Accord d'entreprise "ACCORD SUR LA POURSUITE DE L'EXPERIMENTATION DE LA MISE EN PLACE DU TELETRAVAIL A DOMICILE AU SEIN DE BNP PARIBAS LEASING SOLUTIONS" chez BPLG - BNP PARIBAS LEASE GROUP
Cet accord signé entre la direction de BPLG - BNP PARIBAS LEASE GROUP et le syndicat CGT et CFTC et CGT-FO et UNSA et CFDT et Autre le 2017-09-18 est le résultat de la négociation sur le système de primes, les autres dispositifs d'aménagement du temps de travail, le temps-partiel.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CGT et CFTC et CGT-FO et UNSA et CFDT et Autre
Numero : A09218028711
Date de signature : 2017-09-18
Nature : Accord
Raison sociale : BNP PARIBAS LEASE GROUP
Etablissement : 63201751302165
Temps partiel : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif temps partiel pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2017-09-18
Accord sur la poursuite de l’expérimentation de la mise en place du télétravail à domicile
au sein de BNP Paribas Leasing Solutions
ENTRE,
BNP PARIBAS Lease Group – S.A.au capital de 285 079 248 €
dont le siège social est situé 12 rue du Port 92000 Nanterre
immatriculée 632 017 513 R.C.S. Nanterre
représentée par XXXXXXXXX en qualité de Directrice Générale,
d'une part
et
Les organisations syndicales représentatives désignées dans le tableau d'émargement figurant en fin des présentes, ci-après conjointement désignées "organisations syndicales » d'autre part,
il a été convenu ce qui suit :
d’autre part,
IL A ETE EXPOSE CE QUI SUIT :
Préambule
Les réflexions et les discussions sur la mise en place, à titre expérimental, d’un accord sur le télétravail au sein de BPLG s’inscrivent dans le prolongement de l’action de l’entreprise afin d’accroître la souplesse dans l’organisation de travail des salariés et de leur permettre de mieux concilier vie professionnelle et vie privée, dans un contexte de recherche constante d’initiatives en faveur du développement durable et de la responsabilité sociétale de l’entreprise.
Un premier accord expérimental a été mis en place le 30 septembre 2016 pour une durée initiale d’un an.
Par cet accord, les parties souhaitaient engager une expérimentation de télétravail au domicile, sur le périmètre défini au sein de BPLG avec des salariés et managers volontaires. Cette expérimentation devait permettre de :
Tester de nouveaux modes de travail reposant sur l’autonomie du salarié et sur la confiance mutuelle entre le salarié et son manager, et de s’assurer de leur adaptation aux attentes des salariés et aux enjeux de BPLG,
Evaluer des modalités d’accompagnement des salariés dans la mise en œuvre de pratiques professionnelles innovantes,
Valider des outils, des solutions informatiques et de téléphonie nécessaire au travail à domicile.
Forts du retour d’expérience positif de cet accord expérimental, les parties ont décidé de reconduire cette expérimentation en y apportant quelques modifications.
Le présent accord s’inscrit dans le cadre de l’accord cadre interprofessionnel sur le télétravail signé au niveau européen le 16 juillet 2002 et sa transposition en droit français par l’accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005.
PRINCIPES GENERAUX
Article 1 : Définition du télétravail
Conformément à l’article 1er de l’accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005, le télétravail à domicile est une forme d’organisation et/ou de réalisation du travail utilisant les technologies de l’information, dans un cadre contractualisé, via un avenant au contrat de travail, qui prévoit qu’un travail, qui aurait pu être réalisé dans les locaux de l’employeur, est effectué au domicile du salarié, dans un environnement et un mobilier personnels propices au travail et à la concentration, de façon régulière, en alternance avec les tâches réalisées au sein de l’entreprise. Les résultats d’activité obtenus en situation de télétravail doivent être de niveau équivalent à ceux qui auraient été obtenus dans les locaux de l’entreprise.
Le domicile s’entend comme lieu de résidence fiscale en France du salarié concerné, sous la responsabilité pleine et entière du télétravailleur.
Article 2 : Caractère volontaire du télétravail
Le télétravail revêt un caractère volontaire tant pour le salarié que pour l’employeur concernés. A cet effet, aucune solution de télétravail ne peut être imposée à un salarié par l’entreprise ou par son manager. Réciproquement aucune solution de télétravail ne saurait être exigée par un salarié sans l’accord de son manager.
Il est rappelé que le télétravail repose sur une confiance réciproque entre le salarié et son manager.
Article 3 : Respect de la vie privée
L’employeur est tenu de respecter la vie privée du salarié en télétravail.
A cet effet, le manager détermine avec le salarié télétravailleur à l’avance les plages horaires durant lesquelles il peut le contacter, qui sont en principe les mêmes que celles habituelles en vigueur pour la même activité dans les locaux de l’entreprise, que le salarié soit aux horaires (horaire collectif ou horaires variables) ou au forfait.
A défaut de plages horaires préconvenues, le salarié informe son manager de son arrivée au poste de travail le matin et de son départ le soir via les outils de communication à distance (téléphone, email, Sametime etc.).
Le fait d’avoir un outil de travail à domicile ne doit en aucun cas conduire à des abus qui entraîneraient le non-respect de la vie privée ou des dispositions légales et conventionnelles rappelées en Article 9, et notamment des disposition issues de la Loi et de l’accord du 10 juillet 2000 sur la Réduction du Temps de Travail concernant la durée quotidienne maximale de travail par jour, les 11heures minimales de repos entre deux journées consécutives, le repos hebdomadaire, la pause méridienne etc .).
L’activité professionnelle demandée au télétravailleur est équivalente à celles des salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l’entreprise. Le télétravail ne doit modifier ni les missions générales, ni les activités habituelles du salarié, ni ses objectifs et sa charge de travail. Le télétravailleur doit être joignable et en mesure de répondre aux sollicitations de l’entreprise dans les mêmes conditions que lorsqu’il est dans les locaux de l’entreprise, et sa disponibilité professionnelle n’est pas modifiée.
Comme lorsqu’il travaille dans les locaux de l’entreprise, le télétravailleur peut réaliser des heures supplémentaires, lesquelles ne peuvent être accomplies qu’à la demande expresse de son manager pour répondre à des nécessités de service.
L’entreprise est la garante du respect du droit à la vie privée du salarié.
A ce titre, et sauf cas d’urgence manifeste, le manager doit s’abstenir de solliciter le collaborateur en situation de télétravail en dehors des plages prédéfinies ; le télétravailleur ne pouvant se voir reprocher de ne pas réagir aux sollicitations de l’entreprise ou de son manager en dehors des plages horaires mentionnées ci-dessus.
