Accord d'entreprise "l’avenant n°2 de révision de l’accord d’entreprise sur la base de données économiques sociales et environnementales du 23 novembre 2022" chez JURALLIANCE (Siège)
Cet avenant signé entre la direction de JURALLIANCE et le syndicat CFDT le 2022-11-23 est le résultat de la négociation sur les autres dispositifs d'aménagement du temps de travail.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat CFDT
Numero : T03922002139
Date de signature : 2022-11-23
Nature : Avenant
Raison sociale : JURALLIANCE
Etablissement : 81229736400018 Siège
Temps de travail : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dipositions sur la durée et l'aménagement du temps de travail
ACCORD D'ENTREPRISE RELATIF A LA REORGANISATION DE L'ETABLISSEMENT MECS ACCUEIL ET SOLEL DE MESNAY (2020-06-11)
AVENANT N°1 DE REVISION DE L’ACCORD D’ENTREPRISE SUR LA BASE DE DONNEES ECONOMIQUES SOCIALES (2021-12-22)
ACCORD PORTANT SUR LA REMUNERATION, LE TEMPS DE TRAVAIL ET LE PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE ET SUR L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES ET LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL POUR L’ANNÉE 2021 (2021-12-23)
ACCORD A DURÉE DÉTERMINÉE PORTANT SUR LES MODALITÉS DES CONSULTATIONS RÉCURRENTES DU COMITE SOCIAL ET ÉCONOMIQUE (CSE) ET SUR LES MODALITÉS DE RECOURS A L’EXPERTISE (2021-12-23)
ACCORD D’ENTREPRISE À DURÉE INDETERMINÉE RELATIF AU CONTRAT À DURÉE DETERMINÉE À OBJET DÉFINI (2023-04-10)
ACCORD PORTANT SUR LA REMUNERATION, LE TEMPS DE TRAVAIL ET LE PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE ET SUR L'EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES POUR L’ANNÉE 2023 (2023-07-12)
ACCORD D’ENTREPRISE À DURÉE DETERMINÉE SUR LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL AU SEIN DE L’ASSOCIATION JURALLIANCE (2023-07-12)
Conditions du dispositif temps de travail pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2022-11-23
AVENANT N°2 DE REVISION DE L’ACCORD D’ENTREPRISE SUR LA BASE DE DONNEES ECONOMIQUES SOCIALES ET environnementales
Entre
L’Association Juralliance, dont le siège social est situé 9, rue Chauvin 39600 ARBOIS,
Représentée par Monsieur Xxxx XXXXX, agissant en sa qualité de Directeur Général de l’Association Juralliance
D’une part,
Et
L’organisation syndicale CFDT représentative au sein de l’Association Juralliance, représentée par Madame Xxxx XXXXX, agissant en sa qualité de déléguée syndicale CFDT Santé-sociaux ;
D’autre part,
La base de données économique, sociales et environnementales (BDESE) est un outil très important pour l'employeur et les représentants du personnel.
Cet outil présente toutes les informations, à destination des représentants du personnel, relatives aux grandes orientations stratégiques et à la situation économique et sociale de l'association. C’est l’employeur qui a la charge de les élaborer, transmettre et maintenir à jour. Elle est donc le principal vecteur d'information entre les représentants du personnel et l’association et contribue à leur donner une vision claire et globale de la situation de Juralliance.
Elle est d'une grande utilité pour les délégués syndicaux dans le cadre des négociations obligatoires (salaires, épargne salariale, égalité professionnelle, GEPP, etc.).
Un accord d'entreprise sur la base de données économiques et sociales (BDES) a été négocié et signé entre l'association Juralliance et les organisations syndicales représentatives au sein de l'association, le 11 juillet 2018.
Un avenant n°1 à l’accord d'entreprise sur la base de données économiques et sociales a été signé entre l'association Juralliance et les organisations syndicales représentatives au sein de l'association, le 22 décembre 2021. Celui-ci permettait de revoir l'architecture de la BDES afin de la rendre plus lisible et accessible aux représentants du personnel et d'adapter l'accord aux évolutions de la BDES.
La loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets transforme la BDES en base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE). L'association Juralliance et l'organisation syndicale représentative au sein de l'association en 2022 se sont donc réuni afin de négocier un avenant n°2 à cet accord.
