métiers en Transformation, dans les conditions suivantes :
Le CPF étant un compte personnel, il n’a pas vocation à être utilisé pour l’acquisition d’une connaissance ou compétence indispensable à la tenue ou à la prise de poste
Enfin, le dispositif étant très récent et susceptible de variations dans les conditions d’accès et modalités de prise en charge des formations au titre du CPF, les parties conviennent que le cas échéant elles étudieront les ajustements nécessaires à opérer pour tenir compte de ces évolutions.
Formation qualifiante dans le cadre du Compte Epargne Temps
Mesures générales
Le collaborateur peut utiliser les jours épargnés sur le Compte Epargne Temps pour suivre une formation :
qualifiante ou diplômante,
certifiante reconnue par une branche professionnelle ou dans le cadre d’un projet professionnel validé par les Ressources Humaines et la hiérarchie.
Ce congé est financé dans le cadre de la formation à hauteur de 0,1% de la masse salariale brute.
Dans le cadre de l’utilisation du CET pour une formation qualifiante, l’Entreprise accorde autant de jours de congés supplémentaires de formation que le collaborateur en a engagés (abondement de 100%).
Les formations concernées sont d’une durée au moins égale à 2 mois (durée minimale de 1 mois + abondement de 100%), soit 40 jours.
Les actions devront être soumises à l’approbation de la hiérarchie et de la Direction des Ressources Humaines.
L’Entreprise finance les frais de formation (frais d’inscription, frais pédagogiques, frais de déplacement ou d’hébergement) sur justificatifs dans la limite de 30€ par jour de formation pour les formations diplômantes ou qualifiantes, et de 20€ par jour de formation pour les formations certifiantes, sous réserve du respect du plafond Groupe de 0,1% de la masse salariale brute annuelle.
Les présentes dispositions se substituent aux dispositions de l’accord sur le CET sur le congé de formation qualifiante.
Métiers émergents et en tension
Pour les collaborateurs des métiers émergents et en tension, l’utilisation du CET pour suivre une formation qualifiante donnera lieu à un abondement par l’Entreprise à hauteur de 200%.
Métiers en transformation
Pour les collaborateurs des métiers en transformation, l’utilisation du CET pour suivre une formation qualifiante donnera lieu à un abondement par l’Entreprise à hauteur de 200%.
L’Entreprise prendra en charge les frais de formation (frais d’inscription, frais pédagogiques, frais de déplacement ou d’hébergement) à hauteur de 40€ par jour de formation.
Ce montant pourra, le cas échéant, être réévalué sur décision de la Direction des Ressources Humaines en fonction de la situation et du projet du collaborateur.
L’accompagnement des collaborateurs dans la construction de leur projet professionnel
Forums métiers et compétences
Afin d’accompagner les collaborateurs dans la construction de leur projet professionnel, des forums métiers et compétences seront organisés sur les sites et seront déployés progressivement dans l’Entreprise.
L’Entreprise s’engage également à étudier les modalités de déploiement de ces forums aux collaborateurs des réseaux notamment à l’occasion des séminaires.
A cette occasion, le département du développement des compétences interviendra sur les sites afin d’informer les collaborateurs sur les métiers et les perspectives d’emploi internes et d’être guidés dans leur démarche de construction de leur projet professionnel.
Durant ces forums, les collaborateurs pourront, de manière collective, être informés :
des métiers existants dans l’Entreprise,
des parcours professionnels et des passerelles,
des mesures d’aide à la mobilité, etc.
A la suite de ces conférences collectives, des rencontres individuelles pourront être organisées à la demande du collaborateur afin d’approfondir son projet professionnel de manière plus ciblée.
Cet entretien pourra être l’occasion d’identifier les atouts et contraintes des évolutions professionnelles envisagées, en fonction des souhaits exprimés par le collaborateur.
Journée découverte
Afin de favoriser la mobilité professionnelle de finaliser leur projet professionnel par une immersion dans le métier et son environnement une journée de découverte d’un autre métier peut être organisée dans les conditions suivantes :
Relatives au collaborateur :
Découverte d’un métier préalablement identifié dans le projet professionnel du collaborateur et validé par la hiérarchie et la DRH
Relatives à l’emploi visé :
Emploi existant dans l’Entreprise, susceptible d’offrir des opportunités de mobilité, et des perspectives réalistes d’évolution
Conditions d’exercice du métier compatibles avec l’accueil d’un observateur (confidentialité, sécurité et conditions de travail)
Dans le cadre d’une demande validée par le RRH, la date de cette journée découverte sera fixée par l’Entreprise en tenant notamment compte, de la période la plus propice à permettre une visibilité du contenu du métier, du risque de perturbation de l’activité et de la disponibilité du ou des accueillants.
Durant cette journée découverte le salaire et la classification du collaborateur seront maintenus.
Par ailleurs, les frais de déplacement et d’hébergement éventuellement engagés par le collaborateur seront pris en charge par l’Entreprise selon les barèmes en vigueurs.
Toutefois, hors projet de mobilité géographique, la journée découverte devra privilégier un accueil sur un lieu de travail à proximité du domicile du collaborateur.
Enfin, une priorisation des demandes pourra être effectuée afin de privilégier les collaborateurs appartenant à la catégorie des métiers en transformation.
Le Pôle Mobilité Territorial
Les partenaires sociaux souhaitent renforcer l’accompagnement des collaborateurs dans la construction de leur projet professionnel par la création d’un Pôle de Mobilité Territorial (PMTer).
Sa finalité est de permettre aux collaborateurs de bénéficier d’un espace d’information concernant le marché de l’emploi, les outils de gestion des carrières et la mobilité professionnelle.
L’objectif de ce Pôle est de permettre aux collaborateurs réfléchissant à une mobilité d’envisager de manière confidentielle leur avenir professionnel en leur permettant de disposer d’un cadre, de conditions d’accompagnement et de moyens spécifiques pour les aider à engager une démarche de mobilité, interne ou externe sur la base exclusive du volontariat.
Le PMTer est accessible depuis le 24 juillet 2017 à l’ensemble des collaborateurs bénéficiant de 3 ans d’ancienneté, de manière gratuite et anonyme, pour leur permettre d’anticiper, de préparer leur évolution professionnelle et comme celle de leur employabilité.
