Accord d'entreprise "Accord collectif d'entreprise relatif à la négociation annuelle obligatoire" chez HILL'S PET NUTRITION SNC (Siège)
Cet accord signé entre la direction de HILL'S PET NUTRITION SNC et les représentants des salariés le 2022-02-21 est le résultat de la négociation sur le droit à la déconnexion et les outils numériques, le temps-partiel, le système de primes, divers points, les dispositifs de prévoyance, le système de rémunération, le temps de travail, les augmentations de salaire (ou diminuton / gel des salaires), la qualité de vie au travail et l'équilibre pro perso.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et les représentants des salariés
Numero : T00622006429
Date de signature : 2022-02-21
Nature : Accord
Raison sociale : HILL'S PET NUTRITION SNC
Etablissement : 35293235400033 Siège
Vie professionnelle : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif vie professionnelle pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-02-21
Accord collectif d’entreprise relatif à la Négociation annuelle obligatoire 2022 |
Entre :
La société Hill’s Pet Nutrition SNC dont le siège social est situé 955 route des Lucioles à Sophia Antipolis, représentée par Monsieur , en sa qualité de Gérant
D'une part,
Et
L'organisation syndicale CFE-CGC représentée par son délégué syndical, Monsieur
D'autre part,
Conformément aux dispositions de l'article L. 2242-1 du Code du travail, la Direction de l’entreprise a engagé la négociation périodique obligatoire portant :
sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée ;
sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et la qualité de vie au travail.
Dans ces conditions, s’est tenue le 17 décembre 2021 une réunion préparatoire au terme de laquelle a été conclu un accord fixant :
le lieu et le calendrier des réunions de négociation ;
les informations remises aux parties à la négociation et la date de leur remise ;
les modalités de déroulement de la négociation.
La Direction de l’entreprise et le délégué syndical, accompagné de deux membres de la section syndicale, membres du C.S.E, se sont rencontrées au cours de deux réunions, tenues les 14 janvier et 3 février 2022.
Au terme de ces négociations, les parties ont convenu des dispositions suivantes :
Art. 1er. – Champ d’application
Le présent accord concerne l'ensemble des salariés de la société.
Art. 2. – Durée
Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de douze mois, à savoir pour la période du 1er avril 2022 au 31 mars 2023.
À cette dernière date, il prendra automatiquement fin sans autres formalités et sans se transformer en accord à durée indéterminée, sauf pour les points pour lesquels le présent accord précise expressément qu’il s’agit d’une disposition à durée indéterminée.
Art. 3. – Objet
L'objet du présent accord est relatif à :
la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée ;
l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et la qualité de vie au travail.
Art. 4. La rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée
Art. 4.1 - Salaires effectifs
4.1.1 – L’enveloppe globale des augmentations de salaire applicable au 1er avril 2022 représente une augmentation totale de 2,5% incluant les augmentations de salaire au mérite, les ajustements spécifiques et/ou promotions.
L’entreprise tient à souligner que l’enveloppe des augmentations de salaire 2022 a été déterminée comme chaque année à partir des études faites par les cabinets extérieurs spécialisés mandatés par le Groupe.
La grille salariale applicable à la France en 2022 reste identique à la grille salariale 2021.
Les modalités de répartition des augmentations de salaire s’effectuent selon les modalités habituelles définies ci-dessous :
Les augmentations de salaire sont :
- des augmentations individuelles ;
- des augmentations qui dépendent de la performance du collaborateur ;
- des augmentations qui dépendent du positionnement du collaborateur dans les grilles de salaire de la société.
Le principe étant qu’un collaborateur ayant une bonne évaluation de ses performances et étant placé en début de la grille salariale puisse prétendre à une forte augmentation de salaire. A l’inverse, un individu ayant obtenu une bonne évaluation de ses performances et étant déjà très avancé dans la grille salariale, pourra prétendre à une augmentation plus modérée de son salaire.
