Accord d'entreprise "Un accord portant sur la négociation annuelle obligatoire" chez GROUPE ST CHRISTOPHE - GROUPE SAINT CHRISTOPHE (Siège)
Cet accord signé entre la direction de GROUPE ST CHRISTOPHE - GROUPE SAINT CHRISTOPHE et les représentants des salariés le 2019-01-16 est le résultat de la négociation sur les dispositifs de prévoyance, les mécanismes de retraite complémentaire ou de retraite supplémentaire, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), les dispositifs de couverture maladie et la mutuelle, les formations, le système de primes.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T05119001571
Date de signature : 2019-01-16
Nature : Accord
Raison sociale : GROUPE SAINT CHRISTOPHE
Etablissement : 31622176100042 Siège
Primes : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2019-01-16
Accord d’entreprise relatif à la négociation annuelle obligatoire 2019
Entre :
GROUPE SAINT CHRISTOPHE, société anonyme au capital de 850 000 euros, dont le siège social est situé Parc Millésime 51370 THILLOIS, RCS REIMS 316 221 761, Représentée par M. C, agissant en qualité de Président,
Et :
Le comité central d’entreprise, représenté par M. P et M. R, élus titulaires de la délégation unique du personnel en vertu du mandat reçu au cours de la réunion du 11/12/2018.
PERIMETRE D’APPLICATION DE L’ACCORD
La société GROUPE SAINT CHRISTOPHE comprend
Tous ses établissements :
Reims – Thillois 510 210 3890611 rcs reims 316 221 761 00042
Reims 2 510 210 3088811 rcs reims 316 221 761 00083
Chalons en Champagne 510 210 3089311 rcs reims 316 221 761 00026
Epernay 510 210 2449811 rcs reims 316 221 761 00075
Toutes ses filiales :
Saint Christophe Château 020 202 3869181 rcs soissons 325 750 479 00017
ASD Provins 770 107 1100171 rcs provins 342 092 228 00010
Saint Christophe Lorraine rcs nancy 789 975 281 00013
Saint Christophe Automobiles rcs nancy 789 976 115 00012
Saint-Christophe Prestige rcs nancy 789 976 180 00016
Saint Christophe Boréal rcs reims 812 373 52000012
Millésime location rcs reims 451 958 375 00011
Millésime location rcs nancy 451 958 375 00045
Soit au total un périmètre d’application de l’accord pour 244 salariés selon les chiffres du 31/12/2018 :
Fin 12/18 | dont apprenti | dont pro | |
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Pour le site de Reims- Thillois | 53 | 6 | 2 |
Pour le site de Reims 2 (Croix-Blandin) | 31 | 6 | 2 |
Pour le site d'Epernay | 12 | 1 | 0 |
Pour le site de Chalons | 11 | 3 | 1 |
TOTAL Pour la société groupe Saint Christophe | 107 | 16 | 5 |
Pour la filiale Saint Christophe château | 14 | 3 | 0 |
Pour la filiale ASD Provins | 8 | 0 | 1 |
Pour le site de Laxou | 61 | 2 | 0 |
Pour le site de Toul | 9 | 0 | 0 |
Pour le site de Sarrebourg | 8 | 0 | 0 |
TOTAL Saint Christophe Lorraine | 78 | 2 | 0 |
Pour la filiale saint-Christophe Automobiles | 12 | 0 | 1 |
Pour la filiale Saint Christophe Prestige | 14 | 0 | 0 |
Pour la filiale Saint-Christophe Boréal | 11 | 0 | 0 |
Total Cumulé GROUPE BARTHOLOME | 244 | 21 | 7 |
La société et la délégation unique du personnel ont, conformément à l’article L 132-27 du Code du Travail, engagé la négociation annuelle obligatoire sur les thèmes mentionnés audit article.
PREAMBULE
La société GROUPE SAINT CHRISTOPHE a convoqué les représentants du personnel à la 1ère réunion de la négociation annuelle obligatoire avec le représentant syndical de l’entreprise, pour le 7 Novembre 2018 avec les membres du Comité Central d’Entreprise. Une seconde réunion s’est tenue le 11 décembre 2018.
Il est conclu le présent accord, reprenant les éléments des négociations annuelles des années précédentes.