Le PMTer est avant tout un espace d’information et d’échange offrant aux collaborateurs de la visibilité sur :
Les métiers de l’Entreprise et les emplois disponibles sur le territoire
Les dispositifs de formation
Les mesures d’accompagnement
Les dispositifs légaux, les offres de formations, les modalités relatives aux régimes retraite, …
Dans ce cadre, les collaborateurs intéressés seront accompagnés par des consultants spécialisés dans le soutien, le développement de l’employabilité, la réorientation, la création d’entreprise et la mobilité professionnelle.
Pourront également être associés au Pôle, d’autres entreprises et acteurs économiques intéressés et implantés sur le territoire.
Un numéro de téléphone et de visioconférence sera mis à la disposition des collaborateurs intéressés afin d'échanger avec un conseiller.
Le PMTer permettra également à chaque collaborateur par le biais d’outils d’analyse mis à sa disposition et au cours d’échanges individualisés, d’être accompagné dans la détermination de ses choix professionnels, à travers une identification de ses compétences, de ses contraintes, de ses opportunités et de ses aspirations personnelles.
Par le biais du PMTer, les collaborateurs intéressés pourront enfin, se familiariser avec le marché de l’emploi par l’acquisition de techniques et de méthodes de travail relatives à la constitution de cv, lettres motivations, ou encore de préparation aux entretiens…
L’expérience de l’intrapreneuriat
La démarche intrapreneuriale constitue un outil de développement de l’innovation participative visant à associer les collaborateurs à l’étude et la mise en place de solutions innovantes.
Ce dispositif novateur permet notamment de sensibiliser et d’associer les collaborateurs aux démarches d’innovation et participe au développement de leur créativité et leur agilité.
Aussi, il a été décidé de mettre en place une phase expérimentale d’un an portant sur la mise en œuvre de projets d’innovation via l’intrapreneuriat au sein du périmètre de la R&D de la branche Pharmaceutique qui sera pilote dans cette démarche.
Dans ce cadre, les parties conviennent que constitue un intrapreneur, un collaborateur de l’Entreprise qui au-delà de ses fonctions, et sur la base d’une idée innovante retenue par un comité ad’ hoc, mènera un projet à potentiel.
Cette mission étant réalisée pour le compte de l’Entreprise, sur une durée déterminée, sera formalisée par une lettre de mission.
A l’issue de la mission, le collaborateur bénéficiera d’un entretien avec son RRH et éventuellement son manager pour établir le bilan de son expérience, échanger sur le déroulement de cette mission et faire un point sur son parcours dans l’Entreprise.
Accompagner les mobilités internes
La richesse de nos profils et la diversité de nos métiers permettent de mettre en œuvre une politique de mobilité interne volontariste au service des projets professionnels de chacun.
Les collaborateurs doivent être acteurs de leurs parcours professionnels et peuvent alors envisager leur mobilité sous différentes formes.
En outre, la mobilité participe au développement d’une culture commune et à la diffusion de pratiques professionnelles.
C’est pourquoi les parties ont entendu mettre en place une série de mesures d’accompagnement à la mobilité interne.
Définition de la mobilité
La mobilité professionnelle peut prendre différentes formes :
Mobilité fonctionnelle :
Mobilité au sein de la même filière métier avec une évolution naturelle sur des emplois qui mobilisent des savoir-faire proches.
Vers un emploi au sein d’une autre famille d’emploi : une conception plus large de la mobilité rendue possible par la complémentarité de nos activités.
Mobilité géographique : la mobilité géographique s’entend d’un changement de site ou de secteur géographique avec ou sans changement d’emploi.
Le recours au recrutement externe n’est ouvert qu’après des recherches actives en interne excepté pour les profils d’experts non disponibles en interne
Acteurs de la mobilité
Le premier acteur de la mobilité fonctionnelle et géographique est le collaborateur lui-même.
Celui-ci peut exprimer ses souhaits de mobilité lors de l’entretien annuel qui est le moment privilégié où chacun peut évoquer avec son manager ses souhaits de mobilité.
La Direction des Ressources Humaines travaille en étroite collaboration avec les Managers et les opérationnels pour encourager cette dynamique de mobilité et mieux préparer les collaborateurs aux évolutions de nos métiers.
Elle s’assure par ailleurs que les freins éventuels à la mobilité occasionnés par l’embauche ou le remplacement d’un collaborateur, notamment ceux liés à l’état conjoncturel de la politique de recrutement, puissent être levés dans l’intérêt du collaborateur et de celui collectif de l’Entreprise.
En tout état de cause, toute mobilité ayant fait l’objet d’un accord entre le collaborateur et le service d’accueil, validée par la DRH, emporte une mobilité effective au plus tard dans les 3 mois sauf en cas de contraintes opérationnelles. Dans ce dernier cas, le manager du service d’accueil et celui du service de départ se mettront d’accord sur le délai pour mettre à disposition le collaborateur sans que ce délai ne puisse dépasser 6 mois.
Information des collaborateurs favorisant la mobilité
L’Entreprise entend donner à ses collaborateurs les éléments d’information leur permettant d’avoir une visibilité sur l’évolution de leur emploi.
Le site Talent recense l’ensemble les offres d’emplois en interne.
La communication sur l’Entreprise, sa stratégie, les mesures d’aides et accompagnements RH sont consultables sur l’intranet des Laboratoires Pierre Fabre.
Ces informations doivent ainsi leur permettre d’être acteur de leur développement professionnel et les inciter à prendre par anticipation, avec le soutien de l’Entreprise, les initiatives favorables à leur évolution de carrière.
A cet égard, l’Entreprise s’engage à mettre à disposition des collaborateurs sur l’intranet, les résultats des travaux menés par la commission d’échange prévue à l’article 2.2 du présent Accord.
L’Entreprise informera également les collaborateurs des dispositifs mis en place par le LEEM pour favoriser la gestion des carrières des collaborateurs (tels que evolutionvm.org, macarrieredanslapharma.org, etc…)
Mise en situation
L’Entreprise s’engage à favoriser, dans la mesure du possible, sur les postes vacants et pour des missions temporaires, des périodes de mise en situation des collaborateurs.