Article 4 : Conditions d’éligibilité des salariés et des postes au télétravail
Eligibilité des postes
Compte tenu des impératifs de sécurité des données et en l’état actuel des moyens technologiques, seuls sont accessibles au télétravail les postes dont l’exercice des missions en dehors des locaux de l’entreprise n’est pas susceptible de porter atteinte à la sécurité des données ou des processus opérationnels.
Au regard de leur compatibilité avec le télétravail à domicile, deux typologies de postes ont été définies dans l’entreprise.
Postes a priori éligibles sous réserves de tâches ou process spécifiques que le manager ou la conformité ou le contrôle des risques jugeraient incompatibles avec l’exercice de la fonction en télétravail.
Postes non éligibles : compte tenu du caractère sensible de ces postes au regard des règles de conformité ou du contrôle des risques et de la confidentialité des données traitées, ces postes sont considérés, par nature comme non compatibles avec le télétravail. De même sont considérés comme non-éligibles les postes nécessitant un recours important et régulier à des applications sensibles ou non exportables.
La liste des principaux postes éligibles ou non éligibles est jointe en annexe 1. Cette liste pourra faire l’objet d’une mise à jour au fur et à mesure des évolutions permettant l’éligibilité de nouveaux postes. Ces mises à jour feront l’objet d’une transmission parallèle auprès des membres du Comité d’entreprise et du CHSCT.
Autres postes : L’éligibilité des ces postes dépend de la nature des applications informatiques utilisées et de leur fréquence d’utilisation lorsque celles-ci sont qualifiées de sensibles et/ou de non exportables. Ces postes, non spécifiquement mentionnés dans les listes ci-dessus, doivent faire l’objet d’une concertation entre le salarié, son N+1 et son N+2 ainsi que la RH en fonction des spécificités du poste et des possibilités d’organisation de celui-ci.
La liste des applications dont l’utilisation en télétravail n’est pas autorisée figure en annexe 2, de mêmes que celle des applications n’ayant pas encore été validées (ou interdites) pour une utilisation en télétravail.
Les éléments pris en compte sont :
La sensibilité du poste d’un point de vue conformité,
Les risques opérationnels liés au poste,
L’exigence éventuelle d’enregistrement de la ligne téléphonique,
La fréquence des appels,
La nature des contacts par type de média (notion de confidentialité),
La nécessité d’une présence physique sur site,
L’utilisation et l’échange de documents de type papier (ex : courriers, fax, dossiers papiers, etc.),
La nécessité ou non d’être dans un espace sécurisé pour opérer sur le poste,
L’accès en écriture aux applications de production et de décaissement,
L’accessibilité à distance aux applications nécessaires.
Il est précisé en tant que de besoin que ces listes ont été établies en fonction :
des contraintes de la législation française et du régulateur français,
des contraintes managériales prévisionnelles,
des contraintes techniques à la date de signature du présent accord,
des normes de sécurité applicables au sein de BPLG,
des normes de contrôle des risques opérationnels applicables au sein de BPLG.
Eligibilité des salariés
Le passage en situation de télétravail ne peut être envisagé que pour les salariés ayant au minimum une année d’ancienneté dans l’entreprise, et au minimum une année d’ancienneté au poste de travail, de manière notamment à avoir déjà une bonne connaissance de l’entreprise, du groupe, de son environnement et du poste de travail concerné.
Des dérogations pourront être accordées dans des situations particulières.
Le passage en situation de télétravail est conditionné également à l’autonomie effective du salarié dans son poste, au niveau d’interactions nécessaires avec les autres salariés de l’entreprise ou à toute autre raison qui ne permettrait pas un niveau équivalent de performance.
Enfin, des formules de télétravail non prévues par le présent accord pourront être mises en place à titre individuel, soit sur préconisations des services de santé au travail (notamment pour les salariés bénéficiant de la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé - RQTH -, ou pour les collaborateurs en situation de temps partiel pour motifs thérapeutiques), soit en considération de situations particulières et de courte durée (incapacité temporaire de se déplacer sur le lieu de travail, etc.).
Il appartient au salarié éligible souhaitant télétravailler d’effectuer sa demande auprès de son manager dont l’accord est requis.
Les demandes, qu’elles aient été acceptées ou non par le manager, sont ensuite transmises à la RH, pour validation finale.
La DRH s’engage à étudier toutes les demandes émanant des salariés éligibles (cf. 4.2) sur des postes a priori éligibles (cf. 4.1) qui auraient été refusées par la ligne managériale.
En cas de refus de la demande, et si le salarié le souhaite un entretien aura lieu entre celui-ci, son manager direct et le représentant de la RH (le Gestionnaire de Carrières) afin de lui exposer les raisons du refus.
Article 5 : Formules de télétravail : conditions communes
Chaque responsable hiérarchique doit déterminer les modalités particulières d’exercice du télétravail au sein de son équipe, en veillant notamment à assurer une permanence physique des salariés si celle-ci est nécessaire au bon fonctionnement du service.
Il doit veiller également à la bonne intégration des salariés en télétravail et à la bonne transmission des informations auprès des salariés en télétravail, afin que ceux-ci ne soient pas pénalisés dans l’exercice de leurs missions.
Le manager doit convenir notamment des dates de réunions communes régulières en privilégiant, si nécessaire, l’utilisation de moyens de communication à distance (conférence téléphonique ou visio-conférence) de manière à assurer, d’une part, le bon fonctionnement du service et garantir, d’autre part, la bonne intégration des salariés en télétravail de son équipe.
Enfin le salarié en télétravail doit continuer à avoir accès à l’intranet et à la messagerie. A ce titre, il reçoit toutes les informations relatives à l’entreprise, qu’il aurait eues dans les locaux de l’entreprise, via intranet.
Enfin, il est précisé que le télétravail ne saurait être un motif acceptable pour ne pas assister à des réunions ou évènements où la présence physique du salarié est nécessaire (réunions internes ou externes, formations, déplacements professionnels, colloques et séminaires etc. ...).
Afin de favoriser et de maintenir un lien social fort avec l’entreprise, une présence physique régulière dans l’entreprise pendant 3 jours par semaine est demandée. A cet effet, le travail à domicile dans ce cadre ne peut s’élever à plus de deux jours par semaine, consécutifs ou non.
Les journées de télétravail se prennent en principe par journées complètes, sauf dans les situations suivantes :
A titre habituel, une demi-journée télétravaillée peut être accolée à une demi-journée habituellement non travaillée dans le cadre d’un temps partiel (par exemple dans le cadre d’une formule de temps partiel à 90% avec demi-journée hebdomadaire libérée). , Le télétravail pendant une demi-journée accolée à une demi-journée libérée ne saurait être un motif acceptable pour ne pas assister à une réunion ou évènement où la présence physique est requise.