Les augmentations de salaire ne sont pas systématiques et selon la situation du collaborateur (performance/positionnement sur la grille), il se peut qu’un individu ne perçoive aucune augmentation sur une année donnée.
Les parties conviennent qu’une prime exceptionnelle sera attribuée en avril 2022 aux collaborateurs ayant une bonne performance ou une très bonne performance (SP ou VP), se situant au Q4 ou au-dessus (AM) du maximum de leur grade et n’étant éligible à aucune augmentation. Cette prime sera équivalente à 1% du salaire de base annuel du salarié concerné.
La société précise que, chaque année, un certain nombre de rattrapages a lieu afin de maintenir la cohérence de sa politique de rémunération.
Par ailleurs, la prime d’ancienneté prévue par les dispositions conventionnelles, continuera à ne pas être prise en compte pour le calcul du positionnement dans la grille salariale annuelle pour ces salariés. Par contre, la prime d’ancienneté continuera d’être intégrée au salaire de base pour le calcul du bonus annuel.
4.1.2. - Indépendamment du salaire mensuel de base, l’ensemble des collaborateurs continuera de percevoir, dans les conditions et selon les modalités résultant de toute norme collective applicable au sein de l’entreprise, en fonction des sujétions auxquelles il sera soumis et de leurs conditions d’octroi, les primes et indemnités suivantes :
- Gratification de fin d'année;
- Prime d'ancienneté
- Bonus
- Prime d’indemnité d’occupation du domicile à des fins professionnelles
4.1.3 – La valeur faciale des chèques déjeuners reste valorisée à un montant de 9,25 euros au 1er avril 2022.
La répartition entre employeur et salarié reste donc fixée comme suit:
5,55 € par ticket seront à la charge de l’employeur
3,70 € par ticket seront à la charge du salarié.
Il est rappelé que pour être exonérée de cotisations de Sécurité sociale, la contribution patronale au financement de l’acquisition des titres-restaurant doit respecter deux limites :
être comprise entre 50 et 60 % de la valeur nominale du titre,
ne pas excéder 5,69 € (en 2022).
4.1.4 - Bonus annuel
Le salaire de base pris en compte pour le calcul de la partie annuelle du bonus continuera d’intégrer les primes d’ancienneté.
La Société prend l’engagement de communiquer chaque année, au moment des évaluations annuelles, sur la grille d’attribution du bonus annuel en fonction de l’atteinte des objectifs individuels. Chaque manager évoquera ce point de manière individuelle avec ses collaborateurs.
4.1.5 – Indemnité compensatrice pour occupation du domicile à des fins professionnelles
L’entreprise rappelle que cette prime est octroyée à l’ensemble des équipes commerciales qui relèvent de cette configuration d’occupation du domicile :
les Responsables Régionaux,
les Directeurs Régionaux des Ventes
et également les Associés aux Affaires Vétérinaires ou Responsables du développement Vétérinaire.
En cas d’absence assimilée à du temps de travail effectif, inférieure ou égale à 6 mois, la prime reste due. Ainsi, elle est maintenue intégralement dans le cas d’un congé maternité.
Le montant de cette indemnité restera fixé à 65 € brut par mois lors de la durée d’application du présent accord.
4.1.6 - Budget des œuvres sociales et culturelles du Comité Social et Economique (CSE).
Les parties conviennent que le budget du CSE dédié aux œuvres sociales et activités culturelles restera basé sur le coefficient multiplicateur de 1% de la masse salariale de l’exercice en cours, après avoir été augmenté de 0,88 % à 1 % en 2021.
Par ailleurs, l’entreprise consent à réaliser à titre exceptionnel un versement de 700 euros sur le budget des œuvres sociales, au comité social et économique, en avril 2022.
Enfin, il est rappelé que le CSE s’est engagé à transférer l’excédent annuel du budget de fonctionnement 2021 sur le budget des œuvres sociales et culturelles, dans la limite de 10%, conformément à l’article R. 2315-31-1 du Code du travail.
