Accord d'entreprise "Accord relatif à l'accompagnement des salariés proches aidant" chez ASSOCIATION - PUPILLES ENSEIGNEMENT PUB RHONE
Cet accord signé entre la direction de ASSOCIATION - PUPILLES ENSEIGNEMENT PUB RHONE et le syndicat SOLIDAIRES et CGT le 2022-07-08 est le résultat de la négociation sur divers points.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat SOLIDAIRES et CGT
Numero : T06922022191
Date de signature : 2022-07-08
Nature : Accord
Raison sociale : PUPILLES ENSEIGNEMENT PUB RHONE
Etablissement : 77990467100392
Autres points : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur le thème Autres dispositions
accord relatif au versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat (2019-02-22)
avenant à l'accord relatif au versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat (2019-05-16)
accord relatif au forfait mobilités durables (2020-10-02)
Accord relatif au versement d'une prime exceptionnelle liée à l'épidémie de COVID-19 (2020-09-11)
Accord sur le droit d'expression des salariés (2020-12-14)
Accord d'entreprise Relatif au Forfait Mobilités Durables (2022-07-05)
Accord d'entreprise Relatif au CDD à objet défini (2022-07-05)
Accord relatif au versement de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat (2021-09-30)
Accord relatif à la mobilité professionnelle (2023-01-30)
Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'accord du 2022-07-08
ACCORD D’ENTREPRISE |
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Relatif à l’accompagnement des salariés proches aidant |
ENTRE
L’Association Départementale des Pupilles de l’Enseignement Public du Rhône et Métropole de Lyon (ADPEP 69/ML)
Dont le Siège social est situé 15 rue Emile Zola, 69120 Vaulx-en-Velin
Ci-après dénommée l’Association
Représenté par son Directeur Général, XXX, par délégation de la Présidence,
D’une part
ET
XXX, délégué syndical désigné par l’organisation syndicale CGT
XXX, déléguée syndicale désignée par l’organisation syndicale CFDT,
XXX, déléguée syndicale désignée par l’organisation syndicale SUD Santé Social
D’autre part,
Constituant ensemble « les parties ».
Préambule
L’association des PEP 69/ML est fondée sur des valeurs humaines et d’engagement. La solidarité est l’une des principales valeurs portées par l’association. C’est ainsi que, tout naturellement, le sujet de l’accompagnement des salariés proches aidants fait l’objet de soutien en leur faveur.
Ainsi, la direction et les organisations syndicales ont décidé d’engager des négociations sur le sujet afin d’apporter des solutions adaptées.
Les solutions se sont établies autour de souhaits communs : élargissement de dispositifs existants légaux et conventionnels pour permettre une rémunération pleine ou partielle du congé légal en s’appuyant également sur la solidarité entre collaborateurs et le développement d’actions de communication visant à mieux faire connaître les solutions existantes.
Dans ce cadre, les parties signataires se sont entendues sur le présent accord.
Article 1. Champ d’application et salariés concernés
Sont concernés par le présent avenant, les salariés de l’ensemble des établissements et services gérés par l’association, quelle que soit leur ancienneté, et répondant aux conditions suivantes :
Etre considéré comme proche aidant
Répondre aux critères d’éligibilité des dispositions légales
Art. 1.1. Le proche
Sont considéré comme « proches », quel que soit son lieu de résidence :
Le conjoint (marié, pacsé, concubin)
L’ascendant
Le descendant
Un enfant à charge
Collatéral jusqu’au 4ème degré (frère, sœur, oncle, tante, neveu, nièce, petit-neveu, petite-nièce)
L’ascendant, descendant, collatéral jusqu’au 4ème degré du conjoint
La personne résidant avec le salarié
Art 1.2. Les critères
Devoir s’occuper d’un proche présentant un handicap ou une perte d’autonomie d’une particularité grave :
Pour un adulte ou un enfant handicapé : taux d’incapacité permanente d’au moins 80%.
En cas de perte d’autonomie : bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) au titre d’un classement dans les groupes I et II de la grille nationale « AGGIR ».