Cinq formules de télétravail peuvent donc exister en fonction de la situation du collaborateur :
Une demi-journée par semaine accolée à une demi-journée habituellement libérée,
1 journée complète par semaine,
2 demi-journées par semaine chacune étant accolées à une demi-journée habituellement libérée.
1 journée et demie par semaine, la demi-journée télétravaillée étant accolée à une demi-journée habituellement libérée
2 journées complètes par semaine
A titre exceptionnel, il est possible de ne télétravailler qu’une demi-journée par exemple lors de la prise d’une ½ journée de RTT ou de congé pendant la journée habituellement télétravaillée, présence physique requise uniquement pendant une demi-journée pendant la journée habituellement télétravaillée etc.).
Pour les salariés à temps partiel, le télétravail sera possible sous réserve de maintenir une présence minimale de 3 jours par semaine en entreprise. Ainsi un salarié à 4/5ème de temps (une journée complète libérée par semaine) pourra travailler, dans la limite d’une journée par semaine, en télétravail.
Le choix de la (des) journée(s) télétravaillée(s) peut être le lundi, mardi, mercredi, jeudi et/ou vendredi, et s’effectue en concertation avec le salarié et le manager en fonction de la nature de l’activité, de l’organisation du service et des responsabilités permanentes du salarié.
Les journées télétravaillées devront être déclarées pour l’année civile dans INCA sous le motif spécifique « télétravail » et validées par le manager.
Il est rappelé que les journées télétravaillées au sein de la semaine de travail sont fixes et ne peuvent être modifiées, sauf exceptions justifiées par les nécessités de service (formation, réunions ou activités où la présence physique est requise etc.). La modification d’une journée télétravaillée pour cause de nécessité de service ne peut s’effectuer qu’au sein de la même semaine de travail : aucun report ou cumul sur une autre semaine ne saurait être accepté.
En cas de modification ponctuelle liée à des nécessités de service, la modification doit impérativement faire l’objet d’une mise à jour dans l’outil INCA par la déclaration et la validation préalable des journées impactées.
Les journées télétravaillées pourront être suspendues en cas de nécessité professionnelle ou personnelle en respectant un délai de prévenance de 5 jours calendaires, sauf cas d’urgence exceptionnelle. Les journées de télétravail annulées ne peuvent en aucun cas être reportées sur une autre semaine.
Toute modification (prise de congé, RTT, Formation etc.) d’une journée prévue comme étant télétravaillée doit impérativement faire l’objet d’une mise à jour et validation préalable via l’outil INCA.
MODALITES CONTRACTUELLES
Article 6 : Formalisation du passage en télétravail
Les salariés qui souhaitent entrer dans le dispositif devront en faire la demande auprès du service des Ressources Humaines en la personne de leur Gestionnaire Individuel de Carrière, après avoir complété le formulaire de demande et l’avoir soumis à leur hiérarchie.
Le dépôt de la demande de télétravail s’effectue au travers du formulaire joint en annexe.
Les différentes étapes de la demande sont décrites en annexe du présent accord.
Dès lors que la demande est validée, un avenant au contrat de travail du salarié est établi formalisant la mise en place du télétravail.
Cet avenant mentionne notamment :
Le lieu où s’effectue le télétravail,
Les modalités d’exécution : nombre et jour(s) de la semaine convenu(s) en télétravail,
L’équipement mis à la disposition du salarié,
Les conditions de réversibilité du télétravail,
La période d’adaptation.
Article 7 : Durée du télétravail
La durée déterminée envisagée est au plus de 12 mois sans pouvoir excéder le restant de la durée d’application du présent accord, avec une période d’adaptation initiale de 3 mois.
Une période d’adaptation de 3 mois est aménagée pendant laquelle chacune des deux parties peut mettre fin à cette forme d’organisation du travail, moyennant un délai de prévenance de 2 semaines calendaires.
Un bilan destiné à recenser les avantages et les contraintes de ce mode d’organisation du travail, tant du côté du salarié concerné que du responsable hiérarchique, sera réalisé de manière systématique à l’issue de la période d’adaptation, au cours d’un entretien entre le salarié et son responsable hiérarchique. Il doit permettre de confirmer ou d’infirmer la décision du télétravail.
Article 8 : Suspension et réversibilité du télétravail
En cas de nécessité opérationnelle impérieuse, de contraintes techniques ou de changement de poste, le télétravail peut être provisoirement et immédiatement suspendu à l’initiative du responsable hiérarchique.
Dans tous les autres cas, tant le salarié que l’employeur peuvent suspendre à tout moment la situation de télétravail à domicile, moyennant le respect d’un délai de prévenance de 15 jours pour la prise d’effet de la suspension.
Un écrit confirmant et motivant la décision est alors adressé :
soit au salarié concerné si la réversibilité est à l’initiative de l’employeur,
soit au manager si l’initiative vient du salarié concerné, et une copie étant simultanément adressée à la RH (Gestionnaire Individuel de Carrière).
L’avenant prend alors fin dès l’application de la décision.
Les journées de télétravail saisies par anticipation via INCA doivent alors être annulées par le salarié.
Article 9 : Suivi de la durée du temps de travail et de la charge de travail en situation de télétravail
Le télétravail s’effectue par journée entière. Les journées de télétravail non exercées ne peuvent donner lieu à un crédit cumulé ou reporté ultérieurement.
Les horaires ou les journées de travail du salarié en télétravail sont établis sur des bases identiques à celle d’un travail accompli dans les locaux de l’entreprise, sauf d’éventuels cas spécifiques définis préalablement en accord avec le salarié et le responsable hiérarchique, et en lien avec les Ressources Humaines.
Le télétravail ne doit pas avoir pour conséquence de modifier la durée de travail effective en temps normal au sein des locaux de l’entreprise.
Il est rappelé en particulier que toutes les dispositions issues de la Loi, de de la convention collective et des accords collectifs en matière de temps de travail continuent à s’appliquer aux collaborateurs en situation de télétravail, et notamment les dispositions relatives à la durée maximale journalière de travail et au repos journalier et hebdomadaire tels que prévu dans l’accord du 10 juillet 2000 sur la réduction du temps de Travail:
durée maximale journalière de travail effectif (= hors pause) : 10 heures,
durée minimale du repos journalier : 11 heures consécutives,
durée minimale du repos hebdomadaire : 35 heures consécutives.
De même, les collaborateurs aux horaires variables, doivent continuer à badger sur l’outil adéquat (Pi Web) selon les mêmes conditions que s’ils étaient dans les locaux de l’entreprise ; et ce dans le respect de l’accord du 22 mars 2002 sur les modalités d’application des horaires variables au sein de BNP Paribas Lease Group.
L’activité demandée aux salariés en situation de télétravail doit être équivalente à celle des salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l’entreprise. A ce titre, le salarié en télétravail doit être joignable et en cas d’urgence être en mesure de répondre dans les mêmes conditions que dans les locaux de l’entreprise, étant rappelé que le salarié bénéficie d’un « droit à la déconnexion » qui doit être préservé.