Art. 4.2 – Durée effective et organisation du temps de travail
4.2.1 - Durée du travail
La durée du travail effectif telle qu'elle résulte de l'horaire collectif hebdomadaire de travail en vigueur reste fixée à 36 heures conformément aux dispositions de l'accord d'entreprise portant sur le temps de travail conclu le 16 juillet 2012.
4.2.2 – Organisation du temps de travail
Les modalités d'organisation de la durée du travail fixées en application de l'accord d'entreprise du 16 juillet 2012 et ses avenants sont maintenues.
Par ailleurs, la Société s’engage à étudier attentivement les demandes qui lui seraient adressées en vue de la prolongation d’une réduction du temps de travail à la suite d’un congé parental et à y donner son accord pour une durée déterminée lorsque cette demande est conciliable avec les impératifs d’organisation du service concerné.
Il est entendu que, pour toute personne de l’équipe commerciale amenée à travailler à temps partiel, un ajustement des objectifs sera effectué pour tenir compte de cette réduction de temps de travail.
Art. 4.3 Intéressement, participation et épargne salariale
Un accord de participation ainsi qu’un plan d’épargne entreprise ont été signés le 16 avril 2009.
Afin d’accompagner l’effort d’épargne des salariés dans le plan d’épargne entreprise, par accord à durée déterminée du 19 février 2021, un abondement sur la participation de l'exercice 2020 a été mis en place pour tous versements réalisés par les salariés dans le fond commun de placement D - Actionnariat colgate.
Cet abondement de 100 % va être renouvelé pour une nouvelle durée d’une année et le plafond de l’abondement va être relevé de 110 euros bruts à 700 euros bruts. A cette fin, un nouvel avenant à l’accord sur le plan d’épargne entreprise sera parallèlement signé entre les parties.
Art. 5. L’égalité entre les hommes et les femmes et la qualité de vie au travail
Art. 5.1 – Articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés
Art.5.1.1
Les parties conviennent qu’un point dédié à l’organisation et à la charge du travail sera à nouveau effectué lors des entretiens annuels 2022 avec chaque collaborateur.
L’approche sera formalisée au travers d’un questionnaire intitulé « Entretien Annuel » permettant à chacun de s’exprimer et servant de bases aux analyses qui en découlent.
L’issue des différents entretiens menés sur ce sujet fera l’objet d’une remontée d’informations formelle au service des ressources humaines et une réunion de travail avec l’équipe managériale se tiendra en fin d’année afin le cas échéant de mettre en place de nouvelles mesures.
Il est rappelé que, dans le cadre de la volonté de la Société de favoriser une certaine flexibilité dans l’organisation du travail afin de faire face à certaines situations exceptionnelles, permettre une meilleure conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle et ainsi favoriser la qualité de vie au travail, les Parties signataires ont mis en place, dans un premier temps, un accord d’entreprise à durée déterminée du 28 mars 2017, à titre d’expérimentation, concernant un dispositif de télétravail occasionnel, puis, dans un second temps, un accord d’entreprise à durée indéterminée du 18 décembre 2017, modifié par avenant du 21 février 2020, fixant les modalités de la mise en place du télétravail sur le long terme.
Suite au recours massif au télétravail dans le cadre du contexte épidémique de la COVID-19, la Société a souhaité s’appuyer sur les retours d’expériences issus de cette période exceptionnelle pour mettre à jour avec les partenaires sociaux son accord d’entreprise du 18 décembre 2017, modifié par avenant du 21 février 2020.
Ainsi, à l’issue des négociations en cours, un nouvel accord d’entreprise sur le télétravail occasionnel devrait porter révision et se substituer en toutes ses dispositions, à l’accord d’entreprise du 18 décembre 2017 relatif à la mise en place du télétravail occasionnel, tel que modifié par l’avenant du 21 février 2020. Ce nouvel accord devrait prendre effet le 1er avril 2022 pour une durée indéterminée.
