Accord d'entreprise "Accord Négociation obligatoire 2019" chez ENTREPRISE BRONZO
Cet accord signé entre la direction de ENTREPRISE BRONZO et le syndicat CFE-CGC et CFTC et CGT-FO et CGT et CFDT et UNSA le 2019-05-28 est le résultat de la négociation sur les dispositifs de couverture maladie et la mutuelle, la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso, la diversité au travail et la non discrimination au travail, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), diverses dispositions sur l'emploi, l'évolution des primes, l'égalité salariale hommes femmes.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFE-CGC et CFTC et CGT-FO et CGT et CFDT et UNSA
Numero : T01319004558
Date de signature : 2019-05-28
Nature : Accord
Raison sociale : ENTREPRISE BRONZO
Etablissement : 07180020500081
Égalité HF : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif égalité HF pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-05-28
En application de l’ordonnance n° 2017-1385 du 22 septembre 2017 modifiant les articles L2242-1, L.2242-2 et suivants du code du travail, les négociations portent sur :
- la rémunération, notamment les salaires effectifs, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée dans l'entreprise ;
- l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, portant notamment sur les mesures visant à supprimer les écarts de rémunération, et la qualité de vie au travail.
La Direction a reçu la liste de revendications de l’Intersyndicale CFDT-CFTC-UNSA-CGT-CFECGS et du syndicat FO.
A l’issue des réunions de la négociation obligatoire, les parties en présence ont convenu des dispositions suivantes :
REMUNERATION – PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
1/
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2/
QUALITE DE VIE AU TRAVAIL – FORMATION ET PARCOURS PROFESSIONNELS
Négociation sur la qualité de vie au travail.
Formation des personnels remplaçants
La Direction propose de constituer un atelier de travail intégrant les délégués syndicaux qui se réunira à minima 2 fois d’ici la prochaine NAO dont l’objectif est de suivre la qualité de vie au travail intégrant la formation et les parcours professionnels.
Suivi de l’Accord sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Une analyse des rémunérations distinguant celles perçues par les salariées femmes de celles perçues par les salariés hommes ne fait pas apparaitre de disparités notables.
Le personnel féminin culturellement sous représenté dans les effectifs de l’activité du Déchet bénéficie des mêmes avantages que leur homologue masculin.
Au travers des appels à candidatures, la Direction s’applique à faciliter l’accès aux femmes aux emplois opérationnels.
Conformément à la réglementation en vigueur, un tableau de bord sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l’entreprise sera présenté en Comité Social Economique au cours du deuxième semestre 2019.
Embauches
La Direction rappelle que l’objectif de résultat fixé par la Métropole n’est pas atteint.
L’ajout de moyens par des embauches n’est pas la solution, il s’agit avant tout d’améliorer la productivité de nos équipes de collecte et de nettoiement. Le déploiement de la deuxième phase de la collecte latérale va engendrer un ajustement des moyens de collecte traditionnelle. A l’issue de cette mise en place, les postes vacants sur la collecte seront analysés et pourvus.
En complément, quatre autres postes sont identifiés comme étant vacants :
1 Equipier de collecte sur les missions d’enlèvement des encombrants en 5-2
1 Equipier de collecte sur la collecte latérale pour absorber le vrac en 6-3
1 Agent de propreté/lancier roulant sur le couple mécanisé 8/9 en 6-2-1
1 Agent de propreté/lancier roulant sur le couple mécanisé 2 en 6-3
La Direction s’engage à pourvoir ces postes dans un délai maximum de deux mois. Quatre appels à candidatures seront lancés, les postes seront ouverts à l’ensemble du personnel y compris aux agents intérimaires.
Précisions sur le règlement de la part salariale Mutuelle – Fonctionnement en cas d’absences prolongées.
Au sein de l’entreprise, conformément aux dispositions légales, les garanties de la complémentaire santé (mutuelle) sont maintenues pendant les périodes de suspensions du contrat de travail rémunérées (maladie, maternité ou accident dès lors qu’il y a une indemnisation). La cotisation salariale est prélevée sur le bulletin de salaire et reversée à l’organisme.
Il est d’usage que les garanties de la complémentaire santé soient également maintenues pendant les périodes de suspensions du contrat de travail non rémunérées.
Il s’agit principalement des absences dont la durée se prolonge au-delà de la période de maintien de salaire prévues par les dispositions conventionnelles mais également des absences pour congés parental total, congés sabbatiques, congés création d’entreprise etc.
La cotisation salariale est alors avancée par l’entreprise. Ce prélèvement apparait sur le bulletin de salaire et est reversée à l’organisme.
Cette avance doit faire l’objet d’un remboursement mensuel par chèque, par le salarié.
Néanmoins, il a pu être constaté au cours de ces dernières années, une recrudescence des arrêts de travail de longue durée et des difficultés rencontrées par l’entreprise pour obtenir le remboursement des avances consenties.
Aussi, dans le cadre de la présente Négociation Annuelle, il a été convenu de remettre en cause l’usage en vigueur. L’usage cesse donc de s'appliquer. S’y substitue les règles conventionnelles suivantes ayant le même objet.
Désormais, les garanties de la complémentaire santé seront maintenues pendant les périodes de suspensions du contrat de travail non rémunérées sous réserve que le salarié rembourse de manière régulière ses cotisations salariales. L’entreprise pratiquera toujours une avance de ces cotisations, avance qui devra faire l’objet d’un remboursement mensuel par chèque, par le salarié.
A défaut, lorsque l’entreprise aura constaté que pendant une période de 6 mois consécutifs ou non le salarié n’a pas procédé aux remboursements des cotisations salariales, le bénéfice des garanties proposées par la complémentaire santé ne sera pas maintenu et les versements des cotisations salariales et patronales seront suspendus.
Préalablement à la suspension, le salarié sera mis en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception de régler l’intégralité des cotisations dues dans un délai de 3 mois. A l’expiration de ce délai, le défaut de remboursements de l’intégralité des cotisations entrainera la suspension des garanties proposées par la complémentaire santé. Le salarié en est informé par la lettre recommandée précitée.
Il est rappelé que cette suspension ne saurait remettre en cause, le caractère collectif du régime permettant l’exonération plafonnée des cotisations de prévoyance.
Les garanties de la complémentaire santé reprendront effet pour l'avenir, le jour où les cotisations salariales sont réglées.
Dépôt et publicité
Le présent accord est déposé à la DIRECCTE dont relève l’entreprise et au greffe du Conseil des Prud’hommes de Marseille.
Le présent accord sera porté à la connaissance des salariés par voie d’affichage.
Fait à Marseille, le 28 mai 2019.
Les délégués syndicaux présents,
Directeur Général DS CFDT
DS UNSA
DS FO
DS CFE CGC
DS CFTC
DS CGT
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