Devoir s’occuper d’un enfant de moins de 20 ans atteint d’une maladie grave, d’un handicap grave ou victime d’un accident d’une gravité particulière rendant indispensable une présence continue et des soins contraignants.
Devoir accompagner un proche atteint d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou d’un état de phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable.
Article 2. Jours de congés rémunérés
Art. 2.1. Salariés concernés
Sont concernés les salariés visés à l’article 1 ainsi que les salariés :
Devant accompagner un ascendant (père, mère, grand parents du salarié ou de son conjoint) à une visite médicale,
Devant s’occuper d’un enfant en situation de handicap, ou atteint d’une maladie grave, ou victime d’un accident grave, quel que soit son âge : pour l’assister à domicile, être à ses côtés à l’hôpital ou l’accompagner à une visite médicale.
Art. 2.2. Nombre de jours
Les salariés concernés peuvent bénéficier de 5 jours de congés rémunérés par année civile.
Ces jours de congés rémunérés ne peuvent pas se cumuler avec les allocations perçues par la CAF ou la CPAM.
Art. 2.3 Formalités
Le salarié doit informer sa direction au moins 48 heures à l’avance sauf en cas d’extrême urgence, en fournissant un certificat médical attestant de la situation.
Si le proche réside à l’étranger, le salarié pourra fournir une attestation sur l’honneur.
En cas de jours de congés pour accompagner un proche à une visite médicale, le salarié devra, à l’issue de la visite, transmettre un certificat médical du médecin attestant de sa présence.
Article 3. Temps partiel
Art. 3.1 Salariés concernés
Peuvent demander à diminuer leur temps de travail les salariés visés à l’article 1.
Art. 3.2 Formalités
Le salarié adresse à sa direction, 1 mois minimum avant la date souhaitée de passage à temps partiel, un courrier recommandé avec accusé de réception, accompagné d’un certificat médical attestant de sa situation. Ce courrier doit indiquer :
La période pendant laquelle il souhaite diminuer son temps de travail (date de début et date de fin),
Le temps de travail à temps partiel
L’employeur doit apporter une réponse écrite au salarié dans un délai de 7 jours calendaires suivant la date de réception de la demande (hors périodes de fermeture de l’établissement), le silence valant acceptation. L’employeur a la possibilité de refuser uniquement en cas de nécessités de service dument justifiées qu’il mentionnera dans son courrier de réponse.
Art. 3.3 Organisation du temps partiel
Le nouveau planning du salarié sera établi en fonction des nécessités du service et des contraintes médicales de la personne accompagnée. Si des raisons médicales imposent au salarié d’être absent sur certains jours ou demi-journées, il devra fournir une attestation du médecin de la personne accompagnée.
Article 4. Utilisation du compte épargne temps
Art. 4.1. Salariés concernés
Peuvent demander à utiliser leur compte épargne temps les salariés visés à l’article 1.
Ainsi que les salariés :
Devant accompagner un ascendant (père, mère, grand parents du salarié ou de son conjoint) à une visite médicale,
Devant s’occuper d’un enfant en situation de handicap, ou atteint d’une maladie grave, ou victime d’un accident grave, quel que soit son âge : pour l’assister à domicile, être à ses côtés à l’hôpital ou l’accompagner à une visite médicale.
Art. 4.2 Formalités
Le salarié transmet sa demande dans les conditions prévues par l’accord relatif au compte épargne temps.
Article 5. Dons de jours de repos
Art. 5.1 Salariés concernés
Peuvent bénéficier de dons de congés de leurs collègues les salariés visés à l’article 1.
Peut faire un don de jours de congés tout salarié, quelle que soit la nature de son contrat et son ancienneté.
Le don de jours de repos se fait sur la base du volontariat, sans contrepartie aucune.
Art. 5.2 Formalités
Les salariés peuvent faire don de jours de congés à un collègue. Il peut s’agir :
De jours de récupération
De jours de congés légaux limités à la 5ème semaine de congés payés
De jours de congés trimestriels ou d’ancienneté
De jours portés sur le compte épargne temps
Le don se fait par journée entière. Le salarié renonce de manière définitive aux journées cédée et se verra décompter les jours cédés le mois suivant le don.