SOMMAIRE
ARTICLE 1 : NIVEAU DE MISE EN PLACE DE LA BDESE 5
ARTICLE 2 : ARCHITECTURE DE LA BDESE 6
ARTICLE 3 : CONTENU DE LA BDESE 7
Article 3.1 : Investissements 7
Article 3.2 : Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes 7
Article 3.3 : Fonds propres, endettement et impôts 7
Article 3.4 : Rémunération des salariés et dirigeants 8
Article 3.5 : Représentation du Personnel et Activités sociales et culturelles 8
Article 3.6 : Flux financiers à destination de l'entreprise 8
Article 3.9 : Informations trimestrielles sur la situation de l’emploi 9
Article 3.10 : Documentation légale, conventionnelle et accords d’entreprise 9
Article 3.11 : Consultation sur les orientations stratégiques 9
Article 3.12 : Consultation sur la situation économique et financière 10
Article 3.13 : Consultation sur la politique sociale 10
Article 3.14 : Information/PV/Avis du CSE 10
ARTICLE 4 : ACTUALISATION DE LA BDESE 11
ARTICLE 5 : SUPPORT ET ACCÈS A LA BDESE 11
Article 5.1. Salariés concernés 11
Article 5.2. Modalités d’accès 12
Article 5.3. Sécurité des accès 12
Article 5.4. Confidentialité des accès et des informations 12
Article 5.5. Formation des bénéficiaires 13
ARTICLE 6: DUREE DE L’ACCORD 13
ARTICLE 7 : COMMISSION DE SUIVI DE LA BDESE-CLAUSE DE RENDEZ-VOUS INTERPRETATION : 13
ARTICLE 8 : MODALITES DE REVISION ET DE DENONCIATION DE L’ACCORD 14
ARTICLE 9 : DEPOT LEGAL ET PUBLICITE DE L’ACCORD 14
ANNEXE 1 : CHARTE DE CONFIDENTIALITE DES INFORMATIONS 15
PREAMBULE
La loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi a introduit une modalité de partage, avec les représentants du personnel, de l’information économique et sociale concernant l’entreprise, à travers la mise en place d’une base de données économique, sociales et environnementales.
L’objectif de cette base est de mettre à disposition des informations nécessaires aux instances représentatives du personnel ainsi qu’aux organisations syndicales représentatives dans l’association afin de leur permettre d’exercer leurs attributions et missions et de mieux comprendre la situation économique et sociale de l’entreprise, facilitant ainsi les échanges constructifs avec la direction de l’Association.
Si l’obligation de mettre en place la BDESE est d’ordre public, sa structure, son fonctionnement, sa présentation, ses modalités d’accès et de mise à jour peuvent être aménagées par accord collectif d’entreprise.
C’est dans cette optique que les parties au présent avenant de révision de l’accord d’entreprise sur la base de données économique, sociales et environnementales ont souhaité se réunir pour renégocier.
OBJET :
L’objet de cet avenant de révision de l’accord d’entreprise sur la base de données économique, sociales et environnementales est d’intégrer la rubrique « environnement » à l’architecture de la BDESE.
Au terme de ces négociations, les parties au présent avenant se sont donc entendues afin d'apporter une ou plusieurs modifications sur :
L’architecture de la BDESE,
Le contenu de la BDESE,
Les modalités de suivi de l’accord,
L’objet de cet avenant est également de définir la structure d’accompagnement des évolutions de la BDESE.
ARTICLE 1 : NIVEAU DE MISE EN PLACE DE LA BDESE
Le présent avenant couvre tous les établissements et services de l’association Juralliance.
ARTICLE 2 : ARCHITECTURE DE LA BDESE
L’architecture de la BDESE sera conforme aux dispositions légales prévues en matière de thèmes obligatoires même si son contenu est adapté aux spécificités d’une association du secteur médico-social. Elle évoluera en fonction de l’évolution des dispositions légales.
La base ventile notamment le contenu du bilan social, les informations spécifiques en vue des consultations sur la politique sociale, la situation économique de l'entreprise et les orientations stratégiques.
Ces informations portent sur les deux années précédentes et l'année en cours.