La délégation unique du personnel du 16 janvier 2019 a émis, après délibérations, un avis favorable au dit accord.
La société et les représentants du personnel ont le repris le « canevas » de l’accord initié depuis 2005, pour permettre de passer en revue les grands thèmes de la négociation annuelle, à savoir
Sur le pouvoir d’achat
La mutuelle
Les tickets restaurants
La prime d’ancienneté GSC
Les minima de salaires
Les œuvres sociales du CE
Les médailles du travail
Maintenir ou non les conditions de la répartition de la participation
Maintenir ou non les conditions de répartitions de l’intéressement
La capacité d’évoluer et de prendre appui sur la formation professionnelle continue
Les parties reconnaissent le contexte spécifique du secteur de l’automobile qui touche toutes les activités de l’entreprise, aussi bien
En véhicule neufs, avec les obligations de marges variables, de volumes et de stocks
En véhicules d’occasion, avec les obligations d’achat FordSélection
En pièces détachées et accessoires où les marges dégagées par nature et par segmentation de ventes procurent des marges qui diminuent et un stock qui évolue sans cesse par réapprovisionnement automatique,
En atelier mécanique où les contraintes européennes réduisent les obligations de révision automobile,
En carrosserie dans un contexte très positif des radars automatiques sur les collisions, et qui marquent une baisse structurelle de l’activité en général.
C’est dans ce cadre que se situe également l’exigence supplémentaire du renouvellement de bon nombre d’outils de production et d’investissements obligatoires en matériel, standards de marques et formations issus des différents types de contrats avec le Constructeur.
Les parties conviennent que l’objectif principal de l’accord est de permettre aux salariés de l’entreprise de s’intégrer dans un processus de cohésion sociale, tout en garantissant de :
Favoriser le pouvoir d’achat des salariés,
Rendre un meilleur service au client,
Développer une meilleure productivité par des applications informatiques permettant d’éviter aux salariés, autant que faire se peut, des tâches trop répétitives, mais nécessitant une nouvelle organisation du travail
Améliorer les conditions de travail des salariés
Optimiser les procédures en mettant en œuvre des dispositifs de contrôle interne, et d’atteintes d’objectifs de marges variables définies par le Constructeur,
Favoriser le développement d’emplois et de promotion, en concourant ainsi à l’effort national en faveur de la formation professionnelle,
Mettre en œuvre le pilotage managérial par site et par activité, clé de voûte du développement durable pour l’entreprise et ses salariés
SANS METTRE EN CAUSE LA COMPETITIVITE ET LA PERFORMANCE DU GROUPE SAINT CHRISTOPHE qui doit se situer à 1% du résultat avant impôt et participation/intéressement et à 0.5% du résultat après impôt et participation/intéressement.
Sur ces bases, le présent accord précise les mesures prises au titre de la négociation annuelle.
ARTICLE 1 – Cadre du dispositif
Cet accord est signé dans le cadre de l’article L 132–27 du Code de Travail.
ARTICLE 2 - Champ d’application
Le présent accord s’applique à tout le personnel de l’entreprise.
Les sites de l’entreprise sont
Reims – Thillois 510 210 3890611 rcs reims 316 221 761 00042
Reims 2 510 210 3088811 rcs reims 316 221 761 00026
Chalons en Champagne 510 210 2449811 rcs reims 316 221 761 00075
Epernay 510 210 244 9811 rcs reims 316 221 761 00075
Toutes ses filiales :
Saint Christophe Château 020 202 3869181 rcs soissons 325 750 479 00017
ASD Provins 770 107 1100171 rcs provins 342 092 228 00010
Saint Christophe Lorraine rcs nancy 789 975 281 00013
Saint Christophe Automobiles rcs nancy 789 976 115 00012
Saint Christophe Prestige rcs nancy 789 976 180 00016
Saint Christophe Boréal rcs reims 812 373 52000012
Millésime location rcs reims 451 958 375 00011
Millésime location rcs nancy 451 958 375 00045
ARTICLE 3 – Egalité
Il est conclu à un rapport d’égalité entre les hommes et les femmes par catégories de salarié cadre/etam/employé/ouvrier, étant pris en compte la quasi-absence de turn-over dans l’entreprise, ainsi que le fait de chaque métier où les postes ne sont occupés que par des hommes ou bien par des femmes.