Ces mises en situations pourront permettre :
au collaborateur : de faire émerger de projets de mobilité interne et de vérifier l’adéquation de ses souhaits à la réalité de l’activité, en bénéficiant le cas échéant de mesures de formations ou d’aides à la mobilité géographique spécifiques.
Et / ou
à l’Entreprise : de faire face sur la base du volontariat à un besoin ponctuel lié à une variation d’activité et/ou à une baisse de charge sur un de nos établissements dans nos différentes Branches d’activité.
Ainsi l’Entreprise pourra proposer aux collaborateurs volontaires une mise en situation à durée déterminée sur un autre poste au sein du Groupe. Il est précisé que la priorité sera donnée aux collaborateurs dont le projet professionnel a été validé par les Ressources Humaines en lien avec la hiérarchie.
En cas d’acceptation par le collaborateur, cette mise en situation sera matérialisée par une lettre de mission du collaborateur qui précisera la durée de la mise en situation, la description du poste, le lieu et l’horaire de travail.
Au cours de la mise en situation, un point sera organisé avec le RRH pour échanger sur le déroulement de cette période et le parcours du collaborateur dans l’Entreprise.
Enfin, à l’issue de cette période de découverte, un bilan sera fait avec le collaborateur le management et le RRH pour définir les suites à donner au projet professionnel compte tenu de l’activité de l’Entreprise et des postes disponibles.
Pendant la période de mise en situation, le salaire et la classification du collaborateur seront maintenus.
Par ailleurs, les frais engagés par le collaborateur seront pris en charge pendant la durée de la mise à disposition par l’Entreprise selon les barèmes en vigueur, dans les conditions suivantes :
Frais de transport : prise en charge sur note de frais des frais supplémentaires en cas d’allongement de la distance entre domicile et le lieu de mission
A concurrence d’un aller-retour par semaine lorsque le lieu de mission se trouve à plus de 50 km du lieu de travail initial
Ou
Un aller-retour par jour lorsque le lieu de mission se trouve à moins de 50 km du lieu de travail initial.
Double logement : en cas de double logement nécessité par les besoins de la mise en situation, l’Entreprise prendra en charge les frais d’hébergement de la nouvelle résidence (frais réels) sur justificatifs et dans la limite de 800€ par mois.
Le service des Affaires Sociales de l’Entreprise se tiendra à la disposition des salariés pour toute question, ou information, dans les recherches de logement.
Mesures d’accompagnement
L’Entreprise a développé de longue date une politique de mobilité interne afin d’accompagner au mieux les collaborateurs dans les mutations individuelles ou collectives demandées par l’Entreprise.
La mobilité géographique est un levier important du développement individuel en ce qu’elle offre l’opportunité pour les collaborateurs de s’enrichir professionnellement par la découverte et l’adaptation à un nouvel environnement de travail et l’acquisition de nouvelles compétences.
Afin de permettre aux collaborateurs acceptant leur mutation d’être domiciliés plus près de leur nouveau site ou pour les réseaux sur leur nouveau secteur, des mesures favorisant la mobilité géographique sont prévues dans le cadre du présent accord.
Ces aides s’appliquent en cas de mobilité individuelle ou collective imposée par l’Entreprise notamment dans le cadre de réorganisation sauf si la réorganisation entraine la mise en place d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi, auquel cas il sera fait application du Plan discuté avec les partenaires sociaux.
Les sommes versées au titre des aides GPEC n’entrant pas dans la catégorie des aides à la mobilité professionnelle au sens des dispositions légales et réglementaires applicables, seront réintégrées au salaire et soumises à cotisations et à impôt.
Aides à la mobilité géographique avec déménagement en France
Métropolitaine
Conditions
Les conditions d’accès aux aides à la mobilité géographique sont les suivantes :
obligation de changement de lieu de travail à la demande de l’Entreprise ou du collaborateur, validée par l’Entreprise et formalisé par un avenant au contrat de travail ratifié par les deux parties.
allongement de la distance entre le lieu de travail et le domicile actuel d’au moins 30 km et/ou d’une durée égale ou supérieure à 1 heure (aller ou retour). L’appréciation de ces critères est réalisée exclusivement sur la base du logiciel Mappy (parcours le plus rapide),
le déménagement a lieu dans un délai de 18 mois à compter de la signature de l’avenant ou du nouveau contrat de travail ou de la prise de fonction,
le déménagement permet de rapprocher le nouveau domicile du nouveau lieu de travail
Ces conditions sont cumulatives.
Aide à la recherche d’un logement
Afin de permettre au salarié de concilier son activité professionnelle et son projet de déménagement, l’Entreprise l’assistera afin d’obtenir dans ses démarches l’assistance de l’organisme gestionnaire Action logement (Mobilipass).
Après vérification du respect des conditions d’attribution des aides et sous réserve de l’accord de l’organisme, celui-ci pourra :
- recueillir les souhaits de chacun en termes de logement,
- prospecter le marché immobilier,
- optimiser les visites de logement grâce à une présélection ciblée.
Congé pour la recherche d’un logement
A compter de l’acceptation de son avenant ou nouveau contrat de travail ou de la prise de fonction, le collaborateur bénéficiera d’un congé exceptionnel payé de 2 jours (hors trajet) pour la recherche d’un logement.
L’Entreprise prendra à sa charge, sur présentation des justificatifs :
- les frais de déplacement en avion ou en train pour le couple (époux, ou pacsé) ou le salarié célibataire (1 voyage A/R) sur la base des tarifs en vigueur dans l’Entreprise. Les billets de train et d’avion seront réservés et payés directement par l’Entreprise.
- les frais d’hôtel sur la base du remboursement en vigueur dans l’Entreprise (tarif sédentaires),
- les frais de location de voiture au départ de l’aéroport ou de la gare d’arrivée (Catégorie A),
Aide à l’installation
Jours exceptionnels de congés et frais de déménagement :
Le salarié bénéficiera de 2 jours (hors trajet) de congés exceptionnels payés pour le déménagement et l’installation.