Article 10 : Evaluation professionnelle et suivi de la réalisation des objectifs
L’activité demandée aux salariés en situation de télétravail doit être équivalente à celle des salariés en situation comparable travaillant dans les locaux de l’entreprise.
Compte tenu de l’éloignement induit par le télétravail par définition, l’attention du manager du télétravailleur est attirée sur la nécessité de suivre avec une attention particulière celui-ci, notamment sur les points suivants :
veiller à ce que les réunions d’équipes soient, dans toute la mesure du possible, tenues lors des jours de présence du salarié en entreprise, ou à défaut en conférence téléphonique ou en visio-conférence lorsqu’il est en télétravail.
veiller à ce que le télétravail ne porte pas préjudice à l’évolution de carrière et à la formation du salarié qui doivent rester équivalentes à celles des autres salariés de son équipe, étant rappelé que la survenance d’une formation lors d’un jour habituel de télétravail ne saurait justifier la non-participation à cette formation.
être en mesure de connaitre à tout moment l’agenda professionnel du salarié
réaliser au minimum trimestriellement des points d’activité et de suivis d’objectifs. Une formation spécifique au management des salariés en situation de télétravail sera proposée aux managers concernés.
Un guide des bonnes pratiques destiné tant aux salariés en situation de télétravail qu’à leurs managers sera également établi.
Article 11 : Equipement de travail au domicile
Le salarié volontaire à un passage en télétravail, doit disposer préalablement d’un accès à distance haut débit à Internet, par un fournisseur d’accès à Internet compatible avec les systèmes informatiques de l’entreprise, avoir des installations électriques aux normes, et pouvoir disposer pendant ses temps de travail à domicile d’un espace au sein de son domicile propice au calme et à la concentration.
Le salarié en situation de télétravail devra fournir une attestation sur l’honneur à cet effet concernant l’ensemble des points précités.
Cette attestation devra être renouvelée en cas de changement de domicile, changement qui devra impérativement être signalé à l’entreprise.
L’entreprise fournit à chaque salarié en situation de télétravail un ordinateur portable ou toute autre solution informatique équivalente, dans le cas où celui-ci ne bénéficie pas déjà de ce type d’équipement. Il appartient au salarié concerné de transporter entre son domicile et le site de l’entreprise cet ordinateur portable ou toute autre solution informatique équivalente, en veillant à ce qu’il ne soit pas endommagé. A cet effet, l’entreprise fournira une sacoche spécifique en vue du transport de l’ordinateur.
De même, un téléphone mobile est fourni au salarié en télétravail.
Enfin, compte tenu des caractéristiques des postes éligibles au télétravail, il sera également confié au télétravailleur, sur demande exprimée par celui-ci, un écran fixe (type écran 19 pouces).
De manière générale, le salarié en télétravail est responsable des équipements qui lui sont confiés et en assure la bonne conservation. En cas de panne ou de dysfonctionnement des équipements mis à disposition, il en avise immédiatement l’entreprise.
Dans le cadre de l’organisation du service, le manager peut être amené à demander le transfert des appels sur le téléphone portable mis à la disposition du salarié en télétravail.
Enfin le salarié en télétravail bénéficie des services habituels de la hotline bureautique et informatique, dont il bénéficie dans les locaux de l’entreprise.
Le matériel mis à la disposition par l’entreprise demeure la propriété exclusive de l’entreprise et doit être utilisé à des fins exclusivement professionnelles. En cas de fin du télétravail pour quelque motif que ce soit, le salarié s’engage à restituer sans délai l’ensemble des équipements mis à sa disposition pour lui permettre d’exercer son activité à domicile.
Article 12 : Incidents de connexion
Dans l’hypothèse où le télétravailleur serait dans l’impossibilité d’assurer sa fonction à partir de son domicile (notamment coupure locale du réseau ou coupure locale électrique ou téléphonique) il lui appartient d’en informer son manager par tout moyen, et, le cas échéant, de rejoindre immédiatement son site habituel de travail.
Pour les salariés à horaires variables dans le cas où l’incident de connexion se limite à l’impossibilité d’accéder au système de badgeage en ligne (PIWEB), la prise en compte de l’horaire de travail sera celle de l’information à son manager.
Article 13 : Santé et sécurité
Les dispositions légales et conventionnelles relatives à la santé et à la sécurité sont applicables aux salariés en télétravail et l’employeur doit veiller à leur strict respect. A cet effet l’employeur informe le salarié en télétravail de toutes les règles en matière de santé et de sécurité au travail et en particulier des règles relatives à l’utilisation des écrans de visualisation, pour lesquelles une brochure établie par les Services de Santé au Travail est remise au salarié concerné.
Afin de vérifier, la bonne application des dispositions applicables en matière de santé et de sécurité au travail, l’employeur, les membres du CHSCT, et les autorités administratives compétentes ont accès, si nécessaire, au domicile du salarié en télétravail, suivant les modalités prévues par les dispositions légales et conventionnelles en vigueur, sous réserve d’avoir notifié au préalable à l’intéressé cette visite et que celui-ci ait donné son accord.
La liste nominative des salariés en télétravail sera communiquée au fur et à mesure au Médecin du Travail.
Il est toutefois entendu qu’en considération du caractère privé et donc inviolable du domicile du télétravailleur, toutes les obligations légales en matière d’hygiène et de sécurité pesant sur l’employeur en ce qui concerne les locaux de l’entreprise ne sont pas transposables à l’identique au sein du domicile du salarié. Il peut s’agir de l’interdiction de fumer, de la mise à disposition de vestiaires, de l’affichage d’un plan d’évacuation, du respect des couloirs d’accès dédiés aux secours etc.
Article 14 : Protection des données
Il incombe à l’employeur de prendre, dans le respect des prescriptions de la CNIL, les mesures qui s’imposent pour assurer la protection des données utilisées et traitées par le télétravailleur dans le cadre de son activité professionnelle.
Le salarié en télétravail, s’engage à respecter les règles définies en matière de sécurité, en particulier informatique et notamment en matière de mot de passe. Il doit suivre les mêmes règles relatives à la sécurité et à la confidentialité des données que celles en vigueur au sein des locaux de l’entreprise.
Le salarié en télétravail doit également veiller à assurer la confidentialité et l’intégrité des informations qui lui sont confiées, ou auxquelles il a accès dans le cadre professionnel, sur tous supports notamment sur papier, oralement et électroniquement. Il doit notamment veiller à ne pas jeter des documents confidentiels et les ramener à l’entreprise en vue de leur destruction ou s’assurer de leur destruction à son domicile.