Les parties conviennent que les informations contenues dans la BDESE seront organisées autour des thèmes obligatoires suivants :
Investissements,
Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes,
Fonds propres, endettement,
Rémunération des salariés et dirigeants,
Représentation du Personnel et Activités sociales et culturelles,
Flux financiers à destination de l'entreprise,
Partenariats,
Environnement.
Au-delà des dispositions légales et réglementaires, de nouvelles rubriques sont créées :
Information trimestrielle,
Documentation légale, conventionnelle et accords d’entreprise,
Consultation sur les orientations stratégiques,
Consultation sur la situation économique et financière,
Consultation sur la politique sociale,
Information/PV/Avis du CSE.
L’essentiel des informations présentées est consolidé au niveau de Juralliance. Sinon leur niveau de regroupement (Pôle, établissement) doit à minima être renseigné.
ARTICLE 3 : CONTENU DE LA BDESE
Article 3.1 : Investissements
Investissement social
Evolution des effectifs
Evolution des emplois, notamment par catégorie professionnelle
Evolution de l'emploi des personnes en situation de handicap
Formation professionnelle continue
Condition de travail
Accidents de travail et de trajet, maladies professionnelles et dépenses en matière de sécurité
Durée et aménagement du temps de travail, absentéisme, Conditions physiques de travail
Organisation et contenu du travail, transformation de l'organisation de travail et dépenses d'amélioration des conditions de travail
Médecin du travail et travailleurs inaptes
Investissement matériel et immatériel
Variation des actifs nets
Evolution des actifs nets
Dépenses R&D
Article 3.2 : Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Indicateurs sur la situation comparée des femmes et des hommes dans l’entreprise
Conditions générales d'emploi
Rémunération et déroulement de carrière
Formation professionnelle continue
Conditions de travail, santé et sécurité au travail
Index de l'égalité professionnelle
Indicateurs relatifs à l’articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale
Congés parentaux
Organisation du temps de travail dans l'association
Stratégie d’action
Article 3.3 : Fonds propres, endettement et impôts
Capitaux propres de l’entreprise
Emprunts et dettes financières dont échéances et charges financières
Taxes
Article 3.4 : Rémunération des salariés et dirigeants
Évolution des rémunérations salariales (Frais de personnel)
Montant des rémunérations (Masse salariale brute annuelle globale et rapport entre la masse salariale annuelle et l’effectif mensuel moyen)
Hiérarchie des rémunérations (montant global des dix rémunérations les plus élevées)
Charge salariale globale
Coût de la mutuelle/prestations complémentaires
Rémunérations accessoires
Avantages sociaux dans l’association
Article 83 – Coût des avantages en nature versés
Article 3.5 : Représentation du Personnel et Activités sociales et culturelles
Représentant du personnel
Composition des instances représentatives du personnel (avec indication de l’appartenance syndicale)
Participation aux élections par collège
Volume global des crédits d’heures et volume global des crédits d’heures utilisés pendant l’année
Nombre de réunions avec les représentants du personnel et les délégués syndicaux pendant l’année
Nombre d’heures consacrées aux différentes réunions du CSE et des commissions
Dates et objets des accords conclus dans l’association pendant l’année
Nombre de salariés ayant bénéficié d’un congé économique social et syndical
Nombre d’entretiens individuels réalisés
Activités sociales et culturelles
Contributions au financement du CSE
Autres dépenses directement supportés par l’association (transport, expertise, vacances…..)
Article 3.6 : Flux financiers à destination de l'entreprise
Aide publiques (aides ou avantages financiers, consentis à l’association, par l’Union européenne, l’État, Collectivité territoriale…)
Exonérations et réductions de cotisations sociales
Mécénat / Dons
Résultats financiers
Chiffre d’affaires
Récapitulatif du résultat comptable
Article 3.7 : Partenariats
Nombre de conventions conclues avec des partenaires
Article 3.8 : Environnement
Politique générale de l’association en matière environnementale
Économie circulaire
Changement climatique
Article 3.9 : Informations trimestrielles sur la situation de l’emploi
Nombre de salariés en CDD
Nombre de journées de travail accomplies par les salariés en CDD
Nombre de salariés en CDI
Nombre de CDI à temps partiel
Nombre de salariés en alternance (contrat de professionnalisation et apprentissage)
Nombre d'intérimaires
Nombre de journées de travail accomplies par les salariés en intérim
Ces informations sont dissociées par sexe et par pôle d’activité (notamment : Pôle hébergement spécialisé, Pôle IME SESSAD, Pôle protection de l’enfance, Pôle ESAT-Foyer-SAVS, Siège).