L’Entreprise prendra en charge :
Le remboursement des frais du dernier déplacement (quel que soit le mode de transport) entre l’ancien et le nouveau domicile des personnes fiscalement à la charge du collaborateur, sur justificatif et sur la base des tarifs en vigueur dans l’Entreprise. Cela pourra également comprendre la prise en charge d’une nuit d’hôtel et d’un repas par personne.
Les billets de train ou d’avion pourront être réservés et payés directement par l’Entreprise.
Les frais de déménagement du mobilier d’habitation (emballage compris, hors mise en place décoration à l’installation) après acceptation d’un des 3 devis d’Entreprises différentes et sur présentation d’une facture établie au nom de l’Entreprise
Frais d’agence :
L’Entreprise prendra en charge les frais d’agence pour une location sur présentation des justificatifs et dans la limite de 800 euros.
Frais de double résidence avant déménagement :
Durant 3 mois à compter de la prise de fonction du collaborateur concerné suite à l’acceptation de la modification de son contrat de travail ou la prise de fonction entrainant son déménagement, l’Entreprise prendra en charge les frais d’hébergement de la nouvelle résidence (frais réel) sur justificatifs et dans la limite de 800€ par mois.
Frais d’hébergement dans l’attente d’un logement avant déménagement:
Sont visés par cette catégorie d’aide, les collaborateurs qui n’ont pas encore déménagés qui ont pris leur nouveau poste et sont en recherche ou attente du nouveau logement.
Dans l’attente de trouver un logement et pendant une période d’un mois, les frais d’hébergement provisoire (hôtel, pension, ou appart hôtel), hors frais de restauration, seront pris en charge par l’Entreprise sur la base des frais réels plafonnés à 1800 € par mois.
Frais de réinstallation
L’Entreprise remboursera les frais de réinstallation entraînés par le changement de résidence à hauteur maximale de :
2 800 € pour une personne seule sans enfant,
3 500 € pour un couple sans enfant ou une personne seule avec un enfant,
800 € par personne à charge (considérés comme tels par la réglementation fiscale).
Ces frais sont payables dans l’année civile, sur présentation des justificatifs au cours de cette même année civile.
Les frais de remise en état qui ne seraient pas justifiés au sens des dispositions légales et réglementaires applicables seront réintégrés au salaire et soumis à cotisations et à impôt.
Sur demande du collaborateur, le RRH transmettra la liste des dépenses donnant lieu à exonérations de cotisations et d’impôt.
Prime de mobilité
Les salariés ayant accepté de déménager pour prendre leur nouveau poste, bénéficieront d’une prime de mobilité d’un montant de 4 000 € bruts.
Elle sera versée 1 mois après la prise de fonction.
Aides à la mobilité géographique sans déménagement en France
Métropolitaine
Les collaborateurs qui acceptent une mobilité à la demande de l’Entreprise peuvent bénéficier d’une prime de mobilité d’un montant de 1 000 € bruts.
Les conditions pour bénéficier de cette prime sont les suivantes :
obligation de changement de lieu de travail à la demande de l’Entreprise
allongement de la distance entre le lieu de travail et le domicile actuel d’au moins 15 km aller ou retour (sur la base du logiciel mappy parcours le plus rapide).
Cette prime ne se cumule pas avec les aides dont peut également bénéficier un collaborateur en cas de déménagement permettant de rapprocher le nouveau domicile du nouveau lieu de travail réalisé dans un délai de 18 mois à compter de la signature de l’avenant ou du nouveau contrat de travail ou de la prise de fonction.
Mesures de formation pour accompagner les mobilités
Dans le cadre de la mobilité interne, le collaborateur peut bénéficier en fonction des besoins identifiés par son manager et son RRH d’un parcours de formation individualisé pouvant notamment s’appuyer sur :
une formation pratique effectuée sur nouveaux lieu et poste de travail
une formation théorique pour lui permettre d’acquérir le complément de compétences ou de maîtriser de nouvelles méthodes de travail
Mesures visant à articuler la vie professionnelle et la vie familiale et à prendre en compte les contraintes de handicap et de santé dans le cadre des mobilités
Aides du Service des Affaires Sociales
Le service des Affaires Sociales de l’Entreprise se tiendra à la disposition des collaborateurs pour toute question, aide ou information, dans leurs démarches administratives auprès des organismes de couverture sociale et d’aide au logement.
Dans le cadre de sa politique en matière de handicap, l’Entreprise déploie depuis de nombreuses années des moyens afin d’améliorer l’accueil et l’intégration des collaborateurs en situation de handicap.
Dans le cadre de l’étude d’une mobilité, le travailleur handicapé pourra bénéficier de l’accompagnement du responsable affaires sociales et du médecin du travail afin notamment d’évaluer les aménagements à effectuer.
Co-voiturage et aide au transport
Compte tenu de l’éclatement géographique des sites, l’Entreprise a mis en œuvre un certain nombre de mesures pour accompagner les collaborateurs dans leurs trajets :
Mise en œuvre, avec le concours d’un opérateur, d’un site de covoiturage qui permet de mettre en relations les collaborateurs pour leur permettre de covoiturer.
Versement d’une prime transport aux collaborateurs des sites bénéficiaires dans le cadre et les conditions de l’accord sur la prime transport
Participation de l’Entreprise aux frais de transport collectif : prise en charge par l’Entreprise de 50% des frais de transports collectifs sur justificatifs dans les conditions légales.
Statut du collaborateur
Intégration dans la nouvelle fonction
Toute mobilité ayant fait l’objet d’un accord entre le collaborateur et le service d’accueil, validée par la DRH, emporte une mobilité effective au plus tard dans les 3 mois, sauf en cas de contraintes opérationnelles. Dans ce dernier cas, le manager du service d’accueil et celui du service de départ se mettront d’accord sur le délai pour mettre à disposition le collaborateur sans que ce délai ne puisse dépasser 6 mois.
Le manager vérifiera en lien avec le RRH la nécessité de mettre en œuvre un parcours d’intégration.
Statut
Le collaborateur bénéficie, dans le cadre d’une mobilité au sein de l’Entreprise, du maintien de son ancienneté contractuelle acquise depuis son entrée dans l’UES
Cette ancienneté, appréciée au moment de la mutation, sera reprise dans le cadre de l’avenant au contrat de travail ou du nouveau contrat.