Article 15 : Accompagnement spécifique lié au contexte du télétravail
Les salariés en situation de télétravail ont par définition les mêmes droits à la formation que les autres salariés.
Une attention particulière doit être apportée pour le salarié en télétravail, à la formation et l’utilisation des outils bureautiques, aux moyens de communication, et à l’utilisation des écrans de visualisation, à cet effet un support spécifique est remis systématiquement à chaque salarié concerné.
De plus, un guide des bonnes pratiques destiné tant aux salariés en situation de télétravail qu’à leurs managers sera remis au salarié concerné et à son manager. Ce guide sera également disponible sur l’Intranet.
Par ailleurs un accompagnement spécifique pour les responsables hiérarchiques ayant des salariés en télétravail est mis en place.
Article 16 : Indemnité prise en charge par l’employeur
L’indemnisation du télétravail est attribuée sur une base de journalière globale et forfaitaire de
8,00 € par jour effectif de télétravail pour les collaborateurs ayant habituellement accès à un RIE. Cette indemnité couvre l’ensemble des frais que le télétravail peut occasionner (électricité, chauffage, connexion internet, repas,...) ;
2,72€ par jour effectif de télétravail pour les collaborateurs bénéficiant du système de Titres Restaurant. Cette indemnité couvre l’ensemble des frais que le télétravail peut occasionner (électricité, chauffage, connexion internet, ...) à l’exception des frais de repas lesquels seront couverts par le maintien de l’attribution de titres-restaurants pour les journées complètes travaillées.
Il est expressément convenu qu’afin de simplifier l’établissement de la paye les barèmes ci-dessus sont forfaitisés mensuellement sur la base du nombre de jours prévus dans l’avenant de télétravail et en tenant compte de 5 semaines de congés payés par an :
Pour 1 jour de télétravail par semaine : 47*8/12 =31,33 € par mois arrondi à 32 Euros par mois pour les collaborateurs ayant habituellement accès à un RIE.
Pour 1 jour de télétravail par semaine : 47*2,72/12 = 10,65 € par mois arrondi à 11 Euros par mois pour les collaborateurs bénéficiant du dispositif de Titres Restaurant.
Il est rappelé que les journées télétravaillées doivent, en principe, être prises par journée complète sauf dans les cas spécifiquement mentionnés à l’article 5. Dans les hypothèses où une demi-journée serait habituellement télétravaillée (demi-journée habituellement télétravaillée accolée à une demi-journée habituellement libérée), l’indemnité mentionnée ci-dessus serait réduite de moitié.
Cette indemnité globale et forfaitaire est soumise aux charges sociales et fiscales selon la législation en vigueur.
L’indemnité due au titre du mois M sera versée, au plus tard, avec la paye du mois M.
Les incidents fortuits dont la survenance est de nature à modifier le nombre de jours effectivement télétravaillés au cours d’un mois ne modifient pas le montant de l’indemnité forfaitaire mensuelle versée au titre de ce mois.
Toutefois, en cas d’absence pendant un mois civil complet, pour tout autre motif que la prise de congés payés/RTT/RTE (exemple : maladie, maternité, congé sabbatique etc. pendant un mois civil complet), aucune indemnité ne sera versée au titre du mois considéré,
Article 17 : Assurance particulière
Préalablement à son passage en télétravail à son domicile, le salarié doit déclarer sa nouvelle situation auprès de sa compagnie d’assurance et demander à ce que son assurance multirisque habitation couvre cette présence durant ses journées de travail.
Pour l’aider dans cette démarche, l’entreprise s’engage à mettre à la disposition du salarié les éléments à communiquer à son organisme d’assurance.
Le salarié doit fournir cette attestation à la RH au plus tard dans le mois suivant la mise en œuvre du télétravail à titre individuel. Cette attestation sera renouvelée à chaque renouvellement d’avenant au télétravail ainsi qu’en cas de déménagement ou de résiliation du contrat d’assurance.
Le salarié qui exerce son activité en télétravail est couvert par la législation en matière d’accidents du travail de la même manière que s’il travaillait dans les locaux de l’entreprise, et est astreint aux mêmes obligations de déclaration en cas de survenance d’un accident du travail (déclaration à l’employeur dans les 24 heures –sauf cas de force majeure - du lieu, des circonstances de l'accident et de l'identité des témoins éventuels).
Article 18 : Information et/ou consultation des instances représentatives du CHSCT et du Comité d’Entreprise
La signature du présent accord est soumise à la consultation préalable du CHSCT et à information du CE
Lors de chaque réunion ordinaire du CHSCT suivant la signature du présent accord, celui-ci sera informé
de la liste des postes éligibles et de sa mise à jour.
De la liste des postes non éligibles en cours d’étude de faisabilité
du nombre de salariés en télétravail et de leur répartition par type de formule de télétravail (1 ou 2 jours).
de la répartition des salariés en télétravail selon :
femme / homme
cadre / technicien
par site géographique
par classe d’âge (nombre et pourcentage)
Du nombre de demandes refusées effectuées par des collaborateurs éligibles sur des postes éligibles et du motif des refus.
Ces informations seront également transmises parallèlement au Comité d’Entreprise.
Un point annuel quantitatif et qualitatif sera inclus dans le bilan social.
Article 19 : Durée de l’accord
Cet accord est conclu pour une durée déterminée. Il prendra effet le 1er octobre 2017 et cessera de plein droit de produire effet au 30 septembre 2019.
Au cours du 2ème trimestre 2019, un bilan sera présenté aux organisations syndicales signataires et toujours représentatives dans l’entreprise et devant le CHSCT et le CE.
Au terme de cette présentation, il pourra être décidé, soit de poursuivre l’expérimentation aux mêmes conditions, soit de procéder à l’amendement du présent accord en fonction des problématiques ou difficultés rencontrées pendant cette nouvelle phase expérimentale. Pendant toute la durée de l’accord, l’étude de faisabilité des postes non éligibles sera poursuivie.
Le télétravail pourra être mis en œuvre immédiatement pour les postes nouvellement reconnus comme étant éligibles, sans attendre la signature d’un avenant au présent accord ; sur simple mise à jour de la liste des postes éligibles faisant l’objet d’une transmission parallèle auprès des membres du Comité d’entreprise et du CHSCT conformément aux dispositions de l’article 4.
Article 20 : Suivi de l’accord
Au fur et à mesure de la mise en œuvre du présent accord, les difficultés et situations non prévues qui auront été rencontrées dans l’application du présent accord feront l’objet d’un recensement et d’une concertation entre les parties signataires afin d’harmoniser les solutions apportées.
Les parties signataires au présent accord conviennent qu’en cas de modification de la législation et/ou des dispositions conventionnelles, la Direction et les représentants des Organisations Syndicales représentatives se rencontreront afin d’examiner et d’adapter le présent accord.