Article 3.10 : Documentation légale, conventionnelle et accords d’entreprise
Cette rubrique doit comporter notamment :
Les accords d’entreprise de Juralliance en vigueur organisés par ordre alphabétique,
L’archivage des anciens accords qui ne sont plus vigueur rangés par année de signature,
La convention collective 66 mise à jour en janvier de chaque année,
La documentation légale diverse
Article 3.11 : Consultation sur les orientations stratégiques
Le CSE est consulté selon la périodicité prévue par la loi sur les orientations stratégiques et leurs conséquences sur l'activité, l'emploi, l'évolution des métiers et des compétences, l'organisation du travail, le recours à la sous-traitance, à l'intérim, à des contrats temporaires et à des stages. La base de données économique, sociales et environnementales est le support de préparation de cette consultation.
Un support de présentations des orientations stratégiques et de leurs incidences sera mis à disposition dans la rubrique « orientations stratégiques » de la BDESE.
L’avis du CSE sur cette consultation, ainsi que les propositions d’orientations alternatives du CSE, s'il y en a, sont transmis au Conseil d’administration de Juralliance qui formule une réponse argumentée.
La BDESE pourra aussi, à ses différents niveaux, être enrichie d’informations complémentaires.
Article 3.12 : Consultation sur la situation économique et financière
Le CSE est consulté sur ce sujet selon la périodicité prévue dans la loi. La BDESE est le support de préparation de cette consultation. Cette rubrique est composée d’un tableau de correspondance qui permet aux élus de flécher les informations de cette consultation dans les différentes rubriques de la BDESE et il précise la date de transmission des informations.
Il sera complété par tous les documents jugés nécessaires.
Consultation sur la situation économique et financière | |||
---|---|---|---|
Thèmes | Correspondance | Date de dépôt | Date de rendu l’avis du CSE |
Exemple | Rubrique n°X de la BDESE | XX/XX/XX | XX/XX/XX |
Article 3.13 : Consultation sur la politique sociale
Le CSE est consulté sur ce sujet selon la périodicité prévue dans la loi. La base de données économique, sociales et environnementales est le support de préparation de cette consultation. Cette rubrique est composée d’un tableau de correspondance qui permet aux élus de flécher les informations de cette consultation dans les différentes rubriques de la BDESE et il précise la date de transmission des informations.
Il sera complété par tous les documents jugés nécessaires.
Ce tableau est notamment complété par un calendrier social. Ce document est un aide-mémoire du dialogue social des deux années précédentes et de l’année en cours. Il précise l’organisation des concertations sur divers sujets, entre l’employeur, les représentants des syndicats et/ou l'instance de représentation du personnel dans l'entreprise. Il précise également les dates de signatures des différents accords d’entreprise.
Consultation sur la politique sociale | |||
---|---|---|---|
Thèmes | Correspondance | Date de dépôt | Date de l’avis du CSE |
Exemple | Rubrique n°X de la BDESE | XX/XX/XX | XX/XX/XX |
Article 3.14 : Information/PV/Avis du CSE
Informations/rapports remis de manière récurrente par l’employeur en vue de l’organisation d’une réunion plénière ou après celle-ci. Il en va de même pour les commissions du CSE,
Archivage des Procès-verbaux du CSE,
Archivage des avis et délibérations du CSE.
ARTICLE 4 : ACTUALISATION DE LA BDESE
La BDESE constitue un outil de la mise à disposition et la transmission des informations données aux représentants du personnel, aux délégués syndicaux, représentants syndicaux au CSE et secrétaires de section syndicale.
Les informations contenues dans la BDESE sont régulièrement mises à jour, au moins dans le respect des périodicités prévues par le code du travail.
Lorsque l’employeur a déposé l’ensemble des documents d’information dans le cadre de la procédure d’information/consultation, une notification spécifique via l’outil BDESE est adressée aux bénéficiaires concernés par la consultation, c’est le point de démarrage du délai légal de consultation.
Afin de favoriser le dialogue social et de travailler en cohérence avec les représentants du personnel, l’employeur s’engage à porter une vigilance particulière à la date de dépôt des documents en période de congés estivaux.