Le collaborateur bénéficiera également du maintien de son groupe/niveau.
Le collaborateur bénéficiera, dans son nouvel emploi, d’un salaire de base au moins équivalent à celui de son dernier emploi.
Changement de société : convention tripartite
En cas de mobilité entrainant un changement de société juridique au sein de l’Unité Economique et Sociale, une convention de mutation tripartite sera signée engageant à la fois la société d’origine, la société d’accueil et le collaborateur.
Cette convention permettra de préciser notamment la date effective d’entrée en fonction dans la nouvelle société du collaborateur.
Mobilité externe volontaire
Fidèle à ses valeurs et à son modèle d’Entreprise, les Laboratoires Pierre Fabre ont toujours eu la volonté de favoriser et de privilégier l’accompagnement interne des évolutions de métiers et de compétences.
Dans le cadre du présent accord, les parties entendent réaffirmer la prédominance de la mobilité interne comme vecteur de développement de carrière et de compétences dans l’Entreprise.
Toutefois, elles ont également souhaité donner la possibilité aux collaborateurs porteurs d’un projet externe et occupant prioritairement un métier en Transformation au sens de l’article 2.1 du présent accord, de bénéficier, dans une logique de double volontariat, de mesures d’accompagnement et de dispositifs attractifs leur permettant à la fois de sécuriser leur transition professionnelle et de les accompagner dans la réalisation de ce projet.
L’accès aux dispositifs de mobilité externe, fondés, sur l’initiative du seul collaborateur (sous réserve de remplir les conditions et modalités prévues au présent accord), résulte de la volonté de pouvoir prendre en compte et de soutenir les souhaits de certains collaborateurs de voir évoluer leur employabilité dans le cadre d’une mobilité externe en dehors de tout contexte de modification d’organisation et de réorganisation de l’Entreprise.
De plus, les projets professionnels externes éligibles aux dispositifs de mobilité externe doivent être de caractère non concurrentiel au regard des activités des entités de l’UES des Laboratoires Pierre Fabre.
Le budget de fonctionnement du PMTer et des modalités d’accompagnement des mobilités externes seront déterminés annuellement à l’occasion de l’exercice budgétaire.
L’atteinte du plafond budgétaire avant la fin de l’exercice pourra entrainer le décalage de la mise en œuvre de certains projets.
Démarche de mobilité externe volontaire
Un collaborateur intéressé par un projet professionnel de mobilité externe prendra contact avec un consultant du PMTer, prévu à l’article 5.3.3 du présent accord, chargé de l’aider à formaliser son projet professionnel et à constituer un dossier qui sera soumis, après levée de l’anonymat, à la Commission de validation des projets de mobilité externe.
Ces mobilités externes ouvertes prioritairement aux métiers en Transformation peuvent prendre trois formes :
La création ou reprise d’entreprise (7.2.1)
Une embauche salariée en CDI au sein d’une entreprise externe (7.2.2)
La reconversion professionnelle par le biais de la formation (7.2.3).
Chacune de ces trois formes, constitue une voie unique qui devra être décidée dès l’engagement du projet avec l’aide du consultant du PMTer. Les aides ou dispositifs propres à chaque forme de mobilité externe ne pourront pas être cumulés.
En outre, les parties souhaitent ouvrir un dispositif temporaire de mobilité externe proposé par l’Entreprise permettant aux collaborateurs intéressés, de bénéficier d’une expérience dans une entreprise externe aux Laboratoires Pierre Fabre pour une période déterminée.
Instruction et validation des projets : La commission de validation des Projets de mobilité externe volontaire
Une fois le projet professionnel formalisé dans le cadre du PMTer, le collaborateur donne son accord au consultant pour mettre fin à son anonymat et soumettre son projet à la Commission de validation des projets de mobilité externe.
Après une première phase d’instruction conduite par la DRH et le consultant du Pôle, dans une logique de double volontariat : collaborateur/ Entreprise, le projet est soumis pour validation à la Commission lors de la prochaine réunion.
Cette Commission est composée de membres de la DRH, de deux représentants par organisations syndicales signataires et de consultants du Pôle de Mobilité Territoriales.
Régulièrement réunie, elle examinera et qualifiera les projets de mobilité de chaque collaborateur en tenant notamment compte:
D’une part, de la demande du collaborateur :
Des conditions d’éligibilité du projet,
De la qualité, de la « faisabilité » du projet professionnel externe et de sa dimension économique
De l’écart entre la cible et le parcours d’évolution qui devra être mis en œuvre
Et d’autre part, de la situation du département concerné ou des besoins de l’organisation :
Du nombre de départs liés à la mobilité externe dans le service, l’établissement ou, le réseau
De la criticité temporaire des compétences du collaborateur au regard du poste qu’il occupe, du projet auquel il contribue ou de son domaine d’expertise unique (exemple: caractère unique de la compétence du salarié dans le cadre du projet de l’Entreprise)
De la protection des intérêts de l’Entreprise.
Dans le cadre des dossiers de reconversion professionnelle par le biais de la formation diplômante ou certifiante sous réserve que la certification soit reconnue par les branches professionnelles, les collaborateurs volontaires devront déposer un dossier de candidature étayé présentant le projet de reconversion professionnelle sérieux et cohérent compte tenu de leur profil, de leur expérience et expliquant le lien avec l’évolution de carrière envisagée, le retour à un emploi stable et le parcours de formation envisagée sur lequel le consultant émettra un avis. A cette occasion l’éligibilité de la prise en charge de la formation par Pôle Emploi sera également étudiée par le consultant du PMTer.
La Commission devra s’assurer de la matérialité du projet et de sa compatibilité avec les intérêts de l’Entreprise.
A ce titre, les collaborateurs intéressés par des projets de mobilité externe volontaire seront invités à argumenter leur projet professionnel. Le cas échéant leur argumentaire sera transmis à la Commission.
Lorsque le projet de mobilité externe aura reçu un avis favorable de la Commission un courrier d’information sera adressé au collaborateur, qui sera reçu par son consultant et son RRH.
