Accord d'entreprise "Avenant à l'accord relatif à l'indemnisation de l'activité partielle dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire liée à la COVID-19" chez MBDA FRANCE (Siège)
Cet avenant signé entre la direction de MBDA FRANCE et le syndicat Autre et CFDT et CFE-CGC et CGT le 2021-02-05 est le résultat de la négociation sur le temps-partiel, le système de rémunération, divers points.
Périmètre d'application de la convention signée entre l'entreprise et le syndicat Autre et CFDT et CFE-CGC et CGT
Numero : T09221023628
Date de signature : 2021-02-05
Nature : Avenant
Raison sociale : MBDA FRANCE
Etablissement : 37816847000136 Siège
Autres points : les points clés de la négociation
La négociation s'est portée sur les thèmes suivants
Conditions du dispositif autres points pour les salariés : le texte complet de l'avenant du 2021-02-05
AVENANT À L’ACCORD RELATIF À L’INDEMNISATION DE L’ACTIVITE PARTIELLE DANS LE CADRE DE LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE LIEE AU COVID-19
Entre
la Société MBDA France représentée par
Directeur des Ressources Humaines France
et
les Organisations Syndicales soussignées d'autre part,
il a été convenu et arrêté ce qui suit :
Préambule
Dans le cadre de la gestion sanitaire liée à la COVID-19 et du retour progressif à la pleine l’activité, la Société a dû recourir transitoirement au dispositif d’activité partielle. L’accord conclu en date du 19 août 2020 a ainsi défini les modalités d’indemnisation de l’activité partielle applicables jusqu’au 31 juillet 2020 et l’a étendu aux bénéficiaires du dispositif à titre dérogatoire (personnes vulnérables, garde d’enfants).
À ce titre, les salariés concernés ont pu bénéficier :
D’une indemnité d’activité partielle améliorée par MBDA France à hauteur de 78% de la rémunération brute servant d’assiette au calcul de l’indemnité de congé payés,
Complétée d’une indemnité de solidarité de 5%, issue de la campagne de dons de congés en faveur des salariés les plus lourdement touchés par la suspension d’activité,
portant ainsi l’indemnité totale à 83% de la rémunération brute de référence, soit du fait de l’exonération de certaines cotisations sociales une rémunération nette de l’ordre de 100% de celle habituellement perçue.
Un premier avenant en date du 30 octobre a prolongé le bénéfice de ces modalités d’indemnisation pour les personnes vulnérables selon les différentes définitions en vigueur jusqu’au 11 novembre 2020. Il a également prévu d’étendre l’application des mesures aux parents d’un enfant dont l’école ou l’établissement d’accueil ferme ou d’un enfant identifié comme cas contact à risque dans le cadre du contact-tracing.
Un second avenant en date du 4 décembre 2020 a permis de prendre en compte la nouvelle définition des « personnes vulnérables » établie par le décret du 10 novembre 2020.
Une ordonnance du 21 décembre portant mesures d’urgence en matière d’activité partielle a prorogé le dispositif d’activité partielle au bénéfice des salariés considérés comme « personnes vulnérables » jusqu'à une date fixée par décret, et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2021. Afin de prendre en compte cette nouvelle ordonnance, le présent avenant a pour objet de proroger l’application du dispositif négocié. Il reprend l’ensemble des mesures applicables au titre des deux derniers avenants.
Article 1 : Placement en activité partielle des « personnes vulnérables »
Depuis le 12 novembre 2020, les personnes considérées comme vulnérables selon le décret du 10 novembre peuvent bénéficier du placement en activité partielle dérogatoire aux conditions suivantes :
- Le salarié doit se trouver dans l’une des situations médicales listées par le décret,
- Et ne doit ni pouvoir télétravailler, ni pouvoir bénéficier de la mise en œuvre de mesures de protection renforcées pour l’exercice de ses activités sur site,
Si tel est le cas, le salarié peut demander à bénéficier du dispositif et doit fournir un certificat d'isolement établi par un médecin.