Cette mise à disposition des informations dans la BDESE vaut communication au CSE ainsi qu’aux organisations syndicales représentatives (sous réserve des dispositions précédentes).
Quand l’actualisation des données de la BDESE ne concerne pas une procédure d’information/consultation du CSE, les membres de la BDESE sont informés par envoi de mail avec accusé de réception.
ARTICLE 5 : SUPPORT ET ACCÈS A LA BDESE
Le choix a été fait d’une BDESE informatisée. Ainsi la BDESE est une application informatique qui repose sur un système d’archivage électronique. Elle devra se conformer aux dispositions légales de RGPD.
La mise en œuvre de la BDESE sera évolutive, notamment du point de vue des solutions technologiques la supportant.
Elle est administrée et complétée par Juralliance.
Article 5.1. Salariés concernés
La BDESE est accessible pour :
La délégation du personnel membre du CSE,
Les délégués syndicaux ou secrétaires de sections syndicales,
Les représentants syndicaux au CSE,
Les représentants de sections syndicales désignées selon les dispositions légales,
Les inspecteurs du travail de la DREETS territorialement compétents,
Les personnels de Juralliance responsable de compléter les données de la BDESE (DRH, assistant et secrétaire RH, DAF et RAF…).
L’accès à la BDESE est autorisé pour la durée pendant laquelle le salarié concerné bénéficie d’un mandat. L’accès est donc retiré automatiquement en cas de perte de mandat, quel qu’en soit le motif.
Article 5.2. Modalités d’accès
Les principes suivants sont constants dans les évolutions à venir de la BDESE :
La BDESE est accessible informatiquement par le biais d’un dossier informatique partagé en tout lieu au moyen d’une connexion internet sécurisée par l’authentification renforcée.
La BDESE permet l’export des données sous format PDF (portable document format) et ne peuvent faire l’objet d’un usage conduisant à une altération du document initial tant dans sa forme que dans son contenu. Elles peuvent être consultées et imprimées.
La BDESE n’est accessible que pour les membres définis ci-dessus.
La BDESE est accessible en permanence aux membres définis ci-avant, sauf dans l’hypothèse où des opérations de maintenance et/ou des évolutions majeures auront lieu. En cas d’arrêt d’une durée d’au moins 24 heures, les consultations en cours verront leurs délais décalés, à l’envoi d’un courriel informant du rétablissement de la connexion, de l’équivalent de la durée en jours ouvrés de l’arrêt, arrondie à la journée supérieure.
La direction générale est responsable de la mise en œuvre de la BDESE et de ses évolutions.
La traçabilité des connexions ne peut être utilisée que pour former et/ou accompagner les bénéficiaires.
Les bénéficiaires pourront se connecter sur un poste informatique personnel ou mis à disposition dans un établissement de Juralliance sous réserve de disponibilité.
Article 5.3. Sécurité des accès
Étant donné l’importance stratégique et la confidentialité des informations contenues dans la BDESE, la direction générale met en œuvre les solutions et dispositions garantissant le meilleur niveau de sécurité.
Elle veillera notamment aux choix concernant la sécurité, la disponibilité, l’hébergement et l’exploitation de cette source d’informations.
Article 5.4. Confidentialité des accès et des informations
Les accès aux données de la BDESE sont strictement réservés aux seules personnes autorisées. L’identifiant et le mot de passe sont attribués individuellement. Ils ne sauraient être communiqués à qui que ce soit.
Le bénéficiaire de la BDESE assure la protection des supports (impression ou supports informatiques) sur lesquels il aurait pu enregistrer les informations extraites.
L’accès à la BDESE s’accompagne d’une obligation stricte de discrétion sur les informations pour les personnes y ayant accès (article L2323-7-2 dernier alinéa). Elles ne doivent pas être communiquées à des tiers.
Une charte est signée avant l’accès aux données par tout utilisateur. Elle doit être signée après chaque élection professionnelle. Cette charte figure à l’annexe du présent avenant.
Les informations figurant dans la BDESE qui revêtent un caractère confidentiel sont présentées comme telles par la direction. La durée du caractère confidentiel est précisée sur le document.
Les documents présentant un caractère fort de confidentialité comportent au moment de la consultation et de l’impression un filigrane.