En cas de refus, un courrier motivé sera adressé au collaborateur.
Par ailleurs, la décision de la Commission pourra être reportée de 12 mois en cas d’activité exceptionnelle telle que la participation du collaborateur à un projet majeur pour l’Entreprise.
Il est également rappelé que la validation du projet du collaborateur porte sur la viabilité des hypothèses économiques, financières, humaines soumises dans des conditions de temps et d’environnement données. Pour autant cette analyse ne saurait être une garantie de réussite pérenne du projet du collaborateur. L’Entreprise ne saurait être tenue responsable de l’avenir professionnel mis en œuvre par le collaborateur suite à l’acceptation de la mobilité externe.
Enfin, il est également entendu que le collaborateur restitue l’ensemble du matériel qui lui avait été fourni par l’Entreprise pour l’exécution de son activité à compter de la suspension de son contrat de travail.
Régime général du congé de mobilité
Ce dispositif permet de favoriser le retour à un emploi stable des collaborateurs intéressés par un projet de mobilité externe prévu par le présent avenant.
Les bénéficiaires du dispositif sont les collaborateurs ayant 3 ans d’ancienneté, occupant un métier en transformation et dont le projet de mobilité externe volontaire a été validé par la Commission de Validation des Projets de Mobilité Externe Volontaire.
La durée maximale du congé de mobilité pour chacun des 3 projets de mobilité volontaire externe est la suivante :
Projet mobilité volontaire externe création ou reprise d’entreprise : 2 mois
Projet mobilité volontaire externe emploi salarié : 1 mois
Projet de reconversion professionnelle par le biais de la formation dans le cadre du congé mobilité : 8 mois
Le congé de mobilité est rémunéré à hauteur de 65% de rémunération brute moyenne perçue par l’intéressé au cours des 12 derniers mois précédent la période de suspension de son contrat de travail exception faite pour le projet de reconversion professionnelle par le biais de la formation dont les 4 premiers mois sont rémunérés à hauteur de 70%.
Les modalités d’adhésion au congé de mobilité, sa situation pendant cette période notamment au regard des droits à CP, RTT, frais de santé et prévoyance seront présentés au collaborateur par son RRH à l’occasion d’un entretien et formalisés dans le cadre d’un protocole d’accord.
Dans tous les cas, l’acceptation par le salarié de la proposition de congé de mobilité emporte rupture du contrat de travail d’un commun accord des parties à l’issue du congé assortie du versement des indemnités de rupture prévues par la Charte d’Entreprise.
Les projets de mobilité externe accompagnés
Projet de création ou reprise d’entreprise
Le dispositif d’accompagnement à la création d’entreprise non concurrente destiné à accompagner les collaborateurs éligibles ayant un projet de mobilité professionnelle externe peut constituer une opportunité de réorientation de l’activité professionnelle et favoriser la réalisation d’un projet professionnel.
Phase de préparation du projet de création ou reprise d’entreprise
Suite à la validation du projet professionnel, le collaborateur pourra demander à être temporairement libéré de l’exercice de son activité pour l’Entreprise afin, d’optimiser la période de création ou reprise d’entreprise.
Pendant toute cette période, de suspension de son contrat de travail, le collaborateur sera accompagné par un consultant du PMTer spécialisé dans la création ou reprise d’entreprise.
Le collaborateur intéressé par une suspension de son contrat de travail sera reçu par son RRH afin qu’il lui explique en détail la procédure de suspension de son contrat de travail, les modalités de rémunération dégressive ainsi que la procédure de rupture d’un commun accord de son contrat de travail à l’issue de son adhésion au congé de mobilité.
Lors de cet entretien qui tient lieu de premier entretien de rupture d’un commun accord le collaborateur et l’Entreprise signeront un protocole d’accord reprenant notamment les modalités et conditions de son adhésion au congé de mobilité à l’issue de la période de suspension de 6 mois maximum et les modalités de la rupture d’un commun accord du contrat de travail.
Cette première période de suspension du contrat de travail d’une durée maximale de 6 mois, a notamment pour objectif de permettre au collaborateur de réaliser l’ensemble des démarches administratives inhérentes à la création d’une entreprise en les libérant de l’exercice de leur activité pour l’Entreprise et en leur apportant une aide financière sous forme de rémunération partielle.
La rémunération du collaborateur durant la période de suspension du contrat de travail est directement prise en charge par l’Entreprise de manière dégressive.
Ainsi, pendant cette période d’une durée maximale de 6 mois, le collaborateur perçoit une allocation (qui a la nature de salaire) dont le montant est fixé en pourcentage de la rémunération brute moyenne perçue par l’intéressé au cours des 12 derniers mois et selon les montants suivants :
Du début de la période de suspension du contrat au 3ème mois inclus : 100%
Du 4ème mois au 6ème mois inclus : 80%
Pendant la période de dispense d’activité, prise en compte au titre de l’ancienneté, le collaborateur continue à acquérir des congés payés, conserve la qualité d’assuré et bénéficie du maintien aux droits aux prestations en nature et en espèces du régime obligatoire d’assurance maternité-maladie-invalidité-décès.
Fin de la phase de préparation
A l’issue de cette phase d’élaboration de son projet professionnel pouvant aller jusqu’à 6 mois maximum, un bilan sera réalisé au cours d’un entretien entre le collaborateur et son RRH et deux options seront envisageables :
La poursuite de son projet professionnel personnel et l’entrée du collaborateur dans le congé de mobilité d’une durée de 2 mois qui se soldera par la rupture d’un commun accord du contrat de travail.
Cet entretien tiendrait lieu de second entretien de rupture d’un commun accord du contrat de travail. Ainsi, si le collaborateur a exprimé lors de son second entretien sa volonté de poursuivre son projet professionnel et quitter l’Entreprise, les documents relatifs au congé de mobilité et à la rupture d’un commun accord du contrat de travail seront signés par les parties.
A l’issue du congé de mobilité, le contrat de travail sera rompu d’un commun accord. Le collaborateur bénéficiera d’une indemnité équivalente à l’indemnité de licenciement prévue par la Charte d’Entreprise. L’indemnité sera versée au départ du collaborateur à l’issue du congé de mobilité.