Cet accord étant conclu, pour une durée déterminée, ne pourra être révisé que dans les conditions de l’article L2261-7 du Code du travail.
Article 21 : Publicité et dépôt de l’accord
Conformément aux dispositions prévues par les articles L. 2231-6 et D. 2231-2 du Code du travail, le présent accord sera déposé à l’initiative de la Direction :
en deux exemplaires, dont une version sur support papier signée des parties et une version sur support électronique, auprès de la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) ;
en un exemplaire au Secrétariat greffe du Conseil de Prud'hommes de Nanterre.
Ces formalités seront exécutées par BNP Paribas Lease Group.
Fait à Nanterre le 18 septembre 2017
En 9 exemplaires originaux
Pour La Société BNP Paribas Lease Group | ||
---|---|---|
Pour la CFDT | ||
Pour la CFTC | ||
Pour la CGT | ||
Pour FO | ||
Pour le SNB | ||
Pour l’UNSA |
ANNEXE 1 : postes éligibles par nature ou après aménagement de l’organisation du travail
(cette liste pourra faire l’objet d’une mise à jour au moins annuelle par ajout ou retranchement après information du Comité d’Entreprise et du CHSCT.)
Postes éligibles
ACHETEUR |
---|
ACHETEUR APPROVISIONNEUR |
Administrateur informatique |
ADMINISTRATEUR SYSTEME RESEAU |
Analyste |
Analyste de test |
Analyste informatique |
Architecte fonctionnel et applicatif |
Architecte technique |
ASSET MANAGER |
ASSET MANAGER REMARKETING |
ASSISTANT COMMERCIAL |
ASSISTANT COMMERCIAL MIDDLE OFFICE |
ASSISTANT DE DIRECTION |
ASSISTANT RECOUVREMENT |
ASSISTANT REFINANCEMENT |
ASSISTANT RESSOURCES HUMAINES |
Business Manager |
CHARGE CLIENTELE LEASING |
CHARGE COMMUNICATION |
CHARGE CONTROLE ET REPORTING |
CHARGE D'ACCUEIL COMMERCIAL |
CHARGE D'AFFAIRES SÉDENTAIRE |
CHARGE DE CONTROLE |
CHARGE DE FORMATION |
CHARGE DE GESTION ADM LLD |
CHARGE DE GESTION APRES VENTE IMMOBILIER |
CHARGE DE GESTION AVANT VENTE |
CHARGE DE GESTION LEASING IMMOBILIER |
Chargé de gouvernance informatique |
CHARGE DE RELATION CLIENT LLD |
Chargé de relation clients/IT |
CHARGE DE RELATION PARTENARIATS |
CHARGE DE REMARKETING |
Chargé de test |
CHARGE D'ETUDES |
CHARGE D'ETUDES PARTENARIATS |
CHARGE D'ETUDES RH |
CHARGE ETUDES ET DECISION |
CHARGE FACTURATION |
CHARGE GESTION DES FACTURES |
CHARGE GESTION ET SURVEILLANCE DES RISQUES SUR ENCOURS |
CHARGE OUTILS MARKETING |
CHEF DE PRODUIT |
Chef de projet informatique |
Chef de projet IT |
CHEF DE PROJET MAITRISE D'OUVRAGE - RECETTE & INCERTION |
CHEF DE PROJET MOA |
CHEF DE PROJET RH |
COMPTABLE |
Concepteur informatique |
CONTROLEUR COMPTABLE FINANCIER |
CONTROLEUR DE GESTION |
Coordinateur risques |
DIGITAL ET INNOVATION MANAGER |
DIRECTEUR DE LA BU ELS |
DIRECTEUR DE LA COMMUNICATION |
Directeur de programme informatique |
DIRECTEUR DES ACHATS |
DIRECTEUR DES OPERATIONS |
DIRECTEUR DEVELOPPEMENT COMMERCIAL POS |
DIRECTEUR EXPERTISE - RISQUE - RECOUVREMENT ET REMARKETING |
DIRECTEUR/DIRECTRICE SYTEMES D'INFORMATION |
EXPERT CREDIT |
Expert Credit Ent/Prof Senior BPLG |
Gestionnaire actif passif |
GESTIONNAIRE ASSURANCES |
GESTIONNAIRE BACK OFFICE GESTION DE PARC |
GESTIONNAIRE CLIENT ACCOUNT TEAM |
GESTIONNAIRE INDIVIDUEL DE CARRIERES |
GESTIONNAIRE SERVICE CLIENTS |
HEAD OF IBL |
INGENIEUR D'AFFAIRES |
Ingénieur informatique |
IT Business Analyst |
IT Service Line Leader |
JURISTE |
JURISTE IMMOBILIER |
Manager de manager informatique |
Manager informatique |
MARKETING MANAGER |
ORGANISATEUR |
PMO informatique |
PROFESSIONNEL DE LA CONFORMITE |
PROFESSIONNEL DU CONTROLE OPERATIONNEL PERMANENT |
PROFESSIONNEL SECURITE |
RESPONSABLE ACHATS |
RESPONSABLE ADMINISTRATION DES VENTES |
RESPONSABLE AGENCE PARTENAIRE |
Responsable Animateur Réseau BNP PARIBAS/BPLG |
RESPONSABLE ANIMATION ET ORGA COMMERCIALE |
RESPONSABLE BUDGET ET PROJET BU |
RESPONSABLE COMMERCIAL GRANDS COMPTES |
RESPONSABLE COMPTABLE METIER & MOA |
RESPONSABLE CONTROLE INTERNE |
Responsable d'applications informatiques |
Responsable de la communication interne/externe |
RESPONSABLE DE LA DIRECTION DU RECOUVREMENT |
RESPONSABLE DE LA FORMATION |
RESPONSABLE DE LA GESTION COLLECTIVE |
RESPONSABLE DE MARCHES |
Responsable de patrimoine Applicatif |
Responsable de projet en maîtrise d'ouvrage |
RESPONSABLE DE ZONE |
Responsable Département Filiales |
RESPONSABLE DEPARTEMENT PROJECT OFFICE |
RESPONSABLE D'EQUIPE MIDDLE OFFICE |
RESPONSABLE D'EQUIPE SERVICES GENERAUX |
RESPONSABLE DES AFFAIRES JURIDIQUES |
RESPONSABLE DES RISQUES BU |
RESPONSABLE DIRECTION E.O.C |
RESPONSABLE DU STUDIO GRAPHIQUE |
RESPONSABLE EXPERTISE RISQUE |
RESPONSABLE GESTION ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE |
RESPONSABLE GESTION PARC |
RESPONSABLE IMMOBILIER D'EXPLOITATION |
RESPONSABLE MARKETING ET COMMUNICATION |
RESPONSABLE ORGANISATION BU |
RESPONSABLE PRODUITS ASSURANCES |
RESPONSABLE PROJET PROCESS BU |
RESPONSABLE QUALITE |
Responsable qualité et processus informatique |
RESPONSABLE SECTEUR COMPTABILITE |
RESPONSABLE SECTEUR GESTION AVANT VENTE |
RESPONSABLE SECTEUR GESTION LEASING IMMOBILIER |
RESPONSABLE SECTEUR GESTION LEASING MOBILIER |
RESPONSABLE SECTEUR JURIDIQUE |
RESPONSABLE SECTEUR ORGANISATION ACE |
RESPONSABLE SECTEUR OUTILS MARKETING |
RESPONSABLE SECTEUR RECOUVREMENT AMIABLE ET CONTENTIEUX |
RESPONSABLE SECTEUR REMARKETING |
RESPONSABLE SECTEUR RISQUE |
RESPONSABLE SERVICE ASSET MANAGEMENT |
RESPONSABLE SERVICE OPERATIONS |
RESPONSABLE SERVICE OPERATIONS LLD |
RESPONSABLE SERVICES AUX UTILISATEURS |
Responsable support aux développements informatiques |
RESPONSABLE VEILLE CONCURRENTIELLE ET RSE |
SECRETAIRE GENERAL |
SECRETAIRE GENERAL BU |
Spécialiste produit |
SUPERVISEUR TECHNIQUE |
Technicien de gestion comptable financière |
Listes des principaux Postes qui sont, en l’état, non éligibles au télétravail (cette liste pourra faire l’objet d’une mise à jour au moins annuelle par ajout ou retranchement après information du Comité d’Entreprise et du CHSCT.)
