Accord d'entreprise "ACCORD ANNUEL SUR LES SALAIRES 2018" chez URSA FRANCE
Cet accord signé entre la direction de URSA FRANCE et le syndicat CGT-FO et CFTC le 2018-05-04 est le résultat de la négociation sur les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), l'évolution des primes.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT-FO et CFTC
Numero : T05718000316
Date de signature : 2018-05-04
Nature : Accord
Raison sociale : URSA FRANCE
Etablissement : 35197059500077
Primes : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif primes pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2018-05-04
A l'issue de la négociation annuelle obligatoire prévue aux articles L. 2242.1 et suivants du nouveau code du travail, il a été convenu à la suite de 2 réunions de négociation en date des 28 avril 2018 et 2 mai 2018, ce qui suit : Entre les soussignés : la Société URSA FRANCE S.A.S. sise Maille Nord III, 7 porte de Neuilly - 93160 NOISY-LE-GRAND Code NAF 515F - Numéro SIREN 351 970 595 Pour son Etablissement de Saint Avold Sis Espace Europort, ZAC de Carling - 57506 SAINT-AVOLD Code APE 2314Z – SIRET 351 970 595 00077 Cotisations de Sécurité Sociale versées sous le numéro 570 12611584, A l’URSSAF de Moselle, 57032 METZ Cedex 1 - représentée par ……………, en qualité de Directeur d’Usine et …………………, RRH. d’une part, et : les Organisations Syndicales Représentatives de l’Etablissement représentées par : - ………………., en qualité de délégué syndical d’Etablissement pour la C.F.T.C., - ………………., en qualité de délégué syndical d’Etablissement pour F.O., - ………………., en qualité de délégué syndical d’Etablissement pour la C.G.T, d’autre part. Article premier - Champ d'application de l'accord Le présent accord s'applique à l'ensemble du personnel de l’Etablissement. Article 2 - Objet de l'accord La Direction a débuté la réunion en rappelant le contexte dans lequel s’inscrit la NAO 2018. L’objectif stratégique de Xella est d’améliorer la performance d’Ursa pour financer les investissements technologiques et ainsi asseoir notre positionnement en Europe ces prochaines années. Il faudra également compter avec l’arrivée sur le marché de nouvelles capacités de production chez nos concurrents, ce qui rend l’exercice d’autant plus nécessaire. La Direction a également évoqué la perte de l’un de nos gros clients à mi année, et pour lequel l’on cherche des solutions avec nos commerciaux. Pour le premier trimestre nos résultats sont cependant quasiment en ligne avec le budget car certains prix ont augmenté en GW. La confiance en l’avenir est bonne ; le reste du groupe réalise de bonnes performances et va nous aider pour écouler nos volumes excédentaires. Nous avons également répondu dans cette première réunion aux questions quant au coût du personnel par rapport aux autres pays, ce qui est essentiel pour un site frontalier. Nous sommes encore et toujours le site le plus coûteux et de loin en personnel, dû essentiellement au nombre d’heures travaillées (plus de 200h d’écart) et au charges sociales (pays le plus cher en Europe avec la Belgique). Nous avons donc un problème direct de compétitivité particulièrement lorsque nous exportons des marchandises hors de France. C’est le prix à payer en France pour disposer d’un système de protection social aussi avantageux. Enfin, la Direction a abordé le sujet de la prime Superbooster de 5297€ bruts versées à tous les salariés en mars 2018 qui constitue un énorme « coup de pouce ». C’est dans ce contexte que la Direction a proposé les éléments suivants :
Tous les syndicats présents ont exprimé leur insatisfaction et ont demandé à la Direction de revoir sa proposition. Après échanges avec la Direction du Groupe Ursa, une nouvelle proposition a été faite :
La Direction a expliqué qu’il s’agit là de l’enveloppe maximale accordée par le Groupe. Après réflexion, les syndicats ont fait une contre-proposition :
La Direction répond qu’une AGS plus élevée n’est pas possible. Concernant les CP et les remontes, cela a pour effet de baisser le temps de travail légal or celui-ci est déjà très en-dessous du temps de travail des pays voisins avec lesquels nous sommes comparés. Cependant, pour aller dans le sens de cette demande et sans pour autant réduire collectivement le temps de travail annuel, la Direction propose :
Les syndicats FO et CFTC demandent en complément :
La Direction a pris note des différentes remarques et propose finalement les mesures suivantes : 1) L'augmentation générale des salaires L’AGS est de 1.3% de la masse salariale avec un effet rétroactif au 1er janvier 2018. 2) Chèque vacances Augmentation du budget annuel 2018 des œuvres sociales du Comité d’Entreprise de 13 730€ afin de revaloriser les chèques vacances, soit un budget d’environ 115€ par personne en complément de l’enveloppe déjà existante (au total, environ 300€/an/pers). A noter que les membres du CSE restent libres d’utiliser le budget des œuvres sociales du CSE comme ils le souhaitent. 3) Œuvres sociales Augmentation du budget des œuvres sociales de 5000€ à compter de l’année 2018. 4) CP supplémentaires
La prime de Noël/Nouvel An versée aux salariés travaillant le 24 décembre et/ou le 31 décembre de nuit passe de 130€ bruts à 150€ bruts.
Sur le thème spécifique de l’égalité entre hommes et femmes sur le site de Saint Avold, il est à noter que la part des femmes dans l’effectif total est faible. Cette proportion s’explique cependant par l’activité du site et l’organisation horaire. Plus précisément sur les rémunérations, les parties présentes reconnaissent qu’il n’y a pas d’écart significatif entre les rémunérations des hommes et femmes à emploi équivalent. Ainsi, les parties reconnaissent qu’aucune mesure spécifique en faveur de la rémunération des femmes n’est nécessaire dans le cadre des NAO 2018. 7)Partage de valeur ajoutée L’établissement est couvert par un accord sur l’intéressement du 28 juin 2016, un accord d’Entreprise sur la participation du 22 décembre 2004 et son avenant du 19 juillet 2013, un accord d’Entreprise sur le PEE du 26 septembre 2013. 8)Insertion et le maintien dans l’emploi des handicapés. Les parties conviennent que la thématique des travailleurs handicapés est prise en compte dans toutes les dimensions de l’entreprise. En effet, la Direction informe les élus que l’établissement n’a pas été redevable de la taxe sur les travailleurs handicapés au titre de l’année 2017. Article 3 - Durée et application de l'accord Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d'un an, soit du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018. A cette dernière date, il cessera automatiquement de produire effet. Article 4 - Publicité de l'accord Le présent accord sera déposé en deux exemplaires (une version papier signée et une version électronique) à la direction départementale du Travail et de l'emploi de Metz et en un exemplaire au secrétariat-greffe du conseil de prud'hommes de Forbach. Fait à Saint Avold, le 4 mai 2018. SIGNATURES DES PARTIES : Pour la Direction, …………………, le Directeur d’usine ………………………, RRH Pour les Organisations Syndicales :
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