Le retour du collaborateur sur son emploi précédent ou un emploi équivalent assorti d’une rémunération au moins équivalente à celle qu’il percevait avant la suspension du contrat de travail.
Aide financière forfaitaire
L’Entreprise versera une aide financière forfaitaire de 5 000 euros bruts, pour l’accompagnement de tout salarié dont le congé de création ou de reprise d’entreprise a été validé par la commission.
Le projet devra être matérialisé selon sa nature par un enregistrement au RCS, ou un dépôt à la DIRECCTE, ou une inscription en tant que travailleur indépendant, ou l’agrément des Chambres de Commerce.
L’accompagnement sera versé sous la forme d’une prime forfaitaire de 5 000 euros bruts versée à hauteur de 50% à la date de la rupture effective du contrat de travail puis 50% au terme d’une période de 6 mois d’activité professionnelle.
Projet professionnel salarié au sein d’une entreprise externe
Période de Suspension du contrat de travail
La validation des projets professionnels salariés au sein d’une entreprise externe, se concrétise par une période de suspension du contrat de travail pendant une durée correspondant à la période d’essai réalisée auprès du nouvel employeur.
Dans tous les cas, la suspension du contrat de travail est limitée à 6 mois maximum.
Cette période de suspension n’est pas rémunérée, ne donne pas lieu à l’acquisition de CP et de jours RTT
Le collaborateur sera préalablement reçu par son RRH afin qu’il lui explique en détail les modalités de la période de suspension de son contrat de travail, son adhésion au congé de mobilité qui emportera à son issue la rupture d’un commun accord de son contrat de travail.
Cet entretien tient lieu de premier entretien de rupture d’un commun accord. Lors de cet entretien, le collaborateur et l’Entreprise signeront un protocole d’accord reprenant notamment les modalités et conditions d’adhésion au congé de mobilité et de rupture d’un commun accord du contrat de travail.
Pendant la période de suspension du contrat de travail, prise en compte au titre de l’ancienneté, le collaborateur bénéficie d’un droit à réintégration sur son précédent emploi ou à défaut, sur un emploi similaire assorti d’une rémunération au moins équivalente à celle qu’il percevait avant la suspension du contrat de travail.
Cette demande de réintégration devra être formulée par écrit auprès du RRH en respectant un délai de prévenance raisonnable d’un mois.
Issue de la période de suspension d’activité dans le cadre du congé conventionnel de projet salarié externe
Au cours du dernier mois de suspension du contrat de travail, un bilan sera réalisé au cours d’un entretien entre le collaborateur et son RRH. Le collaborateur pourra alors s’inscrire dans une des deux options suivantes :
Le retour sur précédent emploi ou un emploi similaire au sein de l’Entreprise les Laboratoires Pierre Fabre assorti d’une rémunération au moins équivalente à celle qu’il percevait avant la suspension du contrat de travail
La poursuite de son projet professionnel personnel externe et la rupture d’un commun accord du contrat de travail.
Ainsi, si le collaborateur a exprimé lors de son second entretien sa volonté de poursuivre son projet professionnel externe et de quitter l’Entreprise, la convention relative au congé de mobilité et à la rupture d’un commun accord du contrat de travail sera signée par les parties.
Compte tenu de l’activité professionnelle du collaborateur, il sera convenu dans la convention, à l’initiative du collaborateur, du terme définitif de son congé de mobilité pour poursuivre son CDI.
Le collaborateur bénéficiera d’une indemnité équivalente à l’indemnité de licenciement prévue par la Charte d’Entreprise. L’indemnité sera versée au départ du collaborateur à l’issue du congé de mobilité.
Projet de reconversion professionnelle par le biais de la formation dans le cadre du congé mobilité
Définition
Le dispositif d’accompagnement à la reconversion professionnelle par le biais de la formation destiné à accompagner les collaborateurs éligibles ayant un projet professionnel sérieux et cohérent compte tenu de leur profil et de leur expérience peut constituer une opportunité de réorientation de l’activité professionnelle, favoriser la réalisation d’un projet professionnel à l’extérieur des Laboratoires Pierre Fabre et le retour à un emploi stable.
Dans le cadre du présent avenant, Il est entendu par formation longue ou de reconversion tout projet comportant au moins 100 heures de formation diplômante ou certifiant sous réserve que la certification soit reconnue par une branche professionnelle.
Adhésion et modalités de mise en œuvre du congé de mobilité pour formation
Suite à la validation du projet professionnel par la Commission des Projets de Mobilité Externe Volontaire après avis motivé du PMTer, le collaborateur sera préalablement reçu par son RRH.
Lors de cet entretien, le collaborateur et l’Entreprise signeront un protocole d’accord reprenant notamment les modalités et conditions d’adhésion au congé de mobilité, le niveau de rémunération et la procédure de rupture d’un commun accord du contrat de travail à l’issue de la période de formation dans la limite d’une durée maximale de 8 mois.
A l’issue du congé de mobilité, le contrat de travail sera rompu d’un commun accord.
Le collaborateur bénéficiera d’une indemnité équivalente à l’indemnité de licenciement prévue par la Charte d’Entreprise. L’indemnité sera versée au départ du collaborateur à l’issue du congé de mobilité.
Situation du collaborateur pendant le congé de mobilité :
Les collaborateurs bénéficieront pendant la durée de leur formation d’une allocation de remplacement, correspondant à une partie de sa rémunération par l’Entreprise de manière dégressive et dans la limite d’une période de 8 mois dont le montant est fixé en pourcentage de la rémunération brute moyenne perçue par l’intéressé au cours des 12 derniers mois et selon les montants suivants :
Du début de la période de suspension du contrat au 4ème mois inclus : 70%
Du 5ème mois au 8ème mois inclus : 65%
Pendant la période de dispense d’activité, non prise en compte au titre de l’ancienneté, le collaborateur n’acquiert pas des congés payés, et de RTT et conserve la qualité d’assuré et bénéficie du maintien aux droits aux prestations en nature et en espèces du régime obligatoire d’assurance maternité-maladie-invalidité-décès.