Article 5.5. Formation des bénéficiaires
Les bénéficiaires reçoivent collectivement une formation par la direction, à la connexion à la BDESE accompagnée d’une notice d’utilisation leur expliquant comment se connecter et comment utiliser la BDESE.
Cette formation est renouvelée au moins à chaque élection professionnelle. En cas de besoin, un temps d’accompagnement d’un ou plusieurs utilisateurs peut être prévu par la direction en cours de mandat.
ARTICLE 6: DUREE DE L’ACCORD
Le présent avenant est conclu pour une durée indéterminée. Il prend effet à compter de la date de signature de l’avenant le 23 novembre 2022.
ARTICLE 7 : COMMISSION DE SUIVI DE LA BDESE-CLAUSE DE RENDEZ-VOUS INTERPRETATION :
Une commission de suivi du présent accord est constituée et composée :
du délégué syndical de chacune des organisations syndicales représentatives au sein de Juralliance ou du représentant syndical au CSE de chaque organisation syndicale représentative au sein de Juralliance,
d’un membre élu du CSE désigné durant la réunion plénière du CSE précédant la commission,
de l’employeur ou son représentant. Celui-ci peut se faire assister par un collaborateur appartenant à l’association, sous réserve qu’ensemble, ils ne soient pas en nombre supérieur à celui des représentants du personnel,
Cette commission se réunit une fois par an ou plus, à la demande écrite de plusieurs utilisateurs dans le respect d’un délai maximum d’un mois. Cette commission veille à l’application de l’accord et examine les conditions dans lesquelles la BDESE pourra être enrichie, seront également traitées les éventuelles difficultés d’application et seront étudiées, le cas échéant, toutes solutions pour améliorer l’application du présent accord.
Si des litiges apparaissent au sujet de la BDESE, que ce soit au niveau de son contenu ou de ses modalités d’accès, ils sont portés devant la commission de suivi.
L’interprétation est donnée sous forme d’une note explicative adoptée et signée par toutes les parties signataires du présent accord, accord auquel elle est annexée. Les travaux de la commission de suivi seront présentés régulièrement pour information au CSE.
ARTICLE 8 : MODALITES DE REVISION ET DE DENONCIATION DE L’ACCORD
Chaque partie signataire pourra demander la révision de l'accord et de son avenant selon les modalités prévues par la loi.
Le présent accord et son avenant peuvent être dénoncés à tout moment par l'une ou l'autre des parties signataires en respectant le préavis légal et dans un minimum de trois mois. La dénonciation s'effectue dans les conditions prévues par la loi.
ARTICLE 9 : DEPOT LEGAL ET PUBLICITE DE L’ACCORD
Le présent avenant est réalisé en 8 exemplaires originaux. Il sera, à la diligence de l’Association Juralliance, adressé en un exemplaire au Secrétariat du greffe du Conseil des Prud’hommes ayant dans son ressort le lieu où les parties ont conclu leurs accords par Lettre Recommandée avec demande d’Avis de Réception.
Le présent avenant doit également être déposé sur la plateforme en ligne Télé Accords. Ce dépôt vaut dépôt auprès de la direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (Dreets, ex-Direccte) géographiquement compétente. Le dépôt en ligne concerne les documents suivants :
Version intégrale du texte signée des parties au format PDF,
Copie du courrier, du mail, du récépissé ou d'un avis de réception daté notifiant le texte à l'ensemble des organisations représentatives à l'issue de la procédure de signature,
Version de l'accord au format docx sans nom/prénom/paraphe ou signature d’une personne physique destinée à être publiée,
Liste et adresse des établissements et services de Juralliance.
Le personnel est informé du présent avenant en réunion d’équipe et par voie d’affichage. La direction communiquera en l’état ce présent avenant auprès de l’ensemble des unités de travail et de l’ensemble des chefs de service et directeur, représentants du personnel et salariés concernés.
Fait à Arbois, le 23 novembre 2022, en 8 exemplaires.
Faire précéder les signatures des noms, prénoms et qualité des signataires et de la mention manuscrite "lu et approuvé"
Représentant de l’Association Juralliance :
Les délégués syndicaux :
Pour la CFDT :
ANNEXE 1 : CHARTE DE CONFIDENTIALITE DES INFORMATIONS
La présente charte de confidentialité des conformations est admise par toute personne utilisatrice de la BDESE. En effet, certaines informations sont sensibles. Chaque personne qui veut consulter des données dans la base de données économique, sociales et environnementales (« BDESE») s’engage préalablement sur le respect de la confidentialité.