Postes non éligibles
Commerciaux non sédentaires
ALM (étude de faisabilité en cours)
Pay Out (MEL)
Wholesale gestion (étude de faisabilité en cours)
Wholesale études (étude de faisabilité en cours)
SALC (expérimentation en cours pour les SALC TS)
RH - Paye et Bureau d'étude (étude de faisabilité en cours)
Recouvrement (à l’étude)
Contentieux mobilier (à l’étude)
RS Trucks - Plateaux techniques (étude de faisabilité en cours)
Manager direct d’équipe non éligible
Annexe 2 : Liste des applicatifs fermés ou en cours d’études
Applicatifs fermés ou en cours d’étude
ARIS BUSINESS DESIGNER
ARIS MashZone
iMovie
License SAS
Lightroom
Master Collection
OIE (Note de frais)
ORACLE (6)
REFLEX
SAGE
SAAM (Authorization and Access Management)
SES-PROD
Suitcase Fusion 4
Toast Titanium
Vbank
4D
Aurora
Accès REFOG admin
Agenda diagnoctic
BUSINESS VENTE(UFB)
Cassiopae
Cordination studio
E-risk
Essbase
Global Reporting
IXOS (SAP)
JUMP
LEXIS NEXIS JURIS CLASSEUR PRO
ALIS (ORFI)
ORFI (2)
Pivotal
Asset Manager
Annexe 3 : formulaire de demande de télétravail
Demande de télétravail
Demandeur :
Nom : ……………………………………………………..
Prénom : ………………………………………………….
UID : ………………………
BU : ………………………………………………………..
Service : ……………………………………………………………………………………………….
Poste Occupé : ……………………………………………………………………………………….
Date de début d’occupation du poste actuel : …/…./……….
Site : ……………………………………………………………..
Gestionnaire de Carrière : ……………………………………….
Manager :
Nom : ……………………………………………….
Prénom : ……………………………………………
UID : …………………………
Fonction : ……………………………………………
Ma situation :
Mon temps de travail est le suivant :
□Temps complet □90% □80% □Autres (préciser pourcentage) : … %
Je suis un collaborateur :
□ au forfait jour □ aux horaires variables □ aux horaires fixes
1) Quelles sont vos motivations pour solliciter ce mode d’organisation du travail ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
2) Points relatifs à ma situation personnelle que je souhaite évoquer ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
3) Points relatifs à l’organisation du travail que je souhaite indiquer ( situations particulières, contraintes …)
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
Je souhaite passer en télétravail avec les caractéristiques suivantes, étant entendu que j’ai pris note de la faculté des parties de mettre fin à tout moment au télétravail (suspension et réversibilité).
4) durée et date de passage en télétravail (la durée ne peut excéder 1 an ni avoir une échéance postérieure au 30-09-2019)
□1 an □autre durée (<1an) : □du <<date>> au <<date>
Fréquence du télétravail
□1 jour par semaine □2 jours par semaine
□Lundi □Mardi □Mercredi □Jeudi □Vendredi
5) Plages horaires de contact pendant lesquelles vous serez joignable (incluant nécessairement la plage fixe des horaires variables et une pause déjeuner d’au moins 45 minutes).
Matin : ……………/……………………. Après-midi : ………………/……………………
Ma Fonction :
6) Mon poste de travail comporte-t-il des contraintes récurrentes périodiques incompatibles avec le télétravail ?
□Oui □Non
Si Oui, selon quelle périodicité ?
□mensuelle □trimestrielle □annuelle □autre périodicité
Préciser : ………………………………………………………………………………………
7) Mon poste de travail comporte-t-il une dimension managériale ?
□Oui □Non
8) Mon poste et mes responsabilités me permettent-ils d’exercer une partie de mes activités en dehors de mon lieu de travail habituel ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
9) Dans quelle mesure et à quelle fréquence ma fonction implique-t-elle des rencontres, contacts avec mes clients ou partenaires extérieurs, ma hiérarchie, les membres de mon équipe et mes collègues d’autres services ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
10) Durée journalière de ces rencontres ou contacts ?
Au téléphone :
□moins d’une heure □de1h à 3h □ de 3h à 6h □plus de 6h
En face à face :
□moins d’une heure □de1h à 3h □ de 3h à 6h □plus de 6h
11) Avez-vous des entretiens et /ou des réunions à horaires fixes dans la semaine ?
□Oui □Non
12) Ces contacts peuvent-ils se gérer par des moyens de communication à distance ? Préciser lesquels ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
13) Quels sont les documents et informations qui me sont nécessaires au quotidien dans mon travail ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
14) Quels sont les documents et informations sur support papier qui me sont nécessaires et sont exclusivement accessibles au bureau ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
15) Quel sera l’impact du télétravail sur la répartition et l’organisation de mes activités ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
16) Quel sera l’impact du télétravail sur l’organisation du travail de l’équipe ?
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
17) Quelles adaptations me paraissent nécessaires pour favoriser les interactions avec mes collègues/équipes.
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
18) Merci d’illustrer votre capacité à télétravailler en vous appuyant sur des éléments factuels et des exemples tirés de votre expérience professionnelle.
……………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………….