Prise en charge des couts pédagogiques
Dans le cadre de la formation réalisée pendant le congé de mobilité, les frais pédagogiques seront pris en charge par l’Entreprise dans la limite d’un cout total de la formation à hauteur de 4000€ et sur présentation des justificatifs.
Toutefois, pour les formations éligibles au CPF, la prise en charge des couts pédagogiques, dans une logique de co-investissement, prendra la forme d’un abondement du compte du CPF du collaborateur à hauteur des heures manquantes et dans la limite d’un cout total de la formation à hauteur de 4000€.
Poursuite de la formation au-delà du congé de mobilité
Si, à l’issue du congé de mobilité, la formation devait se poursuivre le collaborateur bénéficiera sous réserve de la validation de la Commission de Validation des Projets de Mobilité Externe et de son assiduité à la première année de formation d’une prise en charge par l’Entreprise des frais pédagogiques de 2ème année sur présentation de justificatifs (attestation d’inscription…) dans la limite de 4000€.
Cette prime sera versée sur présentation des attestations de présence au titre des formations déjà suivies pendant la phase de congé de mobilité et sur justification d’inscription pour la suite de la formation.
Information du DIRECCTE
A compter du dépôt du présent avenant, l’Entreprise transmettra deux fois par an un document d’information sur les ruptures prononcées dans le cadre du congé de mobilité à la DIRECCTE compétente.
Démarche de détachement temporaire
L’innovation constituant un axe clé du développement de l’Entreprise, des partenariats stratégiques avec des partenaires économiques et des acteurs du monde académique et universitaire seront développés dans les prochains mois.
Encouragés par la mise en œuvre des plateformes collaboratives, la mutualisation de compétences et savoir-faire, la démarche de détachement temporaire doit permettre à l’Entreprise de favoriser l’innovation et au collaborateur de bénéficier d’une expérience externe afin de renforcer son expertise et ses compétences.
Dans ces circonstances les collaborateurs intéressés affectés à ce dispositif proposé par l’Entreprise pourront être amenés à travailler sur des projets avec des partenaires externes aux Laboratoire Pierre Fabre.
Ces mobilités professionnelles externes temporaires seront mises en œuvre par l’Entreprise en garantissant aux collaborateurs intéressés des conditions individuelles et collectives leur permettant de s’engager sur une nouvelle expérience professionnelle de manière sécurisée.
Les conditions et modalités feront l’objet d’un avenant à leur contrat de travail.
Les partenariats envisagés seront soumis à la Commission de validation des projets externe.
Mission Pierre Fabre : favoriser la dynamique des territoires historiques
Dans le cadre de ses engagements sociaux et sociétaux notamment en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises, les Laboratoires Pierre Fabre ont toujours cherché à dynamiser leurs territoires d’ancrage en ayant le souci de développer les partenariats avec les acteurs locaux économiques, administratifs, universitaires, médicaux…
Ainsi, dans le cadre d’un accord de GPEC, il est fondamental de créer les conditions pour favoriser les mobilités internes mais aussi externes en développant des outils adaptés aux territoires sur lesquels l’Entreprise est implantée.
A ce titre, l’Entreprise souhaite pérenniser son action territoriale notamment en maintenant l’activité de la mission Pierre Fabre qui contribue à favoriser l’émergence d’emplois dans des secteurs d‘activité très variés au sein de TPE et PME.
Pour ce faire elle envisagera d’engager auprès des préfectures dans le cadre d’une convention une démarche anticipative qui permettra en collaboration avec les acteurs du territoire, de créer et développer des activités générant des emplois au sein de nos territoires. Compte tenu de la diversité des bassins d’activité dans lequel l’Entreprise opère, des dynamiques d’emploi très différentes en leur sein et de l’historique existant sur le thème, le déploiement de la Mission Pierre Fabre sera proposé aux Préfets sur le département du Tarn et de la Haute Garonne.
L’Entreprise pourrait ainsi, au travers de sa Mission Pierre Fabre accompagner la création d’emplois sur le territoire par les entreprises bénéficiaires au travers de financements adaptés déterminés avec les représentants de l’état sur le territoire. Les collaborateurs Pierre Fabre amenés à bénéficier d’une mobilité externe au titre du présent accord pourraient ainsi selon les modalités définies dans les conventions, bénéficier de la Mission Pierre Fabre soit au titre d’embauches sur des emplois créés soit en leur qualité d’entreprise créatrice d’emplois.
Suivi et bilan de l’accord
Un suivi annuel sera réalisé et sera présenté :
aux délégués syndicaux centraux
au Comité Central d’Entreprise
En outre, conformément aux dispositions issues de l’article L2242-13 du code du travail, il sera réalisé un bilan de la démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, des parcours professionnels et de mixité des métiers à l’échéance des quatre années d’application du présent avenant.
SIGNATURES
Fait à Castres, le 24 avril 2018
Pour l’Entreprise, Monsieur _________ agissant en qualité de Directeur Général Adjoint chargé des Ressources Humaines, de l’Ethique et du Développement Durable.
Pour les organisations syndicales :
- Madame _________ - CFE-CGC
- Madame _________ - CFTC
- Monsieur _________ – CGT
- Madame _________ – FO
- Monsieur _________ - SUD
ANNEXE 1
Lexique des abréviations
A
ANI Accord national interprofessionnel
C
CCE Comité central d'entreprise
CDD Contrat à durée déterminée
CDI Contrat à durée indéterminé
CE Comité d'entreprise ou d'établissement
CEP…………………..Conseil en évolution professionnelle
CET Compte épargne temps
CFA Centre de formation des apprentis
CIF Congé individuel de formation
CQP………………Certificats de qualification professionnelle
CRAM Caisse régionale d'assurance maladie
CPF…………………Compte personnel de formation
D
DIRECCTE Direction régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi
F
FONGECIF Fonds de gestion du congé individuel de formation
G
GPEC Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
P
PERCO Plan d'épargne retraite collectif
PMTer………………………..….Pôle Mobilité Territorial
R
RRH Responsable Ressources Humaines
S
S I Système information
U
UES Unité économique et sociale
V
VAE Validation des acquis et de l'expérience
ANNEXE 3 Typologie 2018
Extrait de la commission d’échange GPEC sur l’évolution des métiers du
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