Art 5.1.2
Afin d’accompagner les collaborateurs confrontés au décès de leur chat ou leur chien, la Société accordera une demi-journée de congé sur présentation d’un justificatif du vétérinaire.
Cette demi-journée de congé devra être prise le jour de l'événement en accord avec le manager du collaborateur.
Art. 5.2 – Egalité professionnelle femme/homme
L’accord d’entreprise du 18 février 2021 relatif à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes reste applicable.
Art. 5.3. - Possibilité pour les salariés à temps partiel, ou dont la rémunération ne peut être déterminée, selon un nombre d’heures travaillées, de cotiser sur la base d’un temps plein pour l’assurance vieillesse et éventuelle prise en charge par l’employeur du supplément de cotisations
Aussi, les parties ne conviennent d’aucune disposition quant à ce thème.
Art. 5.4 – Lutte contre toute discrimination en matière de recrutement, d’emploi et d’accès à la formation professionnelle
L’organisation syndicale n’a aucune demande particulière concernant ce thème.
Aussi, les parties ne conviennent d’aucune disposition quant à ce thème.
Art. 5.5 – Insertion professionnelle et maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés
Les parties conviennent que la Société poursuit les engagements suivants en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés :
maintien des actions annuelles de sous-traitance : mise sous pli de la facturation clients ;
poursuite d’un contrat annuel auprès d’une entreprise adaptée : contrat annuel de nettoyage et d’entretien des locaux ;
poursuite de la mise à disposition de personnel ayant la reconnaissance de travailleurs handicapés par l’intermédiaire des ESAT.
Par ailleurs, la Société précise qu’un référent Handicap a été désigné en 2021. Ce référent est chargé d’orienter, d’informer et d’accompagner les personnes en situation de handicap.
Art.5.6. - Prévoyance et couverture complémentaire de frais de santé
S’agissant de la garantie frais de santé (mutuelle), suite à l’augmentation de 15 % des cotisations appliquées par l’assureur en raison d’un déséquilibre important du régime à effet au 1er janvier 2022, la part patronale a été réévaluée de 72,72 € à 83,75€ par mois quel que soit le type de contrat souscrit, le solde de la cotisation étant à la charge du salarié.
Le montant des cotisations salariales est rappelé dans le tableau ci-dessous :
2022 | PMSS | Taux | Montant total | Part employeur | Part salarié |
Isolé | 3428 | 2,74 % | 93,82 € | 83,75 € | 10,07 € |
1 adulte + 1 enfant | 3428 | 4,12 % | 141,13 € | 83,75 € | 57,38 € |
Famille | 3428 | 6,26 % | 214,46 € | 83,75 € | 130,70 € |
Total | Part Employeur | Part salarié | |
Assistance - montant forfaitaire HT | 0,83 € | 0,74 € | 0,09 € |
S’agissant de la garantie prévoyance, suite à l’augmentation de 5 % des cotisations appliquées par l’assureur en raison d’un déséquilibre du régime à effet au 1er janvier 2022, le montant des cotisations salariales et patronales est indiqué dans le tableau ci-dessous :
2022 | Taux Global |
Taux employeur | Taux salarié |
Tranche 1 | 2,34 % | 1,71 % | 0,63 % |
Tranche 2 | 2,39 % | 1,26 % | 1,13 % |
Tranche 3 | 2,39 % | 1,26 % | 1,13 % |
Art.5.7. – Droit d’expression
L’organisation syndicale n’a aucune demande particulière concernant ce thème.
Aussi, les parties ne conviennent d’aucune disposition quant à ce thème.
Art.5.8. – Droit à la déconnexion
Les parties ont signé un accord sur le thème du droit à la déconnexion le 28 mars 2017 ayant pour objet de réguler l’utilisation des outils numériques afin d’assurer le respect, d’une part, des temps de repos et de congés des salariés de l’entreprise et, d’autre part, de leur vie personnelle et familiale avec leurs contraintes professionnelles et de préserver leur santé.
Les partenaires sociaux ne font part d’aucune volonté de voir cet accord renégocié.