Mes engagements :
Je connais la sensibilité des informations détenues ainsi que les règles à respecter et à appliquer pour garantir leur confidentialité et m’engage à observer strictement les règles de conformité, de confidentialité et de sécurité pendant les journées télétravaillées au même titre que sur mon lieu de travail
Je m’engage à ce que le mode de garde de mes enfants de moins de 6 ans soit assuré par un tiers pendant les journées télétravaillées et les plages horaires mentionnées ci-dessus.
Mes contraintes matérielles et techniques :
Prévisions de contraintes matérielles et techniques :
19) le poste comporte-t-il une activité sur plateforme téléphonique avec appel tournants ?
□Oui □Non
20) Mon activité nécessite-t-elle d’échanger d’importants volumes de données ?
□Oui □Non
21) dans le cadre de mon activité, j’utilise régulièrement les applications suivantes
Applicatifs fermés | Applicatifs en cours d’étude | ||||
---|---|---|---|---|---|
§ ARIS BUSINESS DESIGNER | □Oui | □ Non | § 4D | □Oui | □ Non |
§ ARIS MashZone | □Oui | □ Non | § Aurora | □Oui | □ Non |
§ iMovie | □Oui | □ Non | § Accès REFOG admin | □Oui | □ Non |
§ License SAS | □Oui | □ Non | § Accès REFOG admin | □Oui | □ Non |
§ Lightroom | □Oui | □ Non | § Agenda diagnoctic | □Oui | □ Non |
§ Master Collection | □Oui | □ Non | § BUSINESS VENTE(UFB) | □Oui | □ Non |
§ OIE (Note de frais) | □Oui | □ Non | § Cassiopae | □Oui | □ Non |
§ ORACLE (6) | □Oui | □ Non | § Cordination studio | □Oui | □ Non |
§ REFLEX | □Oui | □ Non | § E-risk | □Oui | □ Non |
§ SAGE | □Oui | □ Non | § Essbase | □Oui | □ Non |
§ SAAM (Authorization and Access Management) | □Oui | □ Non | § Global Reporting | □Oui | □ Non |
§ SES-PROD | □Oui | □ Non | § LEXIS NEXIS JURIS CLASSEUR PRO | □Oui | □ Non |
§ Starh 7 | □Oui | □ Non | § JUMP | □Oui | □ Non |
§ Suitcase Fusion 4 | □Oui | □ Non | § IXOS (SAP) | □Oui | □ Non |
§ Toast Titanium | □Oui | □ Non | § ALIS (ORFI) | □Oui | □ Non |
§ Vbank | □Oui | □ Non | § ORFI (2) | □Oui | □ Non |
§ Pivotal | □Oui | □ Non |
22) Certaines de ces applications ne sont-elles utilisées qu’à jour fixe ? Si Oui, Préciser ?
□Oui □Non
………………………………………….
………………………………………….
23) J’utilise ces applications de façon occasionnelle. Préciser lesquelles ?
□Oui □Non
24) Cette utilisation occasionnelle est-elle essentielle et critique pour votre activité ?
□Oui □Non
25) Cette utilisation occasionnelle peut-elle être reportée d’un jour ou deux dans la semaine sans porter préjudice à votre activité ?
□Oui □Non
26) je dispose déjà d’un ordinateur portable professionnel ( ultrabook) ?
□Oui □Non
27) Je dispose déjà d’un téléphone portable professionnel ( iphone) ?
□Oui □Non
28) Mon activité nécessite-t-elle un équipement spécifique pour la réalisation de mon travail ? (Précisez ?)
□Oui □Non
……………………………………………………………………………………………………….
29) Mon lieu de télétravail dispose-t-il d’une connexion internet à haut débit ?
(Veuillez vous assurer que le débit fourni par votre opérateur est suffisant pour vous permettre de télétravailler).
□Oui □Non
30) Mon installation électrique est-elle aux normes ?
□Oui □Non
31) Je dispose de l’espace suffisant pour télétravailler à mon domicile et mon lieu de télétravail est propice au calme et à la concentration ?
□Oui □Non
32) je suis autorisé à exercer mon activité professionnelle sur mon lieu de télétravail (règlement de propriété, clause de location …)
□Oui □Non
33) En cas d’acceptation de ma demande, je m’engage à informer mon assureur de l’exercice de mon activité en télétravail et à disposer d’une assurance « multi-risque habitation »incluant un volet responsabilité civile, pour couvrir les dommages éventuels occasionnés aux tiers.
Salarié demandeur :
Nom et prénom: Date : Signature :
Validation demande | Avis | Commentaires et/ou réserves |
---|---|---|
Manager (N+1)* Nom et signature |
□Oui □Non |
|
Manager du manager (N+2)* Nom et signature |
□Oui □Non |
|
Ressources Humaines Nom et signature |
□Oui □Non |
* sous réserves validation par la RH
Annexe 4 : processus de demande de télétravail
J | Demande du salarié à son manager au moyen du formulaire dûment rempli. Un échange préalable ou concomitant au remplissage du formulaire est souhaitable. Parallèlement, le salarié informe par mail son Gestionnaire de Carrière et son assistant(e) de sa démarche. |
---|---|
J + 10 au plus tard |
Avis hiérarchie : le N+1 et le N+2 du salarié demandeur donnent leur avis quant au passage en télétravail et transmettent le formulaire dûment complété au Gestionnaire de Carrière. En cas d’absence du manager (maladie, congés), ce délai peut être prolongé. En cas d’avis favorable du N+1 et du N+2, la demande d’équipement peut être anticipée. |
J+ 11 à J+20 | Instruction de la demande par la RH. Ce délai peut être prolongé en cas de nécessité d’investigations plus profondes (avis des Services Informatiques sur le caractère exportable ou non des applications utilisées, appréciation de la faisabilité du travail à domicile et pour appréciation des prérequis techniques, avis de la Conformité ou du Contrôle des Risques Opérationnels) etc. |
J+ 11 à J+20 | Parallèlement à l’instruction de la demande par la RH, le manager et le collaborateur peuvent être invités à approfondir leurs réflexions sur :
|
J+ 21 au plus tard (sauf prorogation du délai d’instruction par la RH) | En cas d’avis favorable de la RH, le salarié en est immédiatement informé par tout moyen (mail etc …). Une demande est alors adressée par le manager du salarié demandeur aux services généraux pour équiper le collaborateur des outils indispensables à l’exercice du télétravail. En cas de refus, et si le salarié demandeur le souhaite, un entretien est organisé dans les meilleurs délais entre le salarié, son manager et la RH pour lui expliquer les raisons du refus. |
J+ 30 au plus tard (sauf prorogation du délai d’instruction par la RH) |
La RH formalise les documents d’autorisation au télétravail (avenant au contrat, date d’effet, modalités etc.). Le télétravail ne peut débuter qu’après :
équipement du salarié. |
Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com