Afin de ne pas impacter la rémunération perçue dans les mêmes circonstances jusqu’au 31 juillet 2020, les parties signataires conviennent que l’ensemble des dispositions prévues par l’accord relatif à l’indemnisation de l’activité partielle dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire COVID-19 en date du 19 août 2020 seront applicables aux salariés « personnes vulnérables » dont le placement en activité partielle a été maintenu au-delà du 31 juillet 2020.
Ces dispositions sont applicables jusqu’au 31 décembre 2021 pour les personnes considérées comme « vulnérables » selon la définition en vigueur à compter du 12 novembre 2020 et sous réserve qu’aucune des conditions suspensives prévues à l’article 3 du présent avenant ne se réalise.
Article 2 : Placement en activité partielle des parents d’un enfant dont l’établissement d’accueil ou l’école a fermé ou d’un enfant identifié comme cas contact à risque dans le cadre du contact-tracing
Depuis le 1er septembre 2020, le parent d’un enfant dont l’établissement d’accueil ou l’école a fermé ou d’un enfant identifié comme cas contact à risque dans le cadre du contact-tracing peut bénéficier d’un placement en activité partielle dérogatoire aux conditions expresses suivantes :
Le salarié ne doit pas être en situation de pouvoir télétravailler,
Il doit fournir les documents justifiant soit de la fermeture de l’école (ou établissement d’accueil), soit de la situation de cas contact à risque,
Il doit fournir une attestation sur l’honneur sur le fait qu’il est le seul des deux parents à demander le bénéfice du dispositif d’activité partielle aux dates indiquées.
Par le présent avenant, les salariés placés en activité partielle dérogatoire pour les raisons susmentionnées bénéficieront jusqu’au 31 décembre 2021 des modalités d’indemnisation prévues aux articles 2 et 3 de l’accord du 19 août, sous réserve qu’aucune des conditions suspensives prévues à l’article 3 ne se réalise.
Article 3 : Conditions suspensives
Le bénéfice des modalités d’indemnisation prévues aux articles 1 et 2 du présent avenant sera suspendu ou supprimé dans les cas suivants :
Parution d’un décret ou d’une ordonnance mettant un terme au dispositif dérogatoire avant le 31 décembre 2021.
Modification du dispositif dérogatoire tel que connu à ce jour : Dans le cas où ce dispositif viendrait à évoluer, les modalités d’indemnisation prévues par le présent avenant ne seraient plus applicables à la date de prise d’effet du changement.
Insuffisance du fonds de solidarité COVID 19 pour financer l’indemnité de solidarité : Dans ce cas, cette dernière ne serait plus versée.
Aggravation des conditions sanitaires impliquant l’arrêt ou le ralentissement des activités de MBDA France et le recours plus large à l’activité partielle pour y faire face : Dans ce cas, les indemnités supra-légales prévues au présent avenant pour l’activité partielle dérogatoire ne seront plus versées aux salariés concernés.
Dans le cas où l’une de ces situations viendrait à se réaliser, la Direction réunira les Délégués Syndicaux Centraux afin d’évaluer les impacts.
Article 4 : Durée de l’avenant
Le présent avenant est conclu pour une durée déterminée. Il cessera de produire ses effets de plein droit aux échéances prévues aux articles 1 et 2 de cet avenant.
Article 5 : Formalités de dépôt et de publicité
Les modalités de dépôt seront effectuées conformément aux articles D. 2231-2 et suivants du Code du travail.
Le présent avenant sera ainsi déposé auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi d’Ile de France, unité territoriale de Nanterre, via la plateforme de téléprocédure du Ministère du Travail.
Un exemplaire sera également remis au secrétariat-Greffe du Conseil de Prud'hommes de Boulogne Billancourt.
Il est établi en 3 exemplaires originaux.
Fait au Plessis Robinson, le 5 février 2021
Pour la Direction de MBDA France Pour les Organisations Syndicales
Les Délégués Syndicaux Centraux
Pour la CFDT
Pour la CFE-CGC
Pour la CGT
Pour FO
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