Art. 5.9. - La mobilité des salariés
Les parties ont engagé une réflexion depuis 2020 sur la mise en place de mesures visant à améliorer la mobilité des salariés entre leur domicile et leur lieu de travail et inciter à l’usage de modes de transports vertueux, notamment grâce à la mise en place d’un forfait mobilités durables, tel qu’il est envisagé par la loi d’orientation des mobilités publiée le 26 décembre 2019.
Un accord d’entreprise à durée déterminée a été signé le 19 février 2021, il est applicable du 1er avril 2021 au 31 mars 2022.
Les partenaires sociaux dressent un bilan positif de cette mise en place et décident de renouveler cet accord dans les mêmes termes pour une nouvelle durée d’une (1) année, soit jusqu’au 31 mars 2023.
Art. 5.10. - Départ à la retraite
Afin d’accompagner les salariés sur le sujet du départ en retraite, les parties conviennent d’organiser chaque année par le biais de Malakoff Humanis :
une réunion d’information retraite collective pour l’ensemble des salariés
un rappel sur la possibilité d’obtenir un Entretien Information Retraite auprès de Malakoff Humanis pour les salariés de 45 ans et plus.
Ces prestations gratuites ont pour objectif d’apporter de l’information et du conseil aux salariés.
L’entretien individuel Information Retraite permet notamment :
de faire le point sur les droits du salarié dans les différents régimes obligatoires de retraite
de connaître sa date de départ à la retraite
d’obtenir une estimation du futur montant de sa retraite
d’anticiper son avenir en fonction des dispositifs actuels
de poser des questions à un expert
La Direction étudiera les autres actions existantes et proposées par Malakoff Humanis afin d’accompagner au mieux les salariés proches de leur droit de départ à la retraite.
Art. 6 – Adhésion
Conformément aux dispositions légales, une organisation syndicale non signataire pourra adhérer au présent accord.
Cette adhésion devra être notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception aux signataires du présent accord et fera l’objet d’un dépôt par la Direction selon les mêmes formalités de dépôt que le présent accord.
Art. 7 - Révision de l’accord
Toute personne habilitée par les dispositions légales à demander la révision de tout ou partie du présent accord, pourra le faire selon les modalités suivantes :
toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires ou adhérentes et comporter outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement,
le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de trois mois suivant la réception de cette lettre, les parties devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte.
Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord ou à défaut seront maintenues.
Les dispositions de l’avenant portant révision, se substitueront de plein droit à celles du présent accord qu’elles modifient, soit à la date expressément prévue soit à défaut, à partir du jour qui suivra son dépôt auprès du service compétent.
Art. 8 - Interprétation de l’accord
Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 15 jours suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent accord.
Les avenants interprétatifs de l’accord sont adoptés à l’unanimité des signataires de l’accord.
Les avenants interprétatifs doivent être conclus dans un délai maximum de six semaines suivant la première réunion de négociation. A défaut, il sera dressé un procès-verbal de désaccord.
Jusqu'à l'expiration de la négociation d'interprétation, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure.
Art. 9 – Publicité
Un exemplaire sera remis à chacun des signataires.
Le présent procès-verbal sera déposé en ligne sur la plateforme de télé-procédure du ministère du travail « TéléAccords » en 2 exemplaires : une version signée des parties et une version publiable anonymisée.
Un exemplaire original sera déposé au Conseil de prud'hommes de Grasse.
Enfin, le présent accord sera porté à la connaissance des collaborateurs par l'envoi d'un courrier électronique et mis à disposition sur l’espace de partage de documents ‘Google Drive’ sous l’onglet « Accords d’entreprise » accessible à l’ensemble des salariés.
A Sophia Antipolis, le 21 février 2022
En quatre exemplaires originaux, dont un pour chacune des parties signataires.
Pour l’organisation syndicale CFE-CGC Pour la Société
Monsieur Monsieur
Un problème sur une page ? contactez-nous : contact@droits-salaries.com