Certaines informations peuvent, après consultation des instances, perdre leur caractère de confidentialité. D’autres informations conservent le caractère confidentiel et sont présentées comme telles par l’employeur dans la BDESE. Ainsi, par exemple, des documents relatifs à la gestion prévisionnelle ou certaines données financières peuvent avoir ce degré de confidentialité. La durée de confidentialité est précisée.
C’est l’employeur qui décide d’attribuer ou pas un caractère confidentiel aux informations qu’il délivre. Toutefois, dans le cadre du maintien du dialogue social, une ou plusieurs organisations syndicales représentatives peuvent donner un avis sur le classement confidentiel d’une information particulière.
La confidentialité ne peut porter que sur les informations réellement confidentielles. L’employeur indique précisément sur quelles informations la confidentialité porte, ainsi que la durée.
Lorsque des informations confidentielles sont présentées comme telles par l’employeur dans la base de données, selon les règles de droits, il précise la durée du caractère confidentiel de ces informations, que les personnes ayant accès à la base sont tenues de respecter.
En conséquence, le signataire de la présente charte s’engage :
A prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver le caractère confidentiel des informations auxquelles il a accès dans le cadre de son utilisation de la BDESE.
A ne pas révéler, publier ou transmettre à un tiers, directement ou indirectement, tout ou partie de ces informations confidentielles, sans le consentement préalable du bureau de l’association ou de la direction générale, sous quelque forme que ce soit.
A assurer la protection des supports (impression ou supports informatiques) sur lesquels il aurait pu enregistrer les informations confidentielles extraites.
Utilisateur :
NOM : Prénom : Date : Signature :
ANNEXE 2 : RÉFÉRENTIELS DES ARTICLES ET TEXTES DE LOI APPLICABLE AU MOMENT DE LA SIGNATURE DU PRÉSENT AVENANT
Loi n° 2013-504 du 14 juin 2013 relative à la sécurisation de l’emploi
Décret n° 2013-1305 du 27 décembre 2013 relatif à la base de données économiques et sociales et aux délais de consultation du comité d’entreprise et d’expertise
Circulaire DGT 2014/1 du 18 mars 2014 relative à la base de données économiques et sociales et aux délais de consultation du comité d’entreprise et d’expertise
Ordonnance n° 2017-1718 du 20 décembre 2017 visant à compléter et mettre en cohérence les dispositions prises en application de la loi n° 2017-1340 du 15 septembre 2017 d'habilitation à prendre par ordonnances les mesures pour le renforcement du dialogue social
Décret n° 2017-1819 du 29 décembre 2017 relatif au comité social et économique
LOI n°2018-771 du 5 septembre 2018 - art. 104 (V)
LOI n°2021-1104 du 25 août 2021 - art. 41 - La loi « Climat et Résilience » fait évoluer la BDES en BDESE (base de données économiques, sociales et environnementales).
Décret n° 2022-678 du 26 avril 2022.