Les salariés qui souhaitent faire un don de congés, doivent en informer par écrit leur direction, avec copie à la Direction des Ressources Humaines, en indiquant :
Le nombre de jours qu’ils souhaitent donner
La nature des jours donnés (récupération, congés légaux, congés trimestriels, d’ancienneté, CET)
Le nom du salarié bénéficiaire
Un formulaire sera à disposition des salariés sur le blog RH.
Un justificatif indiquant le versement des jours sera délivré au donateur.
Art. 5.3 Rémunération
La valorisation des jours donnés se fait en temps. Par conséquent, un jour donné par un salarié quel que soit son salaire correspond à un jour d’absence pour le bénéficiaire quel que soit son salaire.
Aussi, durant la prise de congés issus du don de jours de repos, le salarié bénéficiera du maintien de son salaire.
Article 6. Durée - Entrée en vigueur
Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.
Cet accord entrera en vigueur le 1er jour qui suivra son agrément conformément à l’article 7.
Article 7. Interprétation
Le présent accord fait loi entre les parties qui l'ont signé ou qui y auront par la suite adhéré sans réserve et en totalité.
Toutefois, s'il s'avérait que l'une des clauses du présent accord pose une difficulté d'interprétation, les parties conviennent de soumettre ladite clause à interprétation.
A cet effet, sous réserve que la difficulté porte sur un litige d'ordre collectif, la Direction convoquera, dans un délai maximum d'un mois suivant la date à laquelle elle aura connaissance du différend, une commission composée de deux représentants du personnel et de deux représentants de l’association.
L'interprétation sera donnée sous forme d'une note explicative adoptée par toutes les parties signataires du présent accord.
Article 8. Suivi - Rendez vous
Les signataires conviennent de se retrouver un an après l’entrée en vigueur du présent accord afin d’établir un bilan de l’accord.
Par ailleurs, en cas de modification des dispositions légales et/ou conventionnelle en la matière, les parties signataires se retrouveront afin d’étudier la nécessité ou non de révision du présent accord.
Article 9. Dénonciation – Révision
Le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires. Cette dénonciation sera adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’ensemble des parties à l’accord.
Dans ce cas, le présent accord continuera à s’appliquer jusqu’à ce qu’un nouvel accord lui soit substitué et au plus tard pendant un an à compter de l’expiration d’un délai de préavis de 3 mois.
Le courrier de dénonciation donnera lieu également au dépôt auprès de l’unité territoriale de la DIRECCTE du Rhône.
Conformément aux dispositions de l’article L.2261-10 du code du travail une nouvelle négociation s’engagera à la demande de l’une des parties intéressées dans les trois mois suivant la date de ce dépôt.
Par partie au sens du présent article, il y a lieu d’entendre d’une part, la Direction et d’autre part, les organisations syndicales représentatives signataires et ayant adhéré au présent accord.
Dans des conditions identiques à la dénonciation, l’employeur comme les parties représentatives des salariés, peuvent également demander à tout moment la révision de certaines clauses conformément aux dispositions des articles L.2261-7-1 et L.2261-8 du code du travail.
Toute demande de révision, obligatoirement accompagnée d’une proposition de rédaction nouvelle, sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires.
Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai de trois mois à partir de l’envoi de cette lettre, les parties devront s’être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d’un avenant de révision. Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.
Article 10. Agrément
Le présent accord sera soumis à agrément du Ministère de la Solidarité, dans les conditions prévues à l’article L 314-6 du code de l’action sociale et des familles.
Article 11. Dépôt et publicité de l’accord
Le présent accord sera déposé par l’entreprise sur le portail teleaccords.travail-emploi.gouv.fr
Un exemplaire sera adressé au greffe du Conseil des Prud’hommes de Lyon.
Mention de cet accord figurera sur le tableau d’affichage de la direction et une copie sera remise aux représentants du personnel.
Fait à Villeurbanne, le 08 juillet 2022
En cinq exemplaires originaux
Pour l’Association, Le Directeur Général, XXX
Pour la CGT XXX
Pour la CFDT, XXX
Pour SUD Santé Social XXX
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