ARTICLE 4 – Emploi des personnes en situation de handicap 2016 – 2018
Il a été conclu un accord sur l’emploi des personnes en situation de handicap pour la période 2016 – 2018 le 01/09/2015. Les champs d’application sont divers et doivent être justifiés et budgétés annuellement à la DIRECCTE : accueil et insertion, embauche, formation, sensibilisation du personnel de l’entreprise, maintien dans l’emploi… Les bilans annuels sont présentés aux instances sur l’année 2019.
Le bilan budgétaire sera déposé auprès de la DIRRECTE à Mme. M en attente de validation.
SITUATION DE l’EMPLOI DES TRAVAILLEURS HANDICAPES.
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Total 1 4 7.5 7.5Cette insertion sociale et professionnelle nécessite une évolution des mentalités et des attitudes, des comportements envers tous nos collaborateurs.
Nous avons pour cela établi un plan d’action sur la période sans suivre à la lettre le budget prévisionnel d’exécution de l’accord pour le groupe. Etant donné l’ampleur de la tâche, le groupe a mesuré une étape de sensibilisation très importante qui s’est joué au quotidien et de façon non matérialisée. Le droit du salarié de se manifester ou pas lui est propre et ne peut relever d’un acte coercitif.
Dans ce contexte, le groupe et les représentants du personnel ont œuvré à la mise en place du plan d’action sur les points suivants :
Adaptation des méthodes d’embauche ou de reconnaissance des personnes inscrites au registre du personnel se trouvant en situation de handicap.
Développer des mesures d’accueil, d’intégration, de formation, de suivi et de mobilité tout au long d’une carrière professionnelle
Accroître le recours au secteur adapté et protégé
ARTICLE 5 – salaires
5.1 Engagement d’entretien annuel d’évaluation
Conformément à l’avenant 1 du 20 juillet 2005 permettant à tout salarié ayant eu au moins deux années d’activité dans une même entreprise, de bénéficier au minimum tous les deux ans, d’un entretien professionnel, il est demandé à chaque salarié de prendre l’attache de la Direction en ce sens.
5.2 Accord sur la participation
Un accord sur la participation avait été signé à nouveau le 28 juin 2004 sous le numéro I051033926 pour une durée de trois ans renouvelable par tacite reconduction chaque année. Cet accord prorogeait les précédents visant la répartition des bénéficiaires.
Cet accord a été signé à l’identique le 26 novembre 2007 pour une nouvelle durée de trois ans renouvelable par tacite reconduction chaque année.
Un nouvel accord est signé le 22 décembre 2010 pour une nouvelle durée de trois ans renouvelable par tacite reconduction chaque année.
Il a été signé un nouvel accord le 07 juillet 2015, pour étendre l’accord précédent à toutes les sociétés du groupe, renvoyant à l’avenant du 14 décembre 2015 pour préciser les modalités de calcul et d’application.
5.3 Accord sur l’intéressement
Un accord d’intéressement avait été signé le 28 juin 2004 sous le numéro I051033910, avec son avenant du 17 décembre 2004 et enregistré sous le numéro I051034177.
Un nouvel accord avait été signé le 30 juin 2008 et enregistré sous le n° A051080619.
Un nouvel accord avait été signé le 22 décembre 2010 pour une nouvelle durée de trois ans renouvelable par tacite reconduction chaque année.
Il a été signé un nouvel accord le 23 novembre 2015, pour trois ans (2016 à 2018), Il est entendu entre les parties d’entamer l’étude d’un nouvel accord au cours du 1er semestre 2018.
Les représentants du CSE de Nancy ont évoqué les modalités de répartition de nos accords de participation-intéressement. Ils sollicitent l’avis des représentants de GSC pour obtenir une répartition équivalente à :
50% lié à la présence (toutes absences déduites)
50% lié à l’effectif, c’est-à-dire que la part lié au salaire serait identique pour tous, toutes catégories confondues.
Après discussion, il est envisagé de maintenir pour l’ensemble du groupe les accords actuels, c’est-à-dire :
50% proportionnellement au salaire perçu au cours de l’exercice de référence
50% proportionnellement à la présence effective en tenant compte des absences pour maladies ou école (à partir de 5 jours d’absence dans l’année).
Les bénéficiaires devront avoir au minimum 3 mois d’ancienneté dans l’entreprise.
Tous les salariés ayant un contrat de travail.
Néanmoins, la législation ayant fortement évolué et selon les conseils de l’établissement bancaire chargé de la gestion de nos accords, le renouvellement de ceux-ci sera reporté au cours du second semestre 2019.
5.4 Le salaire minima GSC
La Direction prend l’engagement que tous les salaires de l’entreprise, hors contrat de professionnalisation et contrats d’apprentissage, soient dans la moyenne d’une année, au moins égales à 110% du SMIC.
Cette situation s’appliquera pour tous les cdi ayant une ancienneté de 6 mois ; le salaire pris en référence pour le calcul des 110% sera le total brut du mois.
Pour les cas qui pourraient se situer en dessous, régularisation serait portée sur le salaire de décembre qui suivrait.
Au 1er décembre 2018, les parties constatent 2 salariés (un employé sur GSC et un ouvrier sur SCL) en dessous du minima.
5.5 Le salaire minimum dans l’échelon
Les parties rappellent que le rapprochement avec les minima inscrits pour chaque échelon doit se faire avec la moyenne des salaires bruts des personnes concernées sur l’année.
En anticipation sur les avenants 57 et 58 pour le lissage des salaires, les parties conviennent d’examiner chaque année, et cela en décembre pour le 30 novembre, chaque échelon employé et ouvrier ; aucun salaire moyen sur 11 mois de l’année ne pourrait être en-dessous de 105% de l’échelon dans lequel il se trouve.
Pour les cas qui pourraient se situer en-dessous, régularisation en serait portée sur le salaire de décembre qui suivrait.
Au 1er décembre 2018, les parties constatent :
Sur GSC, seul un employé est en dessous du minima.
Sur SCL, seul un ouvrier est en dessous du minima.
5.6 La prime d’ancienneté GSC
Les parties conviennent que l’entreprise dispose d’une absence de turn-over, ce qui fait que l’ancienneté dans l’entreprise est très forte.
Cette mise en place a été décidée notamment pour le personnel se trouvant dans une activité en décroissance continue.
Les bénéficiaires de la prime d’ancienneté sont tous les salariés employés et ouvriers non vendeurs ; les cadres et les etam, et les employés de la force de vente commercial en VN-VO et en Pra ne sont pas bénéficiaires de la prime d’ancienneté.
La prime d’ancienneté est versée à compter de 20 années continues au sein de l’entreprise.
La prime d’ancienneté a été mise en place à compter du 1er janvier 2007 pour tous les ayant-droits, et à compter de 2016 pour toutes les sociétés et filiales du Groupe.
Le taux de la prime d’ancienneté était fixé à 1% du salaire de base ; il est passé à 1.5% à compter du 1er janvier 2008, puis à 3 % à compter du 1er janvier 2011, pour être à 4% depuis le 1er janvier 2012 puis à 5% au 1er janvier 2016. Après discussions entre les parties, il est entendu que la prime d’ancienneté ne connaitra pas d’évolution sur 2019.
Le nombre de salariés bénéficiant de ce dispositif au 30/11/2018 s’élève à :
Salariés > 20 ans
Société de tête gsc 16
Filiale1 scc 3
Filiale2 asd 2
Filiale3 scl 6
Filiale4 sca 0
Filiale5 scp 0
Total ayant-droits 27
Le prévisionnel 2019 considérant l’absence de mouvement de personnel mentionne 6 salariés supplémentaires bénéficiant de la prime d’ancienneté du GROUPE SAINT CHRISTOPHE.
ARTICLE 6 – Engagement de formation
Le Groupe Saint – Christophe a toujours déployé d’importants efforts en matière de formation professionnelle continue pour l’ensemble de son personnel, y compris au niveau de l’enseignement des apprentis et des contrats de professionnalisation qui font partie pour l’entreprise du nécessaire dispositif de renouvellement de la pyramide des âges et de l’évolution des carrières données à chacun.
Dans ce contexte, l’entreprise doit toujours faire face à quatre orientations :
Améliorer toujours et encore, l’allocation de la formation professionnelle continue auprès du personnel du Groupe Saint Christophe, pour lui permettre de se situer positivement dans les métiers et satisfaire l’évolution légitime des carrières de chacun,
Répondre à l’exigence de l’évolution technologique et des impératifs des constructeurs (avec des conséquences sur les marges variables),
Cadrer les efforts de formation dans la nécessaire rentabilité de l’entreprise et des changements législatifs auprès de notre organisme professionnel de branche pour la formation continue
Assurer la gestion des demandes de CPF.
A titre informatif, le budget formation (totalité des dépenses) en 2018 est de l’ordre de 137976.31€ pour l’ensemble des sociétés du groupe.
Les parties conviennent que l’engagement de la société pour la formation professionnelle constitue un investissement qui rentre dans le cadre du dispositif proposé à l’ensemble du personnel et qui ne doit pas être sous-estimé.
C’est pourquoi les parties veulent maintenir ce choix dans l’objectif de la négociation annuelle et décident :
De prendre parti en séance de Délégation Unique du Personnel et CSE, sur la formation professionnelle continue, en traitant dans les différentes séances :
Les contrats de professionnalisation de l’année précédente et de l’année en cours
Les contrats d’apprentissage de l’année précédente et de l’année en cours
Bilan de la formation de l’exercice précédent
Orientations pour la formation de l’année suivante et le point sur l’année en cours
Plan de formation pour l’année suivante
Le CPF
Stratégie sur la formation
ARTICLE 7 – Ajustements techniques
7.1 Mutuelle
La mutuelle a été mise en place depuis plus de 15 ans dans l’entreprise.
Le dispositif depuis le 01/01/2014, et qui vaut maintenant pour toutes les sociétés du groupe, s’inscrit en 8 points :
Chaque salarié inscrit au registre du personnel doit se déclarer auprès de Mme. D soit : Isolé
Duo
Famille
Ou bien justifier des dispenses dans le 1e mois de l’année.
Les cotisations pour 2019, sont revues à la hausse, à savoir :
Isolé : 47.70 €
Duo : 84.60 €
Famille : 105.90 €
La part patronale de la cotisation sera celle inscrite dans l’avenant 66, à savoir 50% de la cotisation en isolé (23.85 euros)
La part salariale fait l’objet d’un précompte sur salaire, auquel les salariés ne peuvent s’opposer.
Tous les salariés disposent de la mutuelle de façon obligatoire et systématique.
Les parties ont accepté et continuent d’accepter, dans ce qui est dessus décliné, l’adhésion de cette complémentaire santé, dont le régime est mis en place par la MPA, Mutuelle régie par le Code la Mutualité, dont le siège social est située 39 avenue d’Iéna – 75302 PARIS CEDEX 16.
7.2 Tickets restaurants
Les tickets restaurant ont été mis en place dans l’entreprise depuis les années 1990.
La valeur faciale du ticket restaurant au sein de l’entreprise est de 7€ (60% en patronale).
Compte tenu de l’ampleur de l’impact du traitement uniforme du TR sur tout le groupe, les deux parties conviennent de maintenir la valeur de ticket avec la même répartition.
7.3 Avantage en nature et participation aux frais d’assurance
Le dernier contrôle URSSAF a confirmé la méthode retenu d’évaluation pour le montant des avantages en nature visant les vendeurs. Les contrôles qui ont suivi ont confirmé la méthode de calcul.
Cette méthode s’applique depuis mai 2004 sur les salariés concernés.
2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |
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Avantage en nature | 180 | 191 | 181 | 185 | 199 | 199 | 199 |
Une régularisation du montant de l’avantage en nature de l’année N est appliquée en début d’année N+1.
En corollaire à l’avantage en nature, il a toujours été retenu une participation de 24.39 euros aux frais d’assurance. Le chiffre étant une valeur de 25 euros depuis le 1er juillet 2004.
7.4 Prévoyance et retraite complémentaire
Les parties conviennent de maintenir les régimes de prévoyance mis en place dans l’entreprise, depuis 2016 notamment IRP AUTO, ainsi que leurs prises en charge, ainsi que les régimes de retraite complémentaire pour le comité de direction.
Tout le régime de prévoyance a été aligné pour tout le personnel de toutes les sociétés du Groupe depuis 2016.
7.5 Avenant 55 du 18 février 2004 – Capital de fin de carrière -
Le salarié sous réserve de conditions d’ancienneté bénéficie d’un capital de fin de carrière. Cette indemnité a progressivement été assujettie aux cotisations sociales et fiscalisées pour les salariés ces dernières années.
C’est pourquoi les parties sont convenues depuis 2010 d’examiner, pour l’entreprise et les salariés, les montants de capital de fin de carrière pour être en mesure de mieux comprendre et mieux estimer les montants à percevoir pour les personnes en situation d’obtention de ces conditions de fin de carrière.
7.6 Médailles d’honneur du travail
Les parties conviennent de mettre à l’ordre du jour au cours de l’année 2019, le dossier de médailles du travail, pour tous les salariés concernés, à partir de 20 ans d’ancienneté, en vue d’une nouvelle session.
7.8 Logement
Le dispositif dit « 1% logement » (rebaptisé « Action Logement ») est une participation des entreprises, appelé aussi Participation des employeurs à l’effort de la construction (PEEC), versée avant le 31 décembre de chaque année. Elle concerne les entreprises de 20 salariés et plus, appartenant au secteur privé non agricole. Elle représente 0.45% de la masse salariale de l’année précédente. Cette participation est versée chaque année à Action Logement. Elle contribue à améliorer l’offre de logements sociale et intermédiaire. Cette participation permet également aux salariés et jeunes actifs de bénéficier de prêts et d’aides à la location, l’accession, la mobilité professionnelle et d’assistance en cas de difficultés dans leur parcours résidentiel.
Les deux sociétés du groupe dépassant le seuil des 20 salariés sont la société de tête du groupe, dont la désignation est GROUPE SAINT CHRISTOPHE et sa filiale, dont la désignation est SAINT CHRISTOPHE LORRAINE.
A la suite de l'union des 20 organismes et la création d'Action Logement Services au 1er janvier 2017, un seul versement par Société à ACTION LOGEMENT.
ARTICLE 8 – œuvres sociales du comité d’entreprise
La Direction a toujours montré une attention particulière à une participation aux œuvres sociales du Comité d’Entreprise, pour marquer des événements, sans toutefois rentrer dans un versement libératoire.
Toutefois, la meilleure opération à ce jour reste l’opération de Noel et la Direction s’engage à financer l’opération de Noel comme tous les ans, en versant 0.15%.
Les modalités de calcul du budget du CE sont :
Pour GSC : Les salaires bruts déclarés en DSN n-1 des sociétés GSC, SCC et ASD,
Pour SCL : Les salaires bruts déclarés en DSN n-1 des sociétés SCL, SCA, SCP, SCB.
ARTICLE 9 – Durée
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d’un an.
Les parties signataires ont la faculté de réviser le présent accord conformément à l’article L 132-7 du Code du Travail, sous réserve du respect d’un préavis de trois mois.
Les parties signataires ont la faculté de dénoncer le présent accord selon les dispositions prévues par l’article L 132-8 du Code du Travail, sous réserve du respect d’un préavis de trois mois.
ARTICLE 10 – Validité de l’accord
En cas de modification des dispositions législatives ou réglementaires, qui rendrait inapplicable une quelconque des dispositions du présent accord, les parties se réuniraient sans délai pour examiner les possibilités d’adapter le présent accord aux nouvelles dispositions de la législation, de la réglementation et des dispositions conventionnelles.
La date d’application de cet accord est fixée à la date de signature.
ARTICLE 11 – Dépôt et publicité
Dès sa conclusion, le présent accord sera, à la diligence de l’entreprise,
Déposé en 1 exemplaire (et une version sur support électronique (adresse : dd-51.accord-entreprise@travail.gouv.fr)) auprès de la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi et de la Formation Professionnelle où il a été conclu,
Déposé au secrétariat du greffe de Reims et Chalons en Champagne pour couvrir les 5 établissements de l’entreprise qui sont à Reims, Epernay et Chalons en Champagne, Soissons, Melun, Nancy, Metz.
Le présent avenant donnera lieu à une information à l’ensemble des salariés.
L’original sera remis :
Pour la délégation unique du personnel
Pour l’entreprise
Fait à Reims, le 16 janvier 2019
En 10 exemplaires
Signatures :
POUR L’ENTREPRISE LA DELEGATION UNIQUE DU PERSONNEL
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