Article L2312-18 du Code du Travail « Une base de données économiques, sociales et environnementales rassemble l'ensemble des informations nécessaires aux consultations et informations récurrentes que l'employeur met à disposition du comité social et économique. Ces informations comportent en particulier l'ensemble des indicateurs relatifs à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, notamment sur les écarts de rémunération et de répartition entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes définies à l'article L. 23-12-1 du code de commerce, et les informations sur la méthodologie et le contenu des indicateurs prévus à l'article L. 1142-8 du présent code. Les éléments d'information transmis de manière récurrente au comité sont mis à la disposition de leurs membres dans la base de données et cette mise à disposition actualisée vaut communication des rapports et informations au comité, dans les conditions et limites fixées par un décret en Conseil d'Etat. Lorsque les dispositions du présent code prévoient également la transmission à l'autorité administrative des rapports et informations mentionnés au deuxième alinéa, les éléments d'information qu'ils contiennent sont mis à la disposition de l'autorité administrative à partir de la base de données et la mise à disposition actualisée vaut transmission à cette autorité.» |
Article L2312-21 du Code du Travail Un accord d'entreprise conclu dans les conditions prévues au premier alinéa de l'article L. 2232-12 ou, en l'absence de délégué syndical, un accord entre l'employeur et le comité social et économique, adopté à la majorité des membres titulaires de la délégation du personnel du comité, définit : 1° L'organisation, l'architecture et le contenu de la base de données économiques, sociales et environnementales ; 2° Les modalités de fonctionnement de la base de données économiques, sociales et environnementales, notamment les droits d'accès et le niveau de mise en place de la base dans les entreprises comportant des établissements distincts, son support, ses modalités de consultation et d'utilisation. La base de données comporte au moins les thèmes suivants : l'investissement social, l'investissement matériel et immatériel, l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l'entreprise, les fonds propres, l'endettement, l'ensemble des éléments de la rémunération des salariés et dirigeants, les activités sociales et culturelles, la rémunération des financeurs, les flux financiers à destination de l'entreprise et les conséquences environnementales de l'activité de l'entreprise. L'accord peut également intégrer dans la base de données les informations nécessaires aux négociations obligatoires prévues à l'article L. 2242-1, au 1° de l'article L. 2242-11 ou à l'article L. 2242-13 et aux consultations ponctuelles du comité social et économique prévues à l'article L. 2312-8 et à la sous-section 4. L'organisation, l'architecture, le contenu et les modalités de fonctionnement de la base de données sont tels qu'ils permettent au comité social et économique et, le cas échéant, aux délégués syndicaux d'exercer utilement leurs compétences. A défaut d'accord prévu à l'alinéa premier, un accord de branche peut définir l'organisation, l'architecture, le contenu et les modalités de fonctionnement de la base de données économiques, sociales et environnementales dans les entreprises de moins de trois cents salariés.s » |
Article L2312-36 du Code du Travail « En l'absence d'accord prévu à l'article L. 2312-21, une base de données économiques, sociales et environnementales, mise régulièrement à jour, rassemble un ensemble d'informations que l'employeur met à disposition du comité social et économique. La base de données est accessible en permanence aux membres de la délégation du personnel du comité social et économique ainsi qu'aux membres de la délégation du personnel du comité social et économique central d'entreprise, et aux délégués syndicaux. Les informations contenues dans la base de données portent sur les thèmes suivants : 1° Investissements : investissement social (emploi, évolution et répartition des contrats précaires, des stages et des emplois à temps partiel, formation professionnelle, évolution professionnelle et conditions de travail), investissement matériel et immatériel et, pour les sociétés mentionnées aux I et II de l'article L. 225-102-1 du code du commerce, les informations en matière environnementale présentées en application du III du même article ; 2° Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l'entreprise : diagnostic et analyse de la situation comparée des femmes et des hommes pour chacune des catégories professionnelles de l'entreprise en matière d'embauche, de formation, de promotion professionnelle, de qualification, de classification, de conditions de travail, de sécurité et de santé au travail, de rémunération effective et d'articulation entre l'activité professionnelle et la vie personnelle et familiale, analyse des écarts de salaires et de déroulement de carrière en fonction de l'âge, de la qualification et de l'ancienneté, évolution des taux de promotion respectifs des femmes et des hommes par métiers dans l'entreprise, part des femmes et des hommes dans le conseil d'administration ; 3° Fonds propres et endettement ; 4° Ensemble des éléments de la rémunération des salariés et dirigeants ; 5° Activités sociales et culturelles ; 6° Rémunération des financeurs ; 7° Flux financiers à destination de l'entreprise, notamment aides publiques et crédits d'impôts ; 8° Sous-traitance ; 9° Le cas échéant, transferts commerciaux et financiers entre les entités du groupe ; 10° Conséquences environnementales de l'activité de l'entreprise. Ces informations portent sur les deux années précédentes et l'année en cours et intègrent des perspectives sur les trois années suivantes. Le contenu de ces informations ainsi que les modalités de fonctionnement de la base sont déterminés par un décret en Conseil d'Etat, le contenu pouvant varier selon que l'effectif de l'entreprise est inférieur ou au moins égal à trois cents salariés. Les membres de la délégation du personnel du comité social et économique, du comité social et économique central d'entreprise et les délégués syndicaux sont tenus à une obligation de discrétion à l'égard des informations contenues dans la base de données revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles par l'